Toute la documentation pour
défendre la vie, pour vaincre le
mensonge et éviter les drames.
Table
des
matières
|
|
BENOIT XVI :OUI A LA
VIE
La
famille est la première école des vertus
sociales dont la société ne peut se passer
(Jean Paul II).
Le
pape Benoît XVI a pris le relais de Jean Paul II,
le pape de la famille.
Dès
son premier voyage en Allemagne en 2006, il dit : nous
avons reçu la vie, nous devons la transmettre.
Dans la famille, les générations se serrent
la main. Nous sommes les débiteurs de nos
ancêtres. Donc, à leur tour, les parents
sont débiteurs envers leurs enfants. Ils doivent
transmettre ce qu'ils ont reçu. L'enfant a besoin
d'amour et de temps. La famille construit
l'avenir.
Mais
la vie est un risque. Sans la foi, l'avenir n'est pas
envisageable. Il faut croire que la vie a un sens, un
avenir. Avoir des enfants, cela suppose la foi, croire
qu'il y a harmonie entre le ciel et la terre.
Le
grand problème de l'Occident est l'oubli de Dieu.
Tous les problèmes particuliers sont liés
à cette question (spécialement en Allemagne
où chaque année un nombre important de
baptisés quittent les Eglises).
Le
pape condamne l'union libre. “Si l'Europe veut
survivre, elle doit avoir des enfants, et des enfants
nés dans le mariage”.
En
2012 aura lieu la septième Rencontre Mondiale des
Familles, dju 30 mai au 3 juin à Milan.
LA
FAMILLE, CELLULE DE L'EGLISE
Benoît
XVI a visité la Croatie les 4 et 5 juin
2011.
Les
familles chrétiennes sont une ressource
décisive pour l'éducation de la foi et pour
l'édification de l'Eglise en tant que communion.
La famille est un signe spécial de la
présence et de l'amour du Christ.
Elle est la première voie de transmission de la
foi en tant que communauté intime de vie et
d'amour” (Jean-Paul II)
Chers
parents, engagez-vous à enseigner à vos
enfants à prier et à prier avec eux. Dans
l'intimité domestique, n'ayez pas peur de lire la
Sainte Ecriture, illuminant la vie familiale à la
lumière de la foi et louant Dieu comme
Père. Soyez comme un petit cénacle, comme
celui de Marie avec les disciples.
Le
témoignage concret et l'engagement des familles
sont très importants. Surtout pour affirmer
l'intangibilité de la vie, de la conception
à la mort naturelle. C'est la valeur unique et
irremplaçable de la famille, fondée sur le
mariage.
L'édification
de chaque famille chrétienne se situe dans le
contexte plus vaste de l'Eglise qui la soutient et la
conduit et, réciproquement, l'Eglise est
édifiée par les familles, petites
églises domestiques.
LA
POLOGNE INQUIETE
La
Pologne, sortie du communisme en 1989, a découvert
l'électronique et les supermarchés de
l'ouest. En 20 ans, le changement a été
énorme.
Elu
en 1979, Jean-Paul II était devenu le héros
de Pologue. Il est à l'origine de Solidarnosc. Il
a été un des acteurs de la chute fdu mur de
Berlin. Grâce à lui, on pouvait être
fier de la nation polonaise. Il avait su exprimer
l'identité polonaise au-delà des querelles
idéologiques. Son livre « Mémoire
et identité » a été vendu
à un million d'exemplaires. L'Eglise était
le porte-parole des aspirations nationales. Sa mort a
été vécue comme un
événement fondateur.
Maintenant,
la page est tournée. Les jeunes n'ont pas connu la
période communiste où l'on faisait la queue
partout. Au matérialisme a succédé,
sans transition, le libéralisme économique
et le relativisme occidental. On est confronté au
capitalisme et au chômage. La chute
démographique de 8 % en 10 ans est
inquiétante.
