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Mgr d'Ornellas

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Toute la documentation pour défendre la vie, pour vaincre le mensonge et éviter les drames.

Table des matières

L'ACTUALITE - BREVES INFO - PAROLES DE L'EGLISE - NOTES DES EVEQUES D'AMERIQUE - LES ASSCIATIONS - CE QUE DIT LA SCIENCE - LES LIVRES - DESSIN DE LA SEMAINE - LES ARCHIVES
ACTUALITE NOVEMBRE 2013

DIVORCES REMARIES

Le 22 octobre 2013

Mgr Gerhard Müller, préfet de la doctrine de la foi, a rappelé l’indissolubilité du mariage chrétien basé sur l’engagement de Dieu lui-même. Ce sacrement est confirmé par Jésus-Christ : « Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni » (Mat. 19, 5).

Le divorce ou séparation est possible, mais non pas le remariage. Les Églises orthodoxes admettent une bénédiction pour une seconde union, mais ce n’est pas un nouveau mariage.

Les divorcés remariés ne peuvent pas recevoir la communion. Par contre, ils peuvent et doivent participer à la messe. Ils peuvent également remplir des engagements dans la communauté.

Mais le problème de fond est de savoir s’il y a eu vraiment mariage. Le mariage suppose la foi au Christ. Or, pour beaucoup, la cérémonie est surtout un geste social, l’occasion d’une belle cérémonie. Mais ils n’ont pas vraiment conscience de s’engager pour la vie, et encore moins de penser que Dieu participe lui-même à leur engagement.

Pour beaucoup, l’idée d’un engagement définitif, pour toute la vie, est difficile à envisager.

C’est donc sur le point d’une foi pleine et adulte qu’il faut réfléchir pour chaque cas. Beaucoup de pasteurs pensent que la moitié des mariages, voire davantage, ne remplissent pas les conditions d’un vrai mariage.

La question réelle n’est donc pas semble-t-il celle d’une miséricorde à accorder ou non, mais plutôt celle de la validité du premier mariage en tant que sacrement. Également envisager le pardon nécessaire vis à vis du conjoint, des enfants, etc...

Ce sont tous ces problèmes que devra étudier le Synode sur la famille que veut convoquer le Pape François.

 

L’OBJECTION

DE CONSCIENCE

 

En novembre 2012, le président Hollande avait reconnu aux maires de France le droit de refuser de marier un couple homosexuel au nom de leur conscience.

Or, le 18 octobre 2013, le Conseil constitutionnel a refusé la clause de conscience aux maires qui ne veulent pas célébrer de mariage homosexuel. Son argument : « Le législateur entent assurer l’application de la loi par ses agents et garantir ainsi le bon fonctionnement et la neutralité du service public de l’état-civil ». Autrement dit, les maires n’ont plus le droit de suivre leur conscience. Ils sont passibles de plusieurs mois de prison ferme !

Voir « L’objection de conscience » - L’Évangile de la Vie – 32, cours de la République – 84500 BOLLENE ;

 

 

AU DEPART, LA LOI VEIL ETAIT DISSUASIVE

 

La loi Veil, promulguée le 17 janvier 1975, était dissuasive.

Art. 1

La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie (il est important que l’embryon soit considéré comme un être humain).

Il ne saurait être atteint à ce principe qu’en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi.

Art. 4 – L162.1

La femme enceinte que son état place dans une situation de détresse peut demander à un médecin l’interruption de sa grossesse.

Art. 4 – L162.3

Le médecin sollicité par une femme enceinte en vue de l’IVG doit, dès la première visite :

1) informer celle-ci des risques médicaux qu’elle encourt pour elle-même et ses maternités futures et de la gravité biologique de l’intervention qu’elle sollicite.

2) lui remettre un dossier guide, mis à jour au moins une fois par an, comportant notamment

(a) l’article L162.1 qui limite l’interruption volontaire de la grossesse au cas où la jeune femme enceinte se trouve placée par son état en situation de détresse

(b) l’énumération des droits, aides et avantages garantis par la loi aux mères célibataires ou non, ainsi que les possibilités offertes par l’adoption d’un enfant à naître

(c) la liste et les adresses des organismes et associations susceptibles d’apporter une aide morale ou matérielle aux intéressées.

