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Table des matières

L'ACTUALITE - BREVES INFO - PAROLES DE L'EGLISE - NOTES DES EVEQUES D'AMERIQUE - LES ASSCIATIONS - CE QUE DIT LA SCIENCE - LES LIVRES - DESSIN DE LA SEMAINE - LES ARCHIVES
ACTUALITE JANVIER 2012
BENOIT XVI :OUI A LA VIE

La famille est la première école des vertus sociales dont la société ne peut se passer (Jean Paul II).

Le pape Benoît XVI a pris le relais de Jean Paul II, le pape de la famille.

Dès son premier voyage en Allemagne en 2006, il dit : nous avons reçu la vie, nous devons la transmettre. Dans la famille, les générations se serrent la main. Nous sommes les débiteurs de nos ancêtres. Donc, à leur tour, les parents sont débiteurs envers leurs enfants. Ils doivent transmettre ce qu'ils ont reçu. L'enfant a besoin d'amour et de temps. La famille construit l'avenir.

Mais la vie est un risque. Sans la foi, l'avenir n'est pas envisageable. Il faut croire que la vie a un sens, un avenir. Avoir des enfants, cela suppose la foi, croire qu'il y a harmonie entre le ciel et la terre.

 

Le grand problème de l'Occident est l'oubli de Dieu. Tous les problèmes particuliers sont liés à cette question (spécialement en Allemagne où chaque année un nombre important de baptisés quittent les Eglises).

 

Le pape condamne l'union libre. “Si l'Europe veut survivre, elle doit avoir des enfants, et des enfants nés dans le mariage”.

 

En 2012 aura lieu la septième Rencontre Mondiale des Familles, dju 30 mai au 3 juin à Milan.

 

LA FAMILLE, CELLULE DE L'EGLISE

 

Benoît XVI a visité la Croatie les 4 et 5 juin 2011.

Les familles chrétiennes sont une ressource décisive pour l'éducation de la foi et pour l'édification de l'Eglise en tant que communion. La famille est un signe spécial de la présence et de l'amour du Christ. Elle est la première voie de transmission de la foi en tant que communauté intime de vie et d'amour” (Jean-Paul II)

Chers parents, engagez-vous à enseigner à vos enfants à prier et à prier avec eux. Dans l'intimité domestique, n'ayez pas peur de lire la Sainte Ecriture, illuminant la vie familiale à la lumière de la foi et louant Dieu comme Père. Soyez comme un petit cénacle, comme celui de Marie avec les disciples.

 

Le témoignage concret et l'engagement des familles sont très importants. Surtout pour affirmer l'intangibilité de la vie, de la conception à la mort naturelle. C'est la valeur unique et irremplaçable de la famille, fondée sur le mariage.

 

L'édification de chaque famille chrétienne se situe dans le contexte plus vaste de l'Eglise qui la soutient et la conduit et, réciproquement, l'Eglise est édifiée par les familles, petites églises domestiques.

 

LA POLOGNE INQUIETE

 

La Pologne, sortie du communisme en 1989, a découvert l'électronique et les supermarchés de l'ouest. En 20 ans, le changement a été énorme.

Elu en 1979, Jean-Paul II était devenu le héros de Pologue. Il est à l'origine de Solidarnosc. Il a été un des acteurs de la chute fdu mur de Berlin. Grâce à lui, on pouvait être fier de la nation polonaise. Il avait su exprimer l'identité polonaise au-delà des querelles idéologiques. Son livre « Mémoire et identité » a été vendu à un million d'exemplaires. L'Eglise était le porte-parole des aspirations nationales. Sa mort a été vécue comme un événement fondateur.

 

Maintenant, la page est tournée. Les jeunes n'ont pas connu la période communiste où l'on faisait la queue partout. Au matérialisme a succédé, sans transition, le libéralisme économique et le relativisme occidental. On est confronté au capitalisme et au chômage. La chute démographique de 8 % en 10 ans est inquiétante.

 

La pratique dominicale a baissé mais reste à 50 %, y compris chez les jeunes. Les vocations se maintiennent. Il y a toujours 1400 entrées dans les séminaires chaque année. En 14 ans, le nombre des prêtres avait augmenté de 5 000 !