La
pratique dominicale a baissé mais reste à
50 %, y compris chez les jeunes. Les vocations se
maintiennent. Il y a toujours 1400 entrées dans
les séminaires chaque année. En 14 ans, le
nombre des prêtres avait augmenté de 5
000 !
Mais
on remarque l'immaturité des jeunes et leur
désarroi intérieur. Ils sont
écartelés entre les séductions de
l'occident et les valeurs de l'orient. Ils cherchent
quelque chose en entrant au séminaire ou à
l'université. Ils ne savent pas quoi faire.
Jean-Paul II leur disait ce qui est bien et ce qui est
mal. Aujourd'hui, ils cherchent à quelles valeurs
se raccrocher.
LE
MARIAGE INDISSOLUBLE
Benoît
XVI à des couples engagés dans des
mouvements au service de la famille
(26/09/2008).
« A
l'heure actuelle, le drame des couples mariés est
celui des séparations et des divorces. Lorsqu'un
couple entre en crise, de nombreuses personnes lui
conseillent la séparation. Même aux
époux mariés au nom du Seigneur, on propose
le divorce avec facilité, oubliant que l'homme ne
peut pas séparer ce que Dieu a uni »
(Mathieu 19, 6).
En
effet, lorsque la relation dégénère,
les conjoints perdent l'espérance et sombrent dans
la solitude, solitude individuelle et solitude du couple.
Ils perdent la communion avec les autres, avec Dieu et
avec l'Eglise
Alors
il faut que d'autres personnes, des amis
véritables, soient prêts à partager,
dans le plus grand respect, un peu de leur
espérance avec ceux qui l'ont perdue. Ils
deviennent ainsi, au moment de la rupture, la
possibilité concrète pour le couple d'avoir
une référence positive à laquelle se
confier dans le désespoir.
Que
cette aide ne soit pas sentimentale ou velléitaire
mais réaliste et organisée. Pour accomplir
cette mission, ils ont besoin eux aussi de nourrir sans
cesse leur vie spirituelle, de mettre de l'amour dans ce
qu'ils font, pour qu'au contact de réalités
difficiles, leur espérance ne disparaisse pas oui
se réduise à une simple formule.
Comme
l'expérience le montre, la crise conjugale –
nous parlons ici de crises sérieuses et graves –
constitue une réalité à deux faces.
Elle se présente, d'une part, en particulier dans
sa phase aiguë la plus douloureuse, comme un
échec, comme la preuve que le rêve est fini
ou s'est transformé en cauchemar et que,
malheureusement, il n'y a plus rien à faire. C'est
l'aspect négatif.
Mais
il y a un autre aspect qui nous est souvent inconnu, mais
que Dieu voit. Chaque crise, en effet, peut être un
passage vers une nouvelle phase de vie.
Lorsqu'un
couple en difficulté, ou même
déjà séparé, s'en remet
à Marie et s'adresse à Celui qui a fait des
deux « une seule chair », il doit
être certain que cette crise peut devenir, avec
l'aide du Seigneur, un passage de croissance, et que
l'amour en sortira purifié, mûri,
renforcé. Seul Dieu est capable de faire
cela...
Que
la Sainte Famille de Nazareth, à laquelle je
confie les cas les plus difficiles, vous aide dans cette œuvre
apostolique délicate. Que Marie, Reine des
familles, soit à vos
côtés. »
Notre
Dame du Joug, pour les couples en
difficulté : Ne restez pas
seuls !
notredamedujoug.free.fr
Bethsalida
46, rue Nicolas Bataille -49000 Angers
(dans
Feu et Lumière, septembre 2011)
TRANSMETTRE
LA FOI
Beaucoup
de parents constatent qu'ils n'ont pas réussi
à transmettre la foi à leurs
enfants...
Plusieurs
se culpabilisent. Ils pensent que cet échec est de
leur faute. Pourtant, ils ont témoigné de
leur mieux. Beaucoup d'entre eux s'étaient
engagés dans différents mouvements, dans la
catéchèse. Ils se reprochent maintenant de
n'avoir peut-être pas assez prié. Pourtant,
on ne les a pas élevés comme ça. Ils
ne comprennent pas. Et c'est une grande souffrance pour
eux.