Art. 4 – L162.4

Une femme placée dans la situation visée par l’article L162.1 doit consulter un établissement d’information, de consultation ou de conseil familial, un service social ou un autre organisme agréé...

Cette consultation comporte un entretien particulier au cours duquel une assistance et des conseils appropriés... lui seront apportés, ainsi que les moyens nécessaires pour résoudre les problèmes sociaux posés en vue notamment de permettre à celle-ci de garder son enfant. A cette occasion, lui sont communiqués les noms et adresses des personnes qui, soit à titre individuel, soit au nom d’un organisme, d’un service ou d’une association, seraient susceptibles d’apporter une aide morale ou matérielle aux femmes et aux couples confrontés aux problèmes de l’accueil de l’enfant...

Art. 4- L162.7

Si la femme est mineure, le consentement de l’une des personnes qui exerce l’autorité parentale... est requis.

Art 4 – L162.8

Un médecin n’est jamais tenu de pratiquer une IVG... Aucune sage-femme, aucun infirmier, aucun auxiliaire médical quel qu’il soit n’est tenu de concourir à une IVG.

.

Comment l’esprit dissuasif de la loi Veil a été détourné

Mais plusieurs amendements successifs ont élargi la loi Veil et ont fait que dans l’esprit des Français, l’avortement est un droit. Tout ce qui est légal est considéré comme légitime et donc conforme à l’éthique.

L’un d’entre eux a reculé de 10 à 12 semaines le délai légal pendant lequel la femme peut subir l’avortement.

Un autre a autorisé l’IVG aux mineures sans l’autorisation des parents.

Désormais, l’IVG est remboursé par la Sécurité Sociale (comme si la grossesse était une maladie).

Tout médecin désireux d’exercer sa clause de conscience doit communiquer le nom d’autres médecins susceptibles de pratiquer l’IVG.

Supprime la possibilité de sanctions pénales pour ceux qui incitent les femmes à l’IVG.

Supprime l’obligation de l’entretien social pré-IVG (sauf pour les mineures).

Retire les dispositions sanctionnant les IVG hors délais.

 

 

Le Mouvement Français du Planning Familial a déclaré dépasser les limites posées par la loi. Par exemple en informant les femmes des possibilités d’avorter dans un autre pays.

La semaine de réflexion prévue par la loi n’est pas rigoureusement respectée.

(25 ans d’histoire du Planning Familial – MFPF – édition Tiercé)

Au départ, l’incitation à l’IVG était un délit. Aujourd’hui, c’est l’inverse : l’action anti-avortement est un délit. Le Dr Dor qui s’était introduit dans un centre IVG et avait donné des petits chaussons à une femme vient d’être condamné à 10 000 € d’amende.

 

 

NOUS NE SOMMES PAS D’ACCORD !

 

« Si c’est l’État – c’est-à-dire, en fait, le parti du pouvoir – qui, au gré des majorités changeantes définit le bien et le mal, le juste et l’injuste, il devient une religion de substitution et dégénère en tyrannie.

Il y a des droits qui sont supérieurs aux lois parce qu’inhérents à la personne humaine. »

Joël-Benoit d’Oriono

Faculté de droit d’Aix en Provence

Avorter après 12 semaines est interdit en France. En Chine et au Japon, on peut avorter à 9 mois ! Suède et Pays Bas : 21 semaines. Royaume Uni : 28 semaines.

« J’ai vu des fœtus respirer dans la poubelle » (Xavier Emmanuelli).

Il faut chercher des solutions aux situations de détresse.

 

CE QU’EST LE SYNDROME POST-AVORTEMENT

 

Il faut dire la vérité. Le syndrome post avortement consiste en un état dépressif et un effondrement des défenses immunitaires. Sentiment de perte ou de vide. Il peut se manifester juste après l’avortement, mais aussi beaucoup d’années après.