 

Mais on remarque l'immaturité des jeunes et leur désarroi intérieur. Ils sont écartelés entre les séductions de l'occident et les valeurs de l'orient. Ils cherchent quelque chose en entrant au séminaire ou à l'université. Ils ne savent pas quoi faire. Jean-Paul II leur disait ce qui est bien et ce qui est mal. Aujourd'hui, ils cherchent à quelles valeurs se raccrocher.

 

LE MARIAGE INDISSOLUBLE

Benoît XVI à des couples engagés dans des mouvements au service de la famille (26/09/2008).

« A l'heure actuelle, le drame des couples mariés est celui des séparations et des divorces. Lorsqu'un couple entre en crise, de nombreuses personnes lui conseillent la séparation. Même aux époux mariés au nom du Seigneur, on propose le divorce avec facilité, oubliant que l'homme ne peut pas séparer ce que Dieu a uni » (Mathieu 19, 6).


En effet, lorsque la relation dégénère, les conjoints perdent l'espérance et sombrent dans la solitude, solitude individuelle et solitude du couple. Ils perdent la communion avec les autres, avec Dieu et avec l'Eglise

 

Alors il faut que d'autres personnes, des amis véritables, soient prêts à partager, dans le plus grand respect, un peu de leur espérance avec ceux qui l'ont perdue. Ils deviennent ainsi, au moment de la rupture, la possibilité concrète pour le couple d'avoir une référence positive à laquelle se confier dans le désespoir.

Que cette aide ne soit pas sentimentale ou velléitaire mais réaliste et organisée. Pour accomplir cette mission, ils ont besoin eux aussi de nourrir sans cesse leur vie spirituelle, de mettre de l'amour dans ce qu'ils font, pour qu'au contact de réalités difficiles, leur espérance ne disparaisse pas oui se réduise à une simple formule.

Comme l'expérience le montre, la crise conjugale – nous parlons ici de crises sérieuses et graves – constitue une réalité à deux faces. Elle se présente, d'une part, en particulier dans sa phase aiguë la plus douloureuse, comme un échec, comme la preuve que le rêve est fini ou s'est transformé en cauchemar et que, malheureusement, il n'y a plus rien à faire. C'est l'aspect négatif.

Mais il y a un autre aspect qui nous est souvent inconnu, mais que Dieu voit. Chaque crise, en effet, peut être un passage vers une nouvelle phase de vie.

Lorsqu'un couple en difficulté, ou même déjà séparé, s'en remet à Marie et s'adresse à Celui qui a fait des deux « une seule chair », il doit être certain que cette crise peut devenir, avec l'aide du Seigneur, un passage de croissance, et que l'amour en sortira purifié, mûri, renforcé. Seul Dieu est capable de faire cela...

Que la Sainte Famille de Nazareth, à laquelle je confie les cas les plus difficiles, vous aide dans cette œuvre apostolique délicate. Que Marie, Reine des familles, soit à vos côtés. »

 

Notre Dame du Joug, pour les couples en difficulté : Ne restez pas seuls !

notredamedujoug.free.fr

Bethsalida 46, rue Nicolas Bataille -49000 Angers

(dans Feu et Lumière, septembre 2011)

 

TRANSMETTRE LA FOI

Beaucoup de parents constatent qu'ils n'ont pas réussi à transmettre la foi à leurs enfants...

 

Plusieurs se culpabilisent. Ils pensent que cet échec est de leur faute. Pourtant, ils ont témoigné de leur mieux. Beaucoup d'entre eux s'étaient engagés dans différents mouvements, dans la catéchèse. Ils se reprochent maintenant de n'avoir peut-être pas assez prié. Pourtant, on ne les a pas élevés comme ça. Ils ne comprennent pas. Et c'est une grande souffrance pour eux.

Cette non-transmission de la foi est très générale en France et dans l'Europe de l'ouest. Par contre, on la rencontre moins en Asie, en Afrique et en Amérique, sauf au Canada.

 

Les causes sont multiples. Cet échec est lié à une baisse générale de la pratique des sacrements, du mariage religieux, d'où la raréfaction des séminaristes, etc...

 

Il est important de comprendre que ce phénomène s'inscrit dans un contexte très général. C'est tout le cadre social et culturel qui a changé en une ou deux générations. Avant, on vivant dans un lieu, un environnement. Les valeurs et les pratiques se transmettaient automatiquement. Maintenant, en rejetant le passé, beaucoup de jeunes rejettent l'Eglise.