Cette
non-transmission de la foi est très
générale en France et dans l'Europe de
l'ouest. Par contre, on la rencontre moins en Asie, en
Afrique et en Amérique, sauf au Canada.
Les
causes sont multiples. Cet échec est lié
à une baisse générale de la pratique
des sacrements, du mariage religieux, d'où la
raréfaction des séminaristes,
etc...
Il
est important de comprendre que ce
phénomène s'inscrit dans un contexte
très général. C'est tout le cadre
social et culturel qui a changé en une ou deux
générations. Avant, on vivant dans un lieu,
un environnement. Les valeurs et les pratiques se
transmettaient automatiquement. Maintenant, en rejetant
le passé, beaucoup de jeunes rejettent
l'Eglise.
Il
faut prendre conscience de tout ce qui a changé
dans la vie sociale. On est passé d'une culture
surtout rurale à une vie urbaine. C'est une
mutation très profonde : le passage d'un
milieu stable, porteur de valeurs que l'on ne discutait
pas, et de coutumes très anciennes, à une
vie de déracinés. On voyage. Tout change.
On est passé de la boutique au supermarché.
Entre temps, l'enrichissement général a
été considérable, d'où le
confort, la consommation et... la crise : on vit au
dessus des moyens. Le niveau de vie a quadruplé en
60 ans. Cela, les jeunes n'en ont pas conscience. Ils
trouvent normal ce qui est nouveau. On ne supporte plus
la gêne.
A
cela s'est ajouté le progrès de la
communication : internet, portable... Le monde est
à portée de la main. On peut dialoguer avec
des inconnus (facebook). C'est une chance mais
également un risque.
Au
plan moral, le changement est grand. Le plaisir est roi.
Le Gender : chacun fait ce qu'il veut. Il n'y a plus
de règles. Tout le monde fait comme ça.
Vagabondage sexuel, contraception, avortement. Au plan du
mariage, ce n'est plus l'engagement qui compte, c'est
l'affectif. Le divorce se répand, le
PACS.
Dans
ce monde en rupture avec le passé, le jeune est
tenté de prendre son indépendance. On veut
faire le contraire de ce qu'on fait les parents. On
laisse l'Eglise qui représente pour eux le
passé. On critique tout, les institutions, et
parmi elles, l'Eglise.
A
cela s'ajoute une forte sécularisation, le
matérialisme, l'athéisme. Les médias
attaquent férocement l'Eglise, avec ses
« dogmes ». Elle est
intolérante, spécialement en
bioéthique où « elle freine la
recherche » ; elle refuse
l'évolution des mœurs. Pour les jeunes,
l'Eglise est désincarnée, les messes sont
ennuyeuses...
Face
à cette agressivité, au fond très
adolescente, beaucoup de parents se sentent
dépassés. Que faire ?
QUELQUES
PISTES
D'abord
s'appuyer sur la présence d'éléments
chrétiens dans la société :
mouvements de jeunes, nouvelles communautés.
Certains parents vont jusqu'à confier leurs jeunes
à des établissements nettement
chrétiens, ce qui suppose des sacrifices
financiers, tout en veillant à ce que leurs jeunes
ne se coupent pas des autres.
Il
faut des pôles visibles : paroisses-centre
avec une belle liturgie, la « messe qui prend
son temps » (Brest, Lille) à
Paris... ; Lyon : groupe Glorious ;
Toulouse Alive, les JMJ, Taizé...
Il
faut une spiritualité : adoration... Mettre
en valeur les grands témoins : Jean Vanier
(l'Arche), Mère Teresa. La coopération en
Afrique, en Asie.
Etre
attentif à un phénomène qui rompt
avec la débâche
générale : les
recommençants, qui n'ont pas peur de se
démarquer des autres.