« Je n’ai jamais rencontré une femme sans désordre psychologique après un avortement » (Dr Mango, psychiatre à New York).

Ce sentiment est la plupart du temps profondément refoulé ; il peut se manifester par la culpabilité, la mésestime de soi, ou encore colère, dysfonctionnement sexuel, relations affectives perturbées, tendances suicidaires, cauchemars, difficulté à exprimer ses émotions...

70 % des couples se séparent dans les trois mois qui suivent un avortement.

Il y a six fois plus de suicides chez les femmes ayant avorté que chez celles qui ont mené leur grossesse jusqu’à terme.

En fait, la facilité de l’avortement conduit à l’idée de l’enfant-parfait.

 

LES SITES PRO-VIE SERONT-ILS ILLEGAUX ?

Pour tenter de contrer leur influence sur Internet, le gouvernement décide d’ouvrir un site qui promeuve de façon « volontariste » l’avortement.

Le gouvernement a désormais dans le viseur les sites Internet prodiguant une écoute et des conseils aux femmes s’interrogeant sur une interruption volontaire de grossesse. Le vendredi 13 septembre, le Haut Conseil à l’égalité (HCE) a remis à Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, et porte-parole du gouvernement, une série de recommandations pour donner un coup d’arrêt à « la forte influence » de ces sites, qui apparaissent un peu trop « en tête des classements de consultations sur les mœurs de recherche » au goût de cette dernière.

Saisi par la ministre en avril dernier, le HCE, instance consultative rattachée au premier ministre, préconise de créer un site « clair et volontariste » dédié à l’avortement. « Consultable gratuitement, anonymement et en libre-service dans les mairies, les hôpitaux, les établissements scolaires et les lieux de travail », il remplirait deux missions : apporter des « informations pratiques et juridiques indispensables à la réflexion et à l’accès à l’IVG » ; et attirer « l’attention des internautes sur la présence d’information biaisée relative à l’IVG » fournie par les sites mis en cause.

 

L’opposition à l’IVG bientôt illégale ?

Dans son rapport, le HCE suggère : l’ouverture d’un numéro à quatre chiffres « anonyme et gratuit », l’organisation d’une campagne nationale d’information concernant la question du droit à l’avortement.

Largement composée de membres issus d’associations militantes pro-avortement, la commission « Santé, droits sexuels et reproductifs » du HCE développe également plusieurs pistes de réflexion pour « être innovant sans notre quête de recours juridique et dans les initiatives à mener afin d’augmenter l’influence des pro-choix ».

Il s’agirait, par exemple, d’étendre le « délit d’entrave à l’IVG en y incluant « la diffusion d'information fallacieuse et d’un discours ambiguë relatif à l’IVG par le biais d’un site Internet ou d’un appel téléphonique ». « Une information volontairement tronquée sur un site ou un discours ouvertement contraire à la liberté qu’a toute femme d’interrompre une grossesse (…) pourrait constituer une entrave psychologique », estime le rapport.

Dans cette logique, toute opposition à l’avortement pourrait tomber dans l’illégalité...

Alliance Vita, qui anime le site SOS bébé, dénonce l’engagement idéologique du gouvernement « qui entend mettre en avant des associations militantes, comme le Mouvement français pour le planning familial, qui va jusqu’à proposer d’avoir recours à des avortements illégaux hors délai ».

« Les femmes ont droit à une information complète (…) et à des espaces de parole qui ne se focalisent pas uniquement sur l’avortement. Car derrière chaque situation, sont soulevées des questions intimes sur la relation amoureuse, la maternité, la paternité, l’influence de l’entourage, sans oublier les préoccupations matérielles.

 

Famille Chrétienne 31/10/2013

 

 

L’EMBRYON EST UN DE NOUS

 

Chacun de nous a été d’abord un embryon. L’embryon est déjà un être humain. Or, des laboratoires pharmaceutiques détruisent des embryons au profit de la recherche, alors qu’il existe d’autres moyens, grâce aux cellules adultes et aux cellules du cordon ombilical. Mais des sommes considérables sont en jeu.