Il faut prendre conscience de tout ce qui a changé dans la vie sociale. On est passé d'une culture surtout rurale à une vie urbaine. C'est une mutation très profonde : le passage d'un milieu stable, porteur de valeurs que l'on ne discutait pas, et de coutumes très anciennes, à une vie de déracinés. On voyage. Tout change. On est passé de la boutique au supermarché. Entre temps, l'enrichissement général a été considérable, d'où le confort, la consommation et... la crise : on vit au dessus des moyens. Le niveau de vie a quadruplé en 60 ans. Cela, les jeunes n'en ont pas conscience. Ils trouvent normal ce qui est nouveau. On ne supporte plus la gêne.


A cela s'est ajouté le progrès de la communication : internet, portable... Le monde est à portée de la main. On peut dialoguer avec des inconnus (facebook). C'est une chance mais également un risque.


Au plan moral, le changement est grand. Le plaisir est roi. Le Gender : chacun fait ce qu'il veut. Il n'y a plus de règles. Tout le monde fait comme ça. Vagabondage sexuel, contraception, avortement. Au plan du mariage, ce n'est plus l'engagement qui compte, c'est l'affectif. Le divorce se répand, le PACS.


Dans ce monde en rupture avec le passé, le jeune est tenté de prendre son indépendance. On veut faire le contraire de ce qu'on fait les parents. On laisse l'Eglise qui représente pour eux le passé. On critique tout, les institutions, et parmi elles, l'Eglise.


A cela s'ajoute une forte sécularisation, le matérialisme, l'athéisme. Les médias attaquent férocement l'Eglise, avec ses « dogmes ». Elle est intolérante, spécialement en bioéthique où « elle freine la recherche » ; elle refuse l'évolution des mœurs. Pour les jeunes, l'Eglise est désincarnée, les messes sont ennuyeuses...


Face à cette agressivité, au fond très adolescente, beaucoup de parents se sentent dépassés. Que faire ?


QUELQUES PISTES


D'abord s'appuyer sur la présence d'éléments chrétiens dans la société : mouvements de jeunes, nouvelles communautés. Certains parents vont jusqu'à confier leurs jeunes à des établissements nettement chrétiens, ce qui suppose des sacrifices financiers, tout en veillant à ce que leurs jeunes ne se coupent pas des autres.


Il faut des pôles visibles : paroisses-centre avec une belle liturgie, la « messe qui prend son temps » (Brest, Lille) à Paris... ; Lyon : groupe Glorious ; Toulouse Alive, les JMJ, Taizé...


Il faut une spiritualité : adoration... Mettre en valeur les grands témoins : Jean Vanier (l'Arche), Mère Teresa. La coopération en Afrique, en Asie.


Etre attentif à un phénomène qui rompt avec la débâche générale : les recommençants, qui n'ont pas peur de se démarquer des autres.


Il faut montrer que la foi peut faire vivre de manière heureuse. Benoît XVI parle de chrétiens « rayonnants ». Tout en menant la même vie que les autres, ils restent attentifs à tout ce qu'il y a de bon partout. Ils cherchent à voir la présence de Dieu dans les autres.


Des parents remarquent que leurs enfants ont la fibre sociale. D'autres, tout en restant loin de l'Eglise, sont très intéressés par la Bible et la question de Dieu. Les parents essaient de tenir leur rôle de témoins devant leurs enfants en vivant l'essentiel : l'amour de Dieu et du prochain.


Ils sont souvent étonnés de voir que les mêmes méthodes éducatives ont produit des effets différents selon les enfants ...


Surtout ils prient et confient le reste à Dieu. Ils savent que la trajectoire spirituelle de leurs enfants ne leur appartient pas.




ET POUR CEUX QUI SONT LOIN DE DIEU...


Le mouvement Monique et Augustin (M. A.) regroupe des chrétiens de tous âges – hommes, femmes, religieux... - soucieux de porter dans la prière un proche qui semble éloigné de Dieu.


Il s'appuie sur l'Evangile, la prière et la communion des saints.


Sainte Monique pria pendant vingt ans pour la conversion de son fils. Elle fut exaucée magnifiquement puisqu'il devint un des plus grands docteurs de l'Eglise.


Le mouvement ne comporte pas de réunions. Il est approuvé par l'archevêque de Rouen et par plusieurs évêques.