Il
faut montrer que la foi peut faire vivre de
manière heureuse. Benoît XVI parle de
chrétiens « rayonnants ». Tout
en menant la même vie que les autres, ils restent
attentifs à tout ce qu'il y a de bon partout. Ils
cherchent à voir la présence de Dieu dans
les autres.
Des
parents remarquent que leurs enfants ont la fibre
sociale. D'autres, tout en restant loin de l'Eglise, sont
très intéressés par la Bible et la
question de Dieu. Les parents essaient de tenir leur
rôle de témoins devant leurs enfants en
vivant l'essentiel : l'amour de Dieu et du
prochain.
Ils
sont souvent étonnés de voir que les
mêmes méthodes éducatives ont produit
des effets différents selon les
enfants ...
Surtout
ils prient et confient le reste à Dieu. Ils savent
que la trajectoire spirituelle de leurs enfants ne leur
appartient pas.
ET
POUR CEUX QUI SONT LOIN DE DIEU...
Le
mouvement Monique et Augustin (M. A.) regroupe des
chrétiens de tous âges – hommes,
femmes, religieux... - soucieux de porter dans la
prière un proche qui semble éloigné
de Dieu.
Il
s'appuie sur l'Evangile, la prière et la communion
des saints.
Sainte
Monique pria pendant vingt ans pour la conversion de son
fils. Elle fut exaucée magnifiquement puisqu'il
devint un des plus grands docteurs de
l'Eglise.
Le
mouvement ne comporte pas de réunions. Il est
approuvé par l'archevêque de Rouen et par
plusieurs évêques.
Renseignements
à : M. A. - 1, passage Jouvenet – 76000
Rouen
LE
MARIAGE : UN HOMME ET UNE FEMME
Béatrice
Bourges se
bat contre l'idée de mariage
homo et
l'enseignement du genre au lycée. Elle place le
débat sur le terrain réel : Et
l'enfant dans tout ça ?
En
2007, elle crée l'Association
pour la protection de l'enfance
(wwwprotection-enfance.fr) pour former un rempart contre
l'adoption d'enfants par des couples homo. Puis elle
lance le collectif
pour l'enfance
qui réunit 70 associations.
Elle
dit : si le mariage n'est qu'une reconnaissance
sociale de l'amour, pourquoi ne pas accepter le mariage
à trois (ou quatre, cinq...) ?? Le mariage
c'est la fondation d'une famille. Il n'est pas
envisageable de ne pas offrir à un enfant un
père et une mère.
ET
L'ENFANT DANS TOUT ÇA ?
Ce
qui est idéologique, c'est la volonté
politique d'imposer comme modèle des situations
familiales ou sociales tout à fait marginales
comme ce que présente le gender (« On ne
naît pas femme, on le devient », disait
Simone de Beauvoir). Si nous ne nous définissons
pas par notre sexe
mais par notre sexualité
(nos activités sexuelles), tous nos repères
sont ébranlés. S'il n'y a plus de
modèle à suivre, que faire du petit d'homme
qui ne peut accéder à sa dimension d
'adulte qu'à travers un long processus
d'apprentissage et d'éducation à la vie
sociale et morale ? Si l'enfant n'est qu'un jouet,
une chose dépendant du plaisir des parents, les
parents ont tous les droits et aucun devoir.
Là
où le seul plaisir du compagnonnage de deux
désirs constitue la finalité essentielle de
l'union, les essais, l'expérimentation en
constituent le mode d'accès. La séparation
se fait à l'amiable, dans une totale
déculpabilisation.
D'où
l'augmentation des familles recomposées,
monoparentales, et du nombre d'enfants pris en otages
dans des conflits qui ne les concernent pas.
LE
COUT DU NON MARIAGE
Plusieurs
études ont montré ce que coûtent
à la société les unions
libres.
- Différentes études
de l'INSEE, de l'INED
- Un groupe UMP à
l'Assemblée
- Intervention de Roselyne Bachelot
au cours d'un groupe de travail sur la valorisation
du mariage civil : liste des coûts
économiques, déficit
éducatif
- Terra Nova, groupe de
réflexion proche du PS, parle du coût
engendré par les divorces.