Au plan de l’Europe, la campagne UN DE NOUS a été lancée cet été.

Le pape François a encouragé cette initiative européenne, le 12 mai 2013, au cours de la Marche pour la Vie à Rome. « L’embryon n’est pas une ‘denrée jetable’ ».

Il s’agit d’une campagne de signatures destinée à stopper le financement conduisant à la destruction d’embryons humains. Une Initiative Citoyenne Européenne est un nouvel instrument de démocratie participative permettant aux citoyens de base d’agir sur un sujet donné. Cette campagne a reçu un million 200 signatures grâce aux efforts de nombreux groupes, en particulier la Fondation Jérôme Lejeune, Alliance Vita, le Comité protestant évangélique pour la dignité humaine, etc...

L’Italie est venue en tête avec 354 000 signatures, puis la Pologne, 159 000. La France n’a pu réunir que 85 000 signatures, puis l’Espagne 34 000.

La Commission Européenne et le Parlement seront obligés de tenir compte de cette campagne et de recevoir ses porte-parole.

 

LE COMITE D’ETHIQUE REMANIE

 

Le Comité Consultatif National d’Éthique, fort de 39 membres, a reçu, le 22 septembre 2013 l’arrivée de 15 nouveaux membres. Parmi eux, cinq ont été nommés par François Hollande parce qu’ils ont la même sensibilité progressiste que lui. « Plutôt que de changer d’avis, il a préféré changer le Comité d’éthique », dit Jean Leonetti. Le Comité représente différents courants philosophiques plutôt favorables à la pensée laïque, mais les représentants des cultes ont été simplement exclus.

En juillet, le Comité avait recommandé de ne pas légaliser l’euthanasie ni le suicide assisté. Mais il admettait la sédation en cas de phase terminale. Ce qui est une forme d’euthanasie qui ne dit pas son nom.

Sur ce sujet de la fin de vie, des États généraux menés par 30 citoyens tirés au sort (?) discuteront prochainement pendant quatre semaines et, ensuite, présenteront des propositions.

L’autre sujet sensible auquel le Comité devra réfléchir sera la Procréation Médicale Assistée pour les couples homme-femme, avec donneur étranger anonyme. Ensuite sera discuté le projet de permettre la PMA au couples de femmes.

Autre projet sensible : la gestation pour autrui (GPA) à destination des couples homosexuels masculins.

 

 

 

UN VOTE REGRETTABLE SUR L’UTILISATION DES EMBRYONS

16 JUILLET 2013

 

Les chercheurs affirmaient que le maintien de l’interdit décourageait l’industrie pharmaceutique et la France prenait du retard dans la compétition internationale.

L’opposition parlementaire a regretté que le débat ait été engagé « en catimini » et « en plein été ». Le Comité national d’éthique avait défini l’embryon comme « une personne humaine potentielle ».

Ne peut-on pas laisser tranquille les embryons, alors que les chercheurs disposent désormais de cellules souches adultes reprogrammées ?

Le 16 juillet, l’Assemblée Nationale a modifié la loi concernant l’utilisation des embryons surnuméraires fécondés in vitro. Les cellules de ces embryons peuvent guérir certaines maladies.

La majorité précédente avait maintenu l’interdiction de principe, assortie de plusieurs dérogations, de sorte qu’on n’empêchait pas le progrès. Le principe d’interdiction affirmait clairement que l’embryon est un être humain qu’il faut respecter en raison de sa dignité.

Par ailleurs, d’autres méthodes, comme l’utilisation du sang du cordon ombilical, ou de la moelle osseuse, comme l’ont montré des chercheurs italiens, peuvent obtenir le même résultat.

Mgr d’Ornellas regrette le vote de l’Assemblée : « Il aurait fallu organiser un débat ». L’autorisation exalte la technique scientifique mais oublie l’éthique. Elle ouvre, pour une première fois, une brèche dans notre droit construit sur le respect de la dignité. Nul n’est une personne dans avoir été d’abord un embryon.

Cependant, la résistance éthique des embryons humains – dans leur grand silence – se dresse devant nos consciences, plus puissante que l’apparente force juridique ou scientifique. Ils semblent gémir : « Pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ».

 

UN TRESOR PROMETTEUR : LE SANG DU CORDON

PAS BESOINN DE DETTRUIRE DES EMBRYONS

Jeanne Emmanuelle Hutin

Ouest France du 20/10/2013

 

C’est en 1988, en France, que le professeur Éliane Gluckman découvre que les cellules souches contenues dans le sang du placenta peuvent soigner des maladies.

Au cour de ces années, on découvre que ces cellules souches peuvent produire des globules rouges et blancs et combattre les maladies du sang, comme la leucémie. On apprend aussi à les transformer en d’autres cellules : du cœur, du foie, du cerveau... si bien que l’on s’interroge : ne peuvent-elles pas lutter contre les maladies de Parkinson, de Alzheimer ? Aujourd’hui, en France, plus en plus de femmes sont informées et font ce don.

On peut regretter qu’en France la question de la recherche sur les cellules souches contenues dans le sang du cordon ombilical ait été occultée par le débat sur la recherche sur les embryons. Comment ne pas ouvrir les yeux ni s’émerveiller de ces trésors prometteurs ? Ils sont à notre portée et ne posent aucun problème éthique, contrairement à la recherche sur les embryons humains.

 

IL FAUT RESISTER !

Ludovine de la Rochère a été propulsée à la tête de la « Manif pour tous ». Mère de famille de quatre enfants, ancienne chargée de la communication pour la Conférence des Évêques de France, elle occupe le poste de la communication de la Fondation Jérôme Lejeune.

Elle a présidé l’université de la Manif pour Tous au parc floral de Vincennes les 14 et 15 septembre : 1 400 participants, 70 intervenants, 48 forums.

L’enjeu était de structurer le mouvement qui, pour le moment, fonctionne dans lieu de travail. Des adhésions (15 à 75 €) permettront au mouvement d’agir. Il faudra un avocat, un directeur administratif et financier, des graphistes, des animateurs.

Les deux objectifs sont clairs : défendre le mariage homme-femme et lutter contre la théorie du gender.

Un « Grenelle de la famille » se tiendra partout en France en différents collèges : administrations, collectivités, associations, familles. Un plan Vigi-Gender permettra aux parents et aux éducateurs de veiller auprès des enfants. Si c’est nécessaire, de nouvelles manifestations massives seront lancées.

N’oublions pas la Marche pour la vie le 19 janvier 2014.

 

LES VEILLEURS INQUIÉTÉS PAR LA POLICE

Contre la loi Taubira, de nombreuses manifestations déclarées à la préfecture ont eu lieu à Paris et en province.

Mais une nouvelle génération de manifestants est née avec les Veilleurs. Les uns se nomment les Veilleurs assis avec leurs bougies, les autres, les Veilleurs debout, silencieux lors des déplacements de ministres, d’autres encore, les Veilleurs à genoux.

Tous ces manifestants, spécialement les Veilleurs debout, agacent prodigieusement le ministre de l’Intérieur. Placés à quelques mètres les uns des autres, ils refusent de se disperser. Face à leur obstination, les CRS sont intervenus brutalement. « Le refus de se disperser constitue un trouble à l’ordre public. Nous pouvons les interpeller et les garder à vue ».

La plupart ont quitté le commissariat sans être inquiétés. Sur 200 placés en garde à vue, 20 ont déférés à la justice. L’un d’entre eux, Nicolas Buss, a été condamné à quatre mois de prison dont deux fermes, et à une amende de 200 €.

Devant de pareils faits, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a rappelé la France à l’ordre, le 27 juin, pour « usage disproportionné des forces de l’ordre », en particulier l’usage de gaz lacrymogènes. La France est pointée du doigt.

Le Parti Populaire Européen et le European Center for Law and Justice ont organisé au Conseil de l’Europe une audition publique en présence de Ludovine de la Rochère, de Béatrice Bourges et des représentants des Veilleurs.

 

 

LA FONDATION JEROME LEJEUNE VICTIME D’UNE AGRESSION

 

Le 4 août, des militants d’Act-Up se sont attaqués au siège de la Fondation Jérôme Lejeune, 37, rue des Volontaires (15e), où travaille Ludovine de la Rochère. Des éclaboussures de faux sang ont été projetées. Évidemment, les auteurs de l’agression avaient prévenu l’agence France Presse qui s’est déplacée avec des caméras pour donner le maximum de visibilité à leur action.

La Fondation poursuit deux buts : pousser la recherche fondamentale concernant les causes de la trisomie 21 ainsi que des autres anomalies, et ensuite essayer de soigner les personnes atteintes par ces handicaps. La Fondation est évidemment solidaire de tous ceux qui défendent la vie, contre l’avortement et l’euthanasie.

La Fondation publie différents livres ainsi que la lettre de la Fondation Jérôme Lejeune : abonnement 4,50 € (37,rue des volontaires – 75725 Paris cedex 15 – tél 07 44 49 73 30).

 

LA NOUVELLE RELIGION DE VINCENT PEILLON

« Il faut que nous inventions, pour établir la République, une spiritualité, une religion spécifique » (La Révolution française n’est pas terminée).

« La laïcité française est... la recherche permanente, incessante, obstinée de la religion qui pourra réaliser la Révolution... politique, morale, sociale, spirituelle. Il faut pour cela une religion universelle : ce sera la laïcité. Il lui faut aussi son temple ou son église : ce sera l’école. Enfin, il lui faut son nouveau clergé : ce seront les hussards noirs de la République » (une religion pour la République).

« C’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qu’opère, dans l’école et par l’école, cette nouvelle Église, avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi ».

« Il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel » (Le Figaro). Quand l’État empiète sur la responsabilité éducative des parents, il devient totalitaire. Il nie la culture par l’an-alphabétisation généralisée des masses qui coupe notre peuple de ses racines en rendant impossible l’accès à son passé.

J-Pierre Maugendre – Renaissance Catholique

 

LES CECOS

des usines à enfants

ou l’enfant à tout prix

 

En 1976 ont créés en France des Centres d’Étude et de Conservation des Œufs et du Sperme. Il y en a 20 aujourd’hui.

Au départ, il s’agissant de faciliter la fécondation à l’intérieur du couple, ce qui était une opération strictement médicale. Le problème éthique était que sur les embryons issus de l’éprouvette, il fallait éliminer les moins vigoureux. Aujourd’hui, on ne sait plus quoi en faire. Est-ce que ce ne sont pas des êtres humains ?

Mais très vite on en est arrivé à stocker in vitro du sperme de donneur anonyme étranger au couple. Par là, on aboutit à un mariage à trois, par technique interposée. Notons qu’en Italie ce dont est interdit.

Le problème éthique a été mis en évidence lorsque des enfants sont devenus adultes. Quelques uns ont attaqué le contre médical et exigent de connaître leur origine.

Aujourd’hui, les responsables de CECOS sont affrontés à des problèmes qui ne relèvent plus de la médecine :

1. il faut 17 embryons pour obtenir une naissance - que faire des millions d’embryons surnuméraires non implantés ?

2. ce n’est pas à l’équipe médicale de choisir le donneur pour tel cas ; couleur de la peau, taille, etc...

On pourrait citer des exemples ahurissants : une mère noire donnant naissance à un enfant blond.

« Cette responsabilité outrepasse notre rôle. Quand je demande au donneur s’il accepterait de ne pas cacher son identité à l’enfant, la plupart répondent : Non », témoigne Louis Bujan, président de la fédération des CECOS.

Certains proposent de lever l’anonymat des gamètes, comme cela se passe en Allemagne, Angleterre, Autriche, Pays-Bas, Suisse...

Mais aujourd’hui, le problème se complique avec la revendication des couples de femmes homosexuelles : grâce au don de gamètes, les enfants auront deux mères et un père inconnu.

Quant au don d’ovocytes, il se répand de plus en plus. Il suppose cinq consultations, un traitement et une mini-opération.

En France, en 2011, il y avait 1 806 couples en attente de don d’ovules alors qu’il y avait seulement 409 femmes ayant fait do d’ovocytes. Il y a pénurie...

Pour l’instant, en France, le don de gamètes et d’ovocytes est gratuit. Certains proposent d’introduire la rémunération, comme encouragement. Mais alors on risque de tomber dans la logique de marché, comme cela se passe dans certains pays.

 

Conclusion

Dans nos pays, on fabrique des enfants grâce à des techniques de plus en plus sophistiquées. On n’est plus loin du « Meilleur des mondes » (Pocket)...

En 1931, il y a moins d’un siècle, Adlous Huxley imaginait une civilisation basée sur des techniques de reproduction standardisées.

La culture in vitro (déjà) permettrait de créer par sélection une élite dirigeante. Les castes inférieurs seraient issues d’un seul œuf. Des milliers d’ouvriers, rigoureusement semblables, exécuteraient des tâches mécaniques. Et les derniers humains « sauvages » seraient cantonnés dans des réserves. Que Dieu nous préserve du « meilleur des mondes »...

 

 

 

SE FAIRE AVORTER N’EST PAS FACILE

En France, le nombre des IVG reste stable : 220 222 par an.

Mais en dix ans, 130 centres ont été fermés pour cause de restructuration des hôpitaux, les équipes insuffisantes. L’orthogénie n’est pas une spécialité attractive (§). D’où un afflux dans les autres centres et certains départs à l’étranger.

Le Haut Conseil à l’égalité des femmes et des hommes a remis des propositions à la ministre Najad Vallaud Belkacem : « Il nous paraît important de dé-stigmatiser l’IVG, de normaliser ce droit. Les femmes ne doivent plus se sentir obligées de se justifier. Il faudrait supprimer, dans le Code de Santé Publique, la mention « dans une situation de détresse », dit Me Françoise Laurent, ex-présidente du Planning Familial. Elle propose également de supprimer l’obligation de 7 jours de réflexion entre les deux consultations avec le médecin. Enfin il faut mieux former les étudiants et professionnels et augmenter la rémunération des médecins (Ouest-France du 7/11/2013).

Il ressort de ces 40 propositions que l’opinion publique reste défavorable en face de l’IVG. Quant à présenter l’IVG comme un droit, c’est une affirmation qui ne repose sur rien. La loi Veil, qui est toujours en vigueur, en fait une exception pour des situations de détresse : « La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie ». L’IVG reste un meurtre, seulement toléré par la loi civile française.

Le texte passe sous silence la possibilité d’accouchement sous ", avec prise en charge par la DDASS, et éventuellement l’adoption. Il ne mentionne pas les structures d’accueil des futures mères dans différents établissements publics ou privés. Pour ces derniers, on connaît les Maison Tom Pouce, Magnificat, Choisir la Vie, Mère de Miséricorde... Citons aussi les différents sites pro-vie qui sont les premiers placés sur Google. Un peu partout, il y a des initiatives locales pour les femmes enceintes en difficulté.

Enfin, le rapport oublie de mentionner le plus important, c’est-à-dire l’éducation des jeunes à une sexualité responsable.

Les évêques de France ont constitué une commission qui s’est d’abord penchée sur l’étude de la situation sous ses différents aspects. Elle a constaté en particulier la croissance du nombre d’avortement chez les adolescentes. L’Église ne condamne personne mais elle est sensible aux angoisses des femmes laissées à elles-mêmes avant une IVG, et aux souffrances de celles qui ont subi l’intervention.

Après ce premier regard sur la réalité, la commission va chercher l’an prochain à préciser quelles sont les actions à encourager.

 

 OUI A DIEU

OUI A LA VIE

Le dimanche 16 juin, le pape François a dit « Oui à la Vie » à l’occasion de la Journée Evangelium Vitae, célébrée devant 100 000 personnes réunies sur la place St Pierre.

« Dieu est le vivant. Jésus nous apporte la vie de Dieu. Il nous encourage et nous redonne vie. Son message est l’Évangile de la vie, un hymne au oui à Dieu.

Malheureusement, au Dieu vivant, les hommes substituent des idoles humaines et passagères porteuses d’esclavage et de mort. »

Le pape a repris le même thème lors de son voyage à Assise, dans la salle où St François s’est dépouillé de ses vêtements. Il faut trancher entre le Christ et l’esprit du monde. Pour cela, refuser la « mondanité ».

« La mondanité consiste à s’abaisser au niveau d’une société éthique dont le seul but serait la promotion de la prospérité humaine. C’est un humanisme subtil. »

« L’esprit du monde, c’est un christianisme sans croix, sans Jésus, sans dépouillement, et finalement inhumain face aux détresses. La mondanité spirituelle tue l’âme, tue les personnes. » Et le résultat ce sont les enfants empêchés à naître par l’avortement. Et le pape de rappeler aussi le drame des noyés de Lampedusa.

« Notre Seigneur recherche notre fidélité même au milieu des épreuves. »

Au sujet du mariage, le pape a rappelé que c’est une vraie vocation, comme le sont le sacerdoce et la vie religieuse. Deux chrétiens qui se marient ont reconnu l’appel du Seigneur à faire une seule chair, une seule vie. Avec la grâce de Dieu, on peut partir en sécurité. On peut tout affronter ensemble.

« Pensons à nos parents, à nos grands-parents. Ils se sont mariés dans des conditions beaucoup plus pauvres que les nôtres. Où trouvaient-ils la force ? Dans la prière, dans la certitude que le Seigneur était avec eux, que la famille est bénie de Dieu par le sacrement de mariage. »

« Le père et la mère doivent partager la Parole de Dieu avec leurs enfants. Si leur cœur n’est pas réchauffé par la Parole, comment peuvent-ils réchauffer le cœur des autres ? »

« Le mariage est pour toute la vie. Combien de fois les prêtres – et moi-même je l’ai plusieurs fois entendu – entendent des couples dire : « Nous resterons ensemble aussi longtemps que durera l’amour, quand ce sera fini, nous nous séparerons ».

« Cela c’est l’égoïsme. C’est oublier que le mariage c’est « une seule chair ». Jésus ne nous a pas sauvés de manière provisoire. Il nous a sauvés définitivement. N’ayez pas peur de faire des pas définitifs. Faites confiance : le Seigneur ne vous laisse pas seuls. Faites-le entrer dans votre maison comme quelqu’un de la famille. Il vous soutiendra toujours. »

A Rio, le 27 juillet, le pape avait exhorté une assemblée composée d’évêques, de prêtres, de religieux et de séminaristes, à promouvoir la culture de la rencontre. Il faut accepter celui qui est différent. « Aujourd’hui, dans beaucoup de milieux, s’est développée une culture de l’exclusion, une culture du rebut. Il n’y a pas de place pour l’enfant non voulu. Il n’y a pas de place pour l’ancien ; pourtant, les personnes âgées ont la sagesse de la vie, la sagesse de l’histoire, la sagesse de la famille. Et nous avons besoin de cela.

On n’a pas le temps de s’arrêter avec le pauvre de la rue. Exclusion des jeunes sans emploi. Ils n’ont pas l’expérience de la dignité gagnée par le travail.

« Ayez le courage d’aller à contre-courant de cette culture maniaque de l’efficacité, de cette culture du rebut. La rencontre et l’accueil de tous, la solidarité et la fraternité sont les éléments qui peuvent rendre notre civilisation vraiment humaine. »

Le 24 juin, le pape s’adressait aux jeunes : