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Mgr d'Ornellas

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Toute la documentation pour défendre la vie, pour vaincre le mensonge et éviter les drames.

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ACTUALITE FEVRIER 2011
Manifestations contre l’euthanasie.

Plusieurs centaines de volontaires se sont étendus devant le Sénat, enveloppés dans un suaire. Ce même 25 janvier 2011, 30 manifestations semblables ont eu lieu dans toute la France. Bravo !

C’était une action montée par l’Alliance pour les Droits de la Vie.

Le projet de loi sur l’assistance médicalisée à mourir expose des dérives incontrôlables. Il comporte le risque de supprimer la confiance entre le soignant et le soigné (X. Bertrand). Il faut développer les soins palliatifs. Tout en refusant l’acharnement thérapeutique.

Après une nuit remplie de rapports pour et contre, la voix de la raison l’a emporté. En particulier grâce à la ténacité de Marie-Thérèse Hermange. A 4 H du matin, le vote final a donné 170 voix contre 142 pour maintenir la loi.

Le chrétien, et avec eux beaucoup de personnes de bon sens, respirent. « La médecine est faite pour soigner. Les soignants ne meuvent devenir des tueurs, même en douceur » (Mgr B. Garoux, Montauban).

Reste maintenant le vote à l’Assemblée Nationale.

Prions.

Chez nos voisins, la Belgique a légalisé l’euthanasie. Pays Bas et Suisse admettent le suicide assisté. En pratique, on tolère des dérives effrayantes. Des malades quittent les Pays Bas pour l’Allemagne, ne se sentant plus en sécurité. Le combat ne fait que commencer.

PRIERE

Chaque premier samedi du mois, à 17 H, dans toutes les cathédrales ou basiliques de France a lieu un Rosaire pour la Vie.

Cette initiative, due au docteur Doublier-Villette, répond à la demande de la Sainte Vierge à Fatima.

Conclusion :

1.il ne faut pas avoir peur de prier, mais également de poser des gestes forts pour attirer l’attention du public et surtout des décideurs. « Vous êtes la lumière du monde » (5e dimanche ordinaire)

2.ces différentes actions entreprises par différentes associations se complètent les unes les autres, dans un esprit d’unité, et non pas de concurrence. L’union fait la force.


OSONS DIRE LA BONNE NOUVELLE DE LA VIE

L’Eglise suit la loi naturelle

La loi morale biblique « Tu ne tueras pas » n’est rien d’autre que la loi naturelle (Rom 2, 14). Elle est universelle. Les traditions de l’hindouisme, du bouddhisme, du confucianisme, de l’Islam ne disent pas autre chose que la Bible.

La loi naturelle s’impose à tout homme, croyant ou non. Quant à nous, chrétiens, nous savons quelle est en la base : la dignité de l’homme vient de ce que Dieu est présent dans l’homme. La morale chrétienne repose sur le précepte du Christ : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Mais son fondement est naturel.

L’avortement

Dans son premier article, la loi Veil affirmait la valeur absolue de la vie. Mais aussitôt après, elle admettait des exceptions, des dérogations « pour des cas de détresse ». Finalement, la loi aboutit à nier la protection affirmée dans le préambule. Et depuis, de dérive en dérive, l’avortement est devenu non plus une tolérance mais un droit légal. « J’ai la loi pour moi ».

L’avortement a toujours été considéré comme un crime, bien avant le christianisme. Le code français de 1920 parle de crime. Aujourd’hui, l’avortement est devenu légal en France et dans beaucoup de pays. Il n’en reste as moins un meurtre, donc un crime. Un crime autorisé !

La contraception

Paul VI, dans l’encyclique Humanae Vitae, a déclaré que la contraception était immorale, en séparant l’union conjugale de la procréation. On l’a traité de réactionnaire.

On sait maintenant que la commission réunie par le pape avait essayé de cacher l’effet abortif antinidatoire) de la pilule pourtant mentionné sur les prospectus pharmaceutiques (voir Le terrorisme à visage humain - Schoayaus - p 35 à 55). De plus, on a passé sous silence les effets indésirables sur la femme.

Paul VI prévoyait aussi l’affaiblissement de la famille : la femme soumise au bon plaisir de l’homme. Il annonçait la multiplication des rapports extra-conjugaux. Ce qui n’a pas manqué de se produire, allant jusqu’au tourisme sexuel et au sida, né chez les homosexuels de la Californie. Enfin, au bout, le vieillissement des populations riches. Malgré cela, la pilule ne risque pas de disparaître. Elle rapporte des milliards à l’industrie pharmaceutique.

Paul VI ajoutait, contrairement à l’opinion courante, que l’avortement et la contraception étaient étroitement liés. Aujourd’hui, 80 % des femmes françaises utilisent la pilule, ce qui n’empêche pas qu’il y ait 220 000 avortements déclarés (sans tenir compte des avortements camouflés sous le nom de curetages).

Les femmes ne voient plus l’avortement comme un acte libérateur. Elles osent parler de leur souffrance. 61 % des Français pensent qu’il y a trop d’avortements. Paul VI avait raison.


LA FIN D’UN TABOU

On assiste peu à peu à un changement de mentalité.

Les rencontres des Etats Géréraux organisées dans toute la France pour discuter sur la bioéthique ont fait réfléchir. Le public en a débattu. Il sait désormais qu’il a le droit à la parole.

En manipulant les embryons et en supprimant les plus faibles, comment les personnes handicapées, malades ou âgées pourraient-elles faire confiance à la société ? La conscience des Français s’éveille peu à peu à la culture de vie. La vie n’est pas un problème, c’est l’avortement et l’euthanasie qui en sont un.

N’ayons pas peur !

Les catéchèses sur le corps de Jean Paul II, puis l’encyclique l’Evangile de la Vie, complétée par les instructions Donum Vitae et Dignitas Personae ont peu à peu imprégné les esprits. Certains ont compris la gravité des enjeux. Des associations se sont créées. L’action des laïcs pro-vie a touché l’opinion.

Des laïcs sont révoltés dans leur conscience de ce qu’on leur demande d’avaler en tant que citoyens. La lettre de Benoît XVI demandant des veillées de prière « a réveillé l’épiscopat français » (Mgr Aillet).

Des chrétiens orthodoxes s’étonnent de la timidité des catholiques. Il faut dépasser un « faux consensus ».

On n’a plus besoin de s’excuser ou de se taire.

Des laïcs sont scandalisés du fait que la société puisse décider de la non-naissance de certains êtres humains. Les catholiques sont des citoyens à part entière. « Nous ne pouvons pas accepter cela ».

Les chrétiens doivent prendre conscience de leurs valeurs fondées non pas sur des traditions mais sur un plan spirituel et rationnel. Il faut parler sans peur, argumenter et devenir des avocats de la culture de vie.

Signe d’un changement

Même si certains attardés parlent encore de « retour à la morale » ou « d’obscurantisme », il semble que l’opinion publique soit davantage sensible à une réflexion éthique.

Parmi les signes de changement, il faut noter le récent vote du Conseil de l’Europe à Strasbourg : si l’objection de conscience pour tous ceux qui sont appelés à participer à un avortement est reconnue, c’est admettre indirectement que l’avortement est un meurtre. Cet aveu officiel est une grande victoire pour les défenseurs de la vie. L’embryon est déjà une personne, un homme qui a droit à la vie.

Parler du droit à l’objection de conscience, c’est affirmer qu’il existe une morale au dessus du légal ; que le droit passe avant l’intérêt d’un individu ou d’un groupe, qu’on n’a pas le droit de préférer la mère à son enfant. C’est la victoire du plus petit, du faible sur le fort, de David contre Goliath, de la raison sur l’égoïsme.

On peut sortir des catacombes. Les chrétiens sont des citoyens comme les autres, ils ont le droit de parler.

Problème :

UTILISATION DES CELLULES SOUCHES EMBRYONNAIRES

Cinq jours après la fécondation apparaissent des cellules souches. Elles sont dites pluripotentes, c’est à dire qu’elles peuvent fabriquer n’importe quelle cellule du corps.

Pour les utiliser, on est obligé de détruire l’embryon.

Or, ce sont déjà des êtres humains. Il faut les respecter. Nous-mêmes nous avons tous été des embryons.

Aux Etats-Unis, cette recherche est autorisée ainsi que dans plusieurs pays. Des séries de cellules issues d’embryons sont en vente.

En France, cette recherche/destruction est interdite, sauf dérogation accordée par l’Agence de Biomédecine, jusqu’au 7 février. D’où la nécessité de réviser ou de prolonger la loi.

Des chercheurs voudraient que la loi actuelle soit supprimée, de manière à pouvoir utiliser librement des embryons congelés. (Il en existe plus de 150 000 dont on ne sait pas quoi faire).

Derrière cette recherche, il y a des intérêts financiers considérables, d’où une pression énorme exercée sur les parlementaires.

Evidemment, les associations pro-vie sont opposées à cette demande. Elles ajoutent que, pour l’instant, les recherches en question n’ont donné aucun résultat positif. De plus, l’utilisation du sang du cordon ombilical peut servir, sans détruire aucunement la vie ; de même, des savants ont réussi à créer des cellules semblables (pluripotentes) à partir de la peau. Alors pourquoi utiliser des fœtus ?

Monseigneur d’Ornellas, président de la commission épiscopale, a développé ce thème dans deux articles parus dans Ouest-France. « On ne peut pas traiter un embryon humain comme un matériau de laboratoire. Peut-on autoriser une transgression ? » Car il ne s’agit pas d’une position propre à la morale chrétienne, simplement de la morale naturelle. Le principe de dignité exige la protection de l’être humain « dès le commencement de sa vie », comme dit le code civil. Il faut à la fois choisir la voie du progrès et refuser toute régression éthique.

Des parlementaires hésitent. M. Jean Leonetti lui-même a changé d’avis ; il est maintenant partisan de la libération de la recherche, traitant les opposants « d’obscurantistes »…

Il semble que dans prochaine loi le principe d’interdiction de la recherche sera maintenu, avec de possibles dérogations. La commission spéciale de l’assemblée a prévu de ménager une clause de conscience pour les chercheurs et les soignants refusant de travailler sur des cellules souches embryonnaires. Elle demande également de favoriser les recherches alternatives conformes à l’éthique (cellules souches adultes et sang du cordon ombilical).

Plusieurs associations informent les parlementaires pour qu’ils refusent la libéralisation de la recherche sur l’embryon. L’Alliance pour les Droits de la Vie lance une pétition à signer dans ce sens (contact@.ado.org).

De même, une pétition envoyée à chaque parlementaire, par Stanislas de Larminat. Envoyer sa signature à les2ailes.com.

Si ces problèmes nous dépassent et si la décision ne dépend pas de nous, nous pouvons prier individuellement et en groupe, nous informer sur les sites :

ado.org
bioethique.catholique.fr
genethique.org
roubaud@fondationlejeune.org


LA VERITE SUR LA PILULE

La pilule contraceptive est dangereuse. L’Organisation Mondiale de la Santé la classe parmi les plus dangereux cancérigènes, avec les cigarettes et l’amiante. Une femme qui prend la pilule pendant quatre ans augmente son risque de cancer du sein de 52 %. Ce risque est signalé en lettres minuscules sur la notice pliée au fond de la boîte. Pourtant, une adolescente sur deux prend la pilule.

Une centaine d’experts réunis à Washington ont mis en garde le Congrès des Etats-Unis sur ce fléau.

Aux éditions de l’Emmanuel :

Se passer de la pilule, c’est possible - Lucereau

Vivre autrement sa sexualité - 1 D. Nicolas

Logiciel Dafra


UN FLEAU : LE PACS

Le PACS a été créé par la loi 99-944 du 15 novembre 1999. Il est simple à conclure et facile à dissoudre. Les formalités sont réduites au minimum.

En 2008, il y a eu 144 716 PACS, soit 1 pour 2 mariages. Le nombre de PACS augmente, celui des mariages diminue. Certains pensent que le PACS est appelé à remplacer peu à peu le mariage… Il existe en Europe sous différentes formes, sauf en Grèse, en Irlande, en Italie et en Pologne.

Le PACS donne des garanties que n’a pas l’union libre. Il possède un statut, garantit certains droits. Il implique l’engagement de vivre ensemble et de partager les dépenses courantes. En revanche, chacun garde son patrimoine, sauf si le couple en décide autrement. Chacun gère seul les biens acquis et en dispose librement.

Le PACS donne un sentiment de liberté parce qu’il est moins marqué socialement et (surtout) plus facile à rompre que le mariage. Il n’y a pas de publication de bans, pas de témoins. On peut se pacser sans que personne ne le sache.

C’est une solution de compromis. Certain y voient un mariage à l’essai.

Le PACS est de plus en plus révisé et précisé. En 2005, la fiscalité du couple pacsé a été alignée sur celle des couples mariés. En cas de décès, il n’y a pas de droit de succession, sauf si un testament le prévoit.

Comment se pacser ?

Rédiger une convention selon la loi de 1999 et l’envoyer au greffe du tribunal d’Instance de leur résidence.

Il est opportun de fixer les dépenses que chacun prend en charge, en particulier pour le logement et les enfants. Faire l’inventaire des biens de chacun et leur gestion en cas de séparation. On se présente ensemble et on signe. Cette convention peut être modifiée.

Un seul partenaire peut mettre fin au PACS. Il n’y a aucune implication, sauf apurer les dettes. En cas de séparation, une pension doit être versée à celui chez qui résident les enfants.

NEGATIF

Beaucoup de familles monoparentales comptent seulement des femmes, surtout celles qui ont un niveau d’études faibles.

Les grands oubliés sont les enfants. Le PACS ne les prend pas en compte.

Le PACS affaiblit la société en ruinant l’idée de la famille et de stabilité. C’est un grand malheur.

Les AFC font campagne pour favoriser le mariage civil qui, comme le mariage religieux, offre des garanties et prévoit le devoir de stabilité.

L’invention du PACS - Rault - Les Presses de Science

PACS, guide pratique - Dilos - Lacroix - Ed. Prat


ELLE ET LUI

C’est un parcours comprenant sept soirées. Le but est d’aider chaque couple à se reconstruire.

Le nombre des mariages diminue chaque année. Celui des divorces augmente : 46 divorces pour 100 mariages. Il y a maintenant 3 PACS pour 4 mariages.

Beaucoup de couples se posent des questions : comment faire durer notre mariage ? Créés en Angleterre à la suite des Parcours Alpha, Elle et Lui se répand en France. Beaucoup de couples ont été sauvés de la rupture par un dialogue et Jésus-Christ les a transformés.

Chaque soirée comprend un bon repas en tête à tête et un exposé. Il n’y a pas de discussion en groupe. Il suffit de trouver un couple animateur et une équipe assurant l’intendance. N’hésitez pas à lancer Elle et Lui.

Elle et Lui. Un couple, ça se construit - Ed Le Livre

Vos prestations 2011 - enfants, logement, revenu minimum, protection sociale, encart du magazine Vies de Famille, réalisé par la CAF - site : caf.fr


Prière pour les enfants à naître
et leurs défenseurs
Avec l’approbation de Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon6 juillet 2009
Très Sainte Trinité,
Père, Fils et Saint-Esprit,
par l’intercession de Notre-Dame,
de saint Joseph
et de toute la cour déleste,
préservez les enfants à naître
et leurs défenseurs
de toutes les forces du mal.
Illuminez de Votre Lumière
les cœurs des femmes enceintes
et fortifiez-les de Votre Amour.
Obtenez la conversion
des ennemis de la vie,
nous Vous en prions.
Ainsi soit-il.


A prendre avec beaucoup d’humour…

Le Billet de l’Enfer

Mon brigand de neveu,

On a gagné ! Notre campagne sur les prêtres pédophiles a dépassé toute espérance. Ç’a a été un succès total en Irlande, et surtout en Allemagne. Benoît XVI est atteint en plein cœur devant la honte qui couvre son pays. La confiance a disparu. On se méfie maintenant de tous les prêtres. Notre campagne a été menée rondement. Les autres scandales issus des milieux éducateurs officiels ont été étouffés. Seuls les prêtres catholiques sont pédophiles, évidemment. Les séminaires vont se vider. Les candidats au sacerdoce n’oseront plus se présenter. Les catholiques, en masse, demandent à être rayés des listes. Mes sbires ont bien travaillé. C’est une victoire sur toute la ligne !

Par contre, en France, nous venons d’essuyer un échec au Sénat. Le lobby réactionnaire a réussi à convaincre une majorité hétéroclite issue de tous les partis. Nos projets en faveur de l’euthanasie a été repoussé. Dur, dur…

Cependant, tiens bon. On a perdu une bataille, on n’a pas perdu la guerre. Le combat continuera jusqu’au bout. Il n’y a pas de raison de se décourager. Présentons le suicide assisté comme un geste d’amour. Avançons toujours cachés. On les aura à l’usure !

Ton oncle diablement affectionné,

Lucifer

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