Voir
« Quel avenir pour la
famille ? »
Jacques
Arène - Bayard
La
Vie des AFC – novembre 2011
MARCHE
POUR LA VIE
Le
dimanche 22 janvier aura lieu à PARIS la 7e marche
nationale pour la Vie organisée par le collectif
enmarchepourlavie. Départ place de la
République à 14 h 30
Cette
manifestation attire plus de 10 000 participants. L'an
dernier, trois évêques étaient
présents : Mgr Aillet, évêque de
Bayonne, Mgr Bagnard, évêque de Belley-Ars
et Mgr Lebrun, évêque de St Etienne.
Vingt-trois autres évêques appuient cette
marche, dont le cardinal Barbarin, Mgrs Perrier
(Lourdes), Centène (Vannes), Castet
(Luçon), Cattenoz (Avignon)...
Une
veillée pour la Vie rassemblera, à Notre
Dame de Paris les huit évêques de la
province d'Ile de France.
A
Bordeaux, une marche
pour la Vie,
encouragée par le cardinal Jean-Pierre Ricard, a
rassemblé 2 500 personnes à Bordeaux, le 21
mai dernier.
Une
procession
européenne pour la vie,
organisée par le réseau international
EuroProlife, s'est déroulée à
Strasbourg le 6 juillet dernier. Ce réseau
oecuménique est la Voix
Européenne des Enfants à naître
« Protégez notre Vie ».
Il rassemble des mouvements de 21 nations
européennes.
DIVORCES
REMARIES
En
France, en 2005, il y a eu 283 194 mariages et 155 253
divorces, auxquels il faut ajouter les
séparations, soit plus d'un divorce pour deux
mariages. Le nombre des enfants séparés au
moins d'un parent se situe autour de 2,5
millions.
La
position
ferme de l'Eglise
a été soulevée une fois de plus dans
le courrier des lecteurs de la Croix (14/12/2011).
L'Eglise catholique est accusée de
sévérité intransigeante : pas
d'accès aux sacrements pour les divorcés
remariés.
Évidemment,
personne n'a de solution pour ce problème
douloureux. Peut-être seulement pourrait-on faire
quelques remarques.
- D'abord la séparation
simple est un moindre mal, surtout en ce qui concerne
les enfants.
- L'interdiction du remariage n'est
pas une invention de l'Eglise. Elle est basée
sur la parole même du Christ : Matthieu 19,
3-9 (Mc 10, 2-12).
- Souvent, on évoque la
pratique des Eglises orientales qui autorisent une
bénédiction et l'accès aux
sacrements après une pénitence de sept
années (mais ce n'est pas un nouveau mariage).
En fait, il n'y a pas unanimité. Par exemple,
chez les coptes d'Egypte, le patriarche Chenouda III
est farouchement opposé à cette
pratique, alors que l'administration civile insiste
pour la reconnaissance d'un second mariage. (En
Egypte, il n'y a pas de mariage civil s'il n'est pas
accompagné d'un mariage religieux).
- Peut-être aussi pourrait se
demander quelle était la foi réelle de
ceux qui ont contracté un mariage religieux.
Beaucoup de non pratiquants demandent le mariage
religieux ; mais sont-ils conscients de
l'importance de cette démarche ? Dans le
même courrier de la Croix, un curé disait
que 80 % des mariages ne sont pas des
sacrements : il manque souvent la connaissance
réelle de ce qu'est un engagement à
vie.
- D'autre part, il n'est pas
question de porter un jugement sur les personnes
divorcées. Qui est digne de recevoir la
communion ? Personne. Cependant, comment
s'approcher du corps du Christ si on est en
contradiction avec son enseignements ? Les
divorcés remariés ne sont pas
« excommuniés ». Ils font
toujours partie de l'Eglise. Ils peuvent et ils
doivent prier et participer à la messe, ainsi
qu'aux activités de la
communauté.
- Un divorce pour deux ou trois
mariages. Oui. Mais n'oublions pas tous ceux qui,
malgré les difficultés, tiennent bon. En
défendant le mariage, l'Eglise rend hommage
à la majorité de ceux qui essaient de
résister à l'ambiance
générale qui conseille la
facilité.
Pour autant il ne s'agit
pas d'oublier les tares du mariage traditionnel :
que de mariages arrangés (autrefois...), que
d'enfers conjugaux, que d'enfants brisés, de
violence et d'hypocrisie...
VERS
L'EUGENISME EN FRANCE...
La
révision de la loi bioéthique (mai 2009)
connaît une dérive vers
l'eugénisme.
L'article
L 2131-1 du code français de santé publique
précise : « La femme enceinte
reçoit une information claire et adaptée
à sa situation, sur la possibilité
d'avoir recours, à
sa demande,
à des examens de biologie médicale et
d'imagerie, permettant d'évaluer le risque que
l'embryon présente d'une affection susceptible de
modifier le déroulement de sa grossesse. Quant au
praticien, il doit insister sur le caractère non-obligatoire
de ces examens.
Donc
la loi affirme respecter la liberté des femmes qui
s'opposent au dépistage prénatal. Mais en
demandant au médecin d'informer la femme sur la
possibilité d'un dépistage, la loi peut
faire naître en elle la crainte d'une anomalie chez
son enfant.
On n'est pas loin de l'eugénisme.
De
même, on doit
donner une liste
des associations
spécialisées dans l'accompagnement
des patientes atteintes d'une affection suspecte.
De
plus, le législateur confirme l'obligation
au médecin de proposer
(à toute femme enceinte) – sans obligation
de la part de celle-ci – de recourir au diagnostic
prénatal...
Enfin, un délai de
réflexion d'une semaine est requis avant de
faire une demande d'avortement... (ce n'est pas
trop!).
POUR
UN VOTE DES FAMILLES
Le
professeur Henri Joyeux, président de
l'association « Familles de
France », fait remarquer que le nombre des
personnes âgées ne fait que croître.
Les élus, qui représentent le peuple, sont
tentés de satisfaire en priorité les
demandes de l'électorat senior.
Les
actifs, eux, doivent supporter la charge des enfants
à élever, le poids de la dette publique,
les maladies et la retraite des inactifs.
Par
ailleurs, des millions de personnes mineures ne sont pas
représentées dans la vote des lois qui les
concernant. Or, ces générations jeunes
représentent l'avenir social et économique
du pays. La solidarité entre
générations est menacée par le
vieillissement du corps électoral. Cette situation
est étonnante alors que des personnes majeures,
mais sous tutelle (Alzheimer en particulier) peuvent
être inscrites sur les listes électorales et
votent par l'intermédiaire de leur
tuteur.
Pourquoi
ne pas confier la voix des enfants à leurs parents
ou à leurs tuteurs ? Il s'agirait de
réparer une injustice sociale et de
préparer l'avenir ; donner aux familles un
poids politique conforme à leur importance et
à leur rôle dans la société.
Donc reconnaître le droit des familles et non pas
seulement des individus. Reconnaître aussi que les
mineurs sont des personnes à part
entière.
Il
faut revoir le suffrage universel. Un vote familial
réparerait une injustice et préparerait
l'avenir. C'est le devoir non seulement des associations
familiales mais aussi de tous les mouvements politiques
soucieux du bien commun.
LE
GENDER
CONTRE LA VIE
L'ultra féminisme
voit l'humanité composée de deux classes
antagonistes, les hommes (oppresseurs) et les femmes
(opprimées). La maternité n'est plus la
gloire de la femme mais la source de son
infériorité. La liberté d'avorter
est un absolu.
Le
vrai féminisme admet certaines discriminations ou
violences subies par les femmes. Nous soutenons ces
revendications mais nous refusons tous les
stéréotypes du gender.
Nous
protestons contre la subvention du Conseil
Régional d'Ile de France qui vient de voter une
subvention record de 900 000 à l'Institut Emile du
Chatelet, spécialisé dans les études
du genre.
D'après
l'Actualité de la Vie, novembre 2011
nouveau
mensuel d'Alliance Vita
LES
« FAMILLES HOMOPARENTALES »
(HOMOSEXUELLES) AU PROGRAMME DES
TERMINALES !
Les
enseignants de la spécialité
« droit et enjeux du monde
contemporain » (terminale L) devront faire
référence aux « familles
homoparentales ». « Après
avoir constaté l'absence de définition de
la famille on montrera... qu'elle est devenue
multiforme : biologique, adoptive, monoparentale,
recomposée, homoparentale,
élargie...
Il
n'est plus question de la famille traditionnelle :
un homme, une femme et leurs enfants... « On
court le risque de transformer l'éducation en un
champ de bataille militant », s'est
indigné Hervé Mariton, député
de la Drôme.
Le
gouvernement s'est empressé de souligner que ces
questions de société ne signifient pas une
reconnaissance ou une définition
légale.
La
députée Bérengère Poletti a
proposé un amendement de la loi pour autoriser,
dans une région donnée où il y a le
plus fort taux d'avortements, la pratique des avortements
médicaux gratuits et anonymes près des
adolescentes, sans consultation des parents. Cet
amendement a été invalidé le 11
août par le Conseil Constitutionnel.
GENETHIQUE,
lettre
d'information (gratuite) sur l'actualité
bioéthique
« La
pensée libérale met en valeur les choix
individuels. En ce qui concerne la médecine,
celle-ci est tenue d'obtenir la guérison. Elle a
des comptes à rendre en terme de
rentabilité économique.
En
cas d'échec, la médecine s'oriente vers la
suppression de ceux qui coùûtent trop cher,
donc l'euthanasie.
En
1974, la médecine a tourné le dos au
serment d'Hippocrate en se soumettant à la
dépénalisation de l'I.V.G. Or celle-ci
est le contraire d'un acte médical.
Novembre
2011 : analyse d'une conférence de PierreYves
Gomez
dans
le même
« Généthique », la
polémique sur le Gender
Fondation
Jérôme Lejeune service
Généthique 75742 Paris cedex 75
EUTHANASIE,
NON MERCI
Sylvie
Ménard, cancérologue de 57 ans, avait
toujours approuvé l'euthanasie. Mais soudain elle
découvre qu'elle est atteinte d'un cancer
incurable. Alors tout change. Brusquement, prolonger sa
vie de quelques années devient pour elle un besoin
fondamental. Elle désire vivre sa vie à
fond : « Je suis née une seconde
fois ! ».
Monseigneur
Marc Sillet, évêque de Bayonne :
« Il n'est pas concevable qu'un médecin,
dont la vocation est de soigner les personnes, puisse
s'arroger le droit de supprimer un patient incurable ou
en fin de vie, au nom d'une compassion mal
comprise ».
Christine
Boutin, présidente du Parti Chrétien
démocrate, est candidate pour
l'élection à la présidence. Son but
est de contrer la gauche libertaire et de promouvoir le
lien de l'homme et de la famille, dans l'esprit de la
doctrine sociale de l'Eglise. L'Europe est d'abord une
civilisation, une fraternité entre les peuples, ce
qui suppose la reconnaissance de nos racines
chrétiennes. Pour cela :
- promouvoir la famille,
union d'un homme et d'une femme, fondement de la
société
- donner la priorité à
l'école et assurer aux parents la
liberté dans le choix des
écoles
- faire respecter la dignité
de la personne depuis la conception jusqu'à la
mort naturelle
- favoriser un capitalisme de
responsabilité et d'entreprenariat
- affirmer la
complémentarité des sexes et
dénoncer l'idéologie du
« gender »
- favoriser l'ancrage de la
société dans son histoire
- refonder la cohésion
sociale par une simplification de l'imposition et de
la redistribution
Le
collectif parents-professeurs-responsables s'est
adressé à M. Luc Chatel pour protester
à propos du programme faisant mention de
l'idéologie du gender. Un sondage IFUP du
17 novembre a montré que 76% des Français
affirment que Luc Chatel n'a apporté aucune
solution à la polémique.
Christian
Vanneste (député du Nord) a
créé le groupe Famille et Liberté
(17, rue Dupuis, Paris 6e)
familleliberté@noos.fr
familleliberté.org
Deux
objectifs immédiats :
- ont écrit à Luc
Chatel pour demander un rendez-vous à propos
des nouveaux manuels de biologie. Sans réponse
en octobre.
- une proposition de loi sur les
sites porno, signée par 44
députés
- une pétition sur leur
site.
Les
Associations Familiales Catholiques (afc-france.org –
28, place St Georges – Paris 9e) demandent une
politique familiale avec la promotion du mariage, le
respect des parents, premiers éducateurs de leurs
enfants, le quotient familial, la retraite des parents
ayant choisi d'interrompre leur carrière pour
élever leurs enfants
- mobilisation contre le gender,
auprès de Luc Chatel
- intervention au Conseil
Supérieur de l'Audiovisuel
- participation à on groupe
de travail sur la valorisation du mariage
civil
- rencontre d'élus et de
candidats
ALLIANCE
VITA
L'Alliance
pour les Droits de la Vie, fondée en 1994 par
Christine Boutin, est devenue Alliance VITA dans
un souci de lisibilité, à l'échelon
de l'Europe.
Alliance
VITA, ce sont 700 partenaires actifs dans 57
départements avec une réunion par mois et
visites auprès des élus.
Au
plan national (interventions dans les radios, plusieurs
journaux, dans l'affaire Bonnemaison (euthanasie), contre
le gender, des tournées dans les grandes
villes, etc...
- Aide aux femmes enceintes
sosbebe.org tél 01 42 47 08 67
- Aide aux personnes en fin de vie
sosfindevie.org tél 0145 2308 29
Contre
l'avortement : deux exemples
Sylvie,
20 ans, en faculté. Elle s'est
documentée sur internet pour préparer une
intervention. Elle a montré le drame de
l'avortement et ses conséquences. Elle
était soutenue par une amie. Toutes les autres
filles du cours étaient pour
l'avortement.
Sa
sœur Joëlle a fait la même au
lycée. Deux contre toute la classe.
Bravo !
APPEL
Benoît
XVI a dit, lors de la 44e Journée Mondiale de la
Communication (16 mai 2010) : « Qui, mieux
qu'un prêtre, peut développer, à
travers les nouveaux moyens numériques, une
pastorale qui montre Dieu vivant dans la
réalité quotidienne. Les hommes et les
femmes consacrés qui travaillent dans les
médias ont la responsabilité d'ouvrir la
voie à de nouvelles rencontres en prêtant
attention aux personnes et à leurs besoins
spirituels ».
Parmi
ces besoins, en 2012, il y a la défense et la
promotion de la vie, de la famille et du
mariage, menacés de tous
côtés.
C'est
dans cet esprit que j'ai lancé Prêtres
pour la Vie – pretrespourlavie.free.fr –
Je me suis inspiré des Pretres Pro
Vie-Canada, lui-même créé dans le
sillage de Priests for Life, l'important mouvement
américain, animé par le Père Franck
Pavone.
Depuis
2008, j'ai assuré 4 ou 5 fois par an une
série d'articles et d'annonces. M. Alexandre
Bahout, informaticien, a eu la gentillesse de mettre ces
textes en ligne. Il y a environ 1 000 ouvertures par
mois. C'est modeste mais c'est déjà
ça.
Maintenant,
un ami me suggère de créer une
association. Tout à fait d'accord, à
condition de réunir des volontaires. Quant un
petit groupe de prêtres et de laïcs sera
formé, on verra ensemble comment
avancer.
Donc
j'attends des noms et des suggestions. Prions
à cette intention.
Yves
Jausions
- yves.jausions@wanadoo.fr
|