Renseignements à : M. A. - 1, passage Jouvenet – 76000 Rouen

 

LE MARIAGE : UN HOMME ET UNE FEMME


Béatrice Bourges se bat contre l'idée de mariage homo et l'enseignement du genre au lycée. Elle place le débat sur le terrain réel : Et l'enfant dans tout ça ?


En 2007, elle crée l'Association pour la protection de l'enfance (wwwprotection-enfance.fr) pour former un rempart contre l'adoption d'enfants par des couples homo. Puis elle lance le collectif pour l'enfance qui réunit 70 associations.


Elle dit : si le mariage n'est qu'une reconnaissance sociale de l'amour, pourquoi ne pas accepter le mariage à trois (ou quatre, cinq...) ?? Le mariage c'est la fondation d'une famille. Il n'est pas envisageable de ne pas offrir à un enfant un père et une mère.

 

ET L'ENFANT DANS TOUT ÇA ?

 

Ce qui est idéologique, c'est la volonté politique d'imposer comme modèle des situations familiales ou sociales tout à fait marginales comme ce que présente le gender (« On ne naît pas femme, on le devient », disait Simone de Beauvoir). Si nous ne nous définissons pas par notre sexe mais par notre sexualité (nos activités sexuelles), tous nos repères sont ébranlés. S'il n'y a plus de modèle à suivre, que faire du petit d'homme qui ne peut accéder à sa dimension d 'adulte qu'à travers un long processus d'apprentissage et d'éducation à la vie sociale et morale ? Si l'enfant n'est qu'un jouet, une chose dépendant du plaisir des parents, les parents ont tous les droits et aucun devoir.

Là où le seul plaisir du compagnonnage de deux désirs constitue la finalité essentielle de l'union, les essais, l'expérimentation en constituent le mode d'accès. La séparation se fait à l'amiable, dans une totale déculpabilisation.

D'où l'augmentation des familles recomposées, monoparentales, et du nombre d'enfants pris en otages dans des conflits qui ne les concernent pas.

 

LE COUT DU NON MARIAGE

Plusieurs études ont montré ce que coûtent à la société les unions libres.

 

  • Différentes études de l'INSEE, de l'INED
  • Un groupe UMP à l'Assemblée
  • Intervention de Roselyne Bachelot au cours d'un groupe de travail sur la valorisation du mariage civil : liste des coûts économiques, déficit éducatif
  • Terra Nova, groupe de réflexion proche du PS, parle du coût engendré par les divorces.

Voir « Quel avenir pour la famille ? »

Jacques Arène - Bayard

La Vie des AFC – novembre 2011

MARCHE POUR LA VIE

 

Le dimanche 22 janvier aura lieu à PARIS la 7e marche nationale pour la Vie organisée par le collectif enmarchepourlavie. Départ place de la République à 14 h 30

Cette manifestation attire plus de 10 000 participants. L'an dernier, trois évêques étaient présents : Mgr Aillet, évêque de Bayonne, Mgr Bagnard, évêque de Belley-Ars et Mgr Lebrun, évêque de St Etienne. Vingt-trois autres évêques appuient cette marche, dont le cardinal Barbarin, Mgrs Perrier (Lourdes), Centène (Vannes), Castet (Luçon), Cattenoz (Avignon)...

Une veillée pour la Vie rassemblera, à Notre Dame de Paris les huit évêques de la province d'Ile de France.

A Bordeaux, une marche pour la Vie, encouragée par le cardinal Jean-Pierre Ricard, a rassemblé 2 500 personnes à Bordeaux, le 21 mai dernier.

Une procession européenne pour la vie, organisée par le réseau international EuroProlife, s'est déroulée à Strasbourg le 6 juillet dernier. Ce réseau oecuménique est la Voix Européenne des Enfants à naître « Protégez notre Vie ». Il rassemble des mouvements de 21 nations européennes.

 

DIVORCES REMARIES

 

En France, en 2005, il y a eu 283 194 mariages et 155 253 divorces, auxquels il faut ajouter les séparations, soit plus d'un divorce pour deux mariages. Le nombre des enfants séparés au moins d'un parent se situe autour de 2,5 millions.

La position ferme de l'Eglise a été soulevée une fois de plus dans le courrier des lecteurs de la Croix (14/12/2011). L'Eglise catholique est accusée de sévérité intransigeante : pas d'accès aux sacrements pour les divorcés remariés.

Évidemment, personne n'a de solution pour ce problème douloureux. Peut-être seulement pourrait-on faire quelques remarques.

  • D'abord la séparation simple est un moindre mal, surtout en ce qui concerne les enfants.
  • L'interdiction du remariage n'est pas une invention de l'Eglise. Elle est basée sur la parole même du Christ : Matthieu 19, 3-9 (Mc 10, 2-12).
  • Souvent, on évoque la pratique des Eglises orientales qui autorisent une bénédiction et l'accès aux sacrements après une pénitence de sept années (mais ce n'est pas un nouveau mariage). En fait, il n'y a pas unanimité. Par exemple, chez les coptes d'Egypte, le patriarche Chenouda III est farouchement opposé à cette pratique, alors que l'administration civile insiste pour la reconnaissance d'un second mariage. (En Egypte, il n'y a pas de mariage civil s'il n'est pas accompagné d'un mariage religieux).
  • Peut-être aussi pourrait se demander quelle était la foi réelle de ceux qui ont contracté un mariage religieux. Beaucoup de non pratiquants demandent le mariage religieux ; mais sont-ils conscients de l'importance de cette démarche ? Dans le même courrier de la Croix, un curé disait que 80 % des mariages ne sont pas des sacrements : il manque souvent la connaissance réelle de ce qu'est un engagement à vie.
  • D'autre part, il n'est pas question de porter un jugement sur les personnes divorcées. Qui est digne de recevoir la communion ? Personne. Cependant, comment s'approcher du corps du Christ si on est en contradiction avec son enseignements ? Les divorcés remariés ne sont pas « excommuniés ». Ils font toujours partie de l'Eglise. Ils peuvent et ils doivent prier et participer à la messe, ainsi qu'aux activités de la communauté.
  • Un divorce pour deux ou trois mariages. Oui. Mais n'oublions pas tous ceux qui, malgré les difficultés, tiennent bon. En défendant le mariage, l'Eglise rend hommage à la majorité de ceux qui essaient de résister à l'ambiance générale qui conseille la facilité.

Pour autant il ne s'agit pas d'oublier les tares du mariage traditionnel : que de mariages arrangés (autrefois...), que d'enfers conjugaux, que d'enfants brisés, de violence et d'hypocrisie...

 

VERS L'EUGENISME EN FRANCE...

La révision de la loi bioéthique (mai 2009) connaît une dérive vers l'eugénisme.

L'article L 2131-1 du code français de santé publique précise : « La femme enceinte reçoit une information claire et adaptée à sa situation, sur la possibilité d'avoir recours, à sa demande, à des examens de biologie médicale et d'imagerie, permettant d'évaluer le risque que l'embryon présente d'une affection susceptible de modifier le déroulement de sa grossesse. Quant au praticien, il doit insister sur le caractère non-obligatoire de ces examens.

Donc la loi affirme respecter la liberté des femmes qui s'opposent au dépistage prénatal. Mais en demandant au médecin d'informer la femme sur la possibilité d'un dépistage, la loi peut faire naître en elle la crainte d'une anomalie chez son enfant. On n'est pas loin de l'eugénisme.

De même, on doit donner une liste des associations spécialisées dans l'accompagnement des patientes atteintes d'une affection suspecte.

De plus, le législateur confirme l'obligation au médecin de proposer (à toute femme enceinte) – sans obligation de la part de celle-ci – de recourir au diagnostic prénatal...

 

Enfin, un délai de réflexion d'une semaine est requis avant de faire une demande d'avortement... (ce n'est pas trop!).

 

POUR UN VOTE DES FAMILLES

Le professeur Henri Joyeux, président de l'association « Familles de France », fait remarquer que le nombre des personnes âgées ne fait que croître. Les élus, qui représentent le peuple, sont tentés de satisfaire en priorité les demandes de l'électorat senior.

 

Les actifs, eux, doivent supporter la charge des enfants à élever, le poids de la dette publique, les maladies et la retraite des inactifs.

 

Par ailleurs, des millions de personnes mineures ne sont pas représentées dans la vote des lois qui les concernant. Or, ces générations jeunes représentent l'avenir social et économique du pays. La solidarité entre générations est menacée par le vieillissement du corps électoral. Cette situation est étonnante alors que des personnes majeures, mais sous tutelle (Alzheimer en particulier) peuvent être inscrites sur les listes électorales et votent par l'intermédiaire de leur tuteur.

Pourquoi ne pas confier la voix des enfants à leurs parents ou à leurs tuteurs ? Il s'agirait de réparer une injustice sociale et de préparer l'avenir ; donner aux familles un poids politique conforme à leur importance et à leur rôle dans la société. Donc reconnaître le droit des familles et non pas seulement des individus. Reconnaître aussi que les mineurs sont des personnes à part entière.

 

Il faut revoir le suffrage universel. Un vote familial réparerait une injustice et préparerait l'avenir. C'est le devoir non seulement des associations familiales mais aussi de tous les mouvements politiques soucieux du bien commun.

 

LE GENDER CONTRE LA VIE

L'ultra féminisme voit l'humanité composée de deux classes antagonistes, les hommes (oppresseurs) et les femmes (opprimées). La maternité n'est plus la gloire de la femme mais la source de son infériorité. La liberté d'avorter est un absolu.

Le vrai féminisme admet certaines discriminations ou violences subies par les femmes. Nous soutenons ces revendications mais nous refusons tous les stéréotypes du gender.

Nous protestons contre la subvention du Conseil Régional d'Ile de France qui vient de voter une subvention record de 900 000 à l'Institut Emile du Chatelet, spécialisé dans les études du genre.

 

D'après l'Actualité de la Vie, novembre 2011

nouveau mensuel d'Alliance Vita

 

LES « FAMILLES HOMOPARENTALES » (HOMOSEXUELLES) AU PROGRAMME DES TERMINALES !

 

Les enseignants de la spécialité « droit et enjeux du monde contemporain » (terminale L) devront faire référence aux « familles homoparentales ». « Après avoir constaté l'absence de définition de la famille on montrera... qu'elle est devenue multiforme : biologique, adoptive, monoparentale, recomposée, homoparentale, élargie...

Il n'est plus question de la famille traditionnelle : un homme, une femme et leurs enfants... « On court le risque de transformer l'éducation en un champ de bataille militant », s'est indigné Hervé Mariton, député de la Drôme.

 

Le gouvernement s'est empressé de souligner que ces questions de société ne signifient pas une reconnaissance ou une définition légale.

 

La députée Bérengère Poletti a proposé un amendement de la loi pour autoriser, dans une région donnée où il y a le plus fort taux d'avortements, la pratique des avortements médicaux gratuits et anonymes près des adolescentes, sans consultation des parents. Cet amendement a été invalidé le 11 août par le Conseil Constitutionnel.

 

GENETHIQUE,

lettre d'information (gratuite) sur l'actualité bioéthique

« La pensée libérale met en valeur les choix individuels. En ce qui concerne la médecine, celle-ci est tenue d'obtenir la guérison. Elle a des comptes à rendre en terme de rentabilité économique.

En cas d'échec, la médecine s'oriente vers la suppression de ceux qui coùûtent trop cher, donc l'euthanasie.

En 1974, la médecine a tourné le dos au serment d'Hippocrate en se soumettant à la dépénalisation de l'I.V.G. Or celle-ci est le contraire d'un acte médical.

Novembre 2011 : analyse d'une conférence de PierreYves Gomez

dans le même « Généthique », la polémique sur le Gender

Fondation Jérôme Lejeune service Généthique 75742 Paris cedex 75

EUTHANASIE, NON MERCI

Sylvie Ménard, cancérologue de 57 ans, avait toujours approuvé l'euthanasie. Mais soudain elle découvre qu'elle est atteinte d'un cancer incurable. Alors tout change. Brusquement, prolonger sa vie de quelques années devient pour elle un besoin fondamental. Elle désire vivre sa vie à fond : « Je suis née une seconde fois ! ».

Monseigneur Marc Sillet, évêque de Bayonne : « Il n'est pas concevable qu'un médecin, dont la vocation est de soigner les personnes, puisse s'arroger le droit de supprimer un patient incurable ou en fin de vie, au nom d'une compassion mal comprise ».

Christine Boutin, présidente du Parti Chrétien démocrate, est candidate pour l'élection à la présidence. Son but est de contrer la gauche libertaire et de promouvoir le lien de l'homme et de la famille, dans l'esprit de la doctrine sociale de l'Eglise. L'Europe est d'abord une civilisation, une fraternité entre les peuples, ce qui suppose la reconnaissance de nos racines chrétiennes. Pour cela :

  • promouvoir la famille, union d'un homme et d'une femme, fondement de la société
  • donner la priorité à l'école et assurer aux parents la liberté dans le choix des écoles
  • faire respecter la dignité de la personne depuis la conception jusqu'à la mort naturelle
  • favoriser un capitalisme de responsabilité et d'entreprenariat
  • affirmer la complémentarité des sexes et dénoncer l'idéologie du « gender »
  • favoriser l'ancrage de la société dans son histoire
  • refonder la cohésion sociale par une simplification de l'imposition et de la redistribution

Le collectif parents-professeurs-responsables s'est adressé à M. Luc Chatel pour protester à propos du programme faisant mention de l'idéologie du gender. Un sondage IFUP du 17 novembre a montré que 76% des Français affirment que Luc Chatel n'a apporté aucune solution à la polémique.

Christian Vanneste (député du Nord) a créé le groupe Famille et Liberté (17, rue Dupuis, Paris 6e)

familleliberté@noos.fr

familleliberté.org

Deux objectifs immédiats :

  • ont écrit à Luc Chatel pour demander un rendez-vous à propos des nouveaux manuels de biologie. Sans réponse en octobre.
  • une proposition de loi sur les sites porno, signée par 44 députés
  • une pétition sur leur site.

Les Associations Familiales Catholiques (afc-france.org – 28, place St Georges – Paris 9e) demandent une politique familiale avec la promotion du mariage, le respect des parents, premiers éducateurs de leurs enfants, le quotient familial, la retraite des parents ayant choisi d'interrompre leur carrière pour élever leurs enfants

  • mobilisation contre le gender, auprès de Luc Chatel
  • intervention au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel
  • participation à on groupe de travail sur la valorisation du mariage civil
  • rencontre d'élus et de candidats
ALLIANCE VITA

L'Alliance pour les Droits de la Vie, fondée en 1994 par Christine Boutin, est devenue Alliance VITA dans un souci de lisibilité, à l'échelon de l'Europe.

Alliance VITA, ce sont 700 partenaires actifs dans 57 départements avec une réunion par mois et visites auprès des élus.

Au plan national (interventions dans les radios, plusieurs journaux, dans l'affaire Bonnemaison (euthanasie), contre le gender, des tournées dans les grandes villes, etc...

  • Aide aux femmes enceintes sosbebe.org tél 01 42 47 08 67
  • Aide aux personnes en fin de vie sosfindevie.org tél 0145 2308 29
Contre l'avortement : deux exemples

Sylvie, 20 ans, en faculté. Elle s'est documentée sur internet pour préparer une intervention. Elle a montré le drame de l'avortement et ses conséquences. Elle était soutenue par une amie. Toutes les autres filles du cours étaient pour l'avortement.

Sa sœur Joëlle a fait la même au lycée. Deux contre toute la classe. Bravo !

 

APPEL

Benoît XVI a dit, lors de la 44e Journée Mondiale de la Communication (16 mai 2010) : « Qui, mieux qu'un prêtre, peut développer, à travers les nouveaux moyens numériques, une pastorale qui montre Dieu vivant dans la réalité quotidienne. Les hommes et les femmes consacrés qui travaillent dans les médias ont la responsabilité d'ouvrir la voie à de nouvelles rencontres en prêtant attention aux personnes et à leurs besoins spirituels ».

Parmi ces besoins, en 2012, il y a la défense et la promotion de la vie, de la famille et du mariage, menacés de tous côtés.

C'est dans cet esprit que j'ai lancé Prêtres pour la Vie – pretrespourlavie.free.fr – Je me suis inspiré des Pretres Pro Vie-Canada, lui-même créé dans le sillage de Priests for Life, l'important mouvement américain, animé par le Père Franck Pavone.

Depuis 2008, j'ai assuré 4 ou 5 fois par an une série d'articles et d'annonces. M. Alexandre Bahout, informaticien, a eu la gentillesse de mettre ces textes en ligne. Il y a environ 1 000 ouvertures par mois. C'est modeste mais c'est déjà ça.

Maintenant, un ami me suggère de créer une association. Tout à fait d'accord, à condition de réunir des volontaires. Quant un petit groupe de prêtres et de laïcs sera formé, on verra ensemble comment avancer.

Donc j'attends des noms et des suggestions. Prions à cette intention.

Yves Jausions

yves.jausions@wanadoo.fr

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Pour nous contacter
Abbé Yves Jausions, 22 bis rue Saint Louis - 35000 Rennes - France Tel:02.99.67.61.59
 
 
 
 
 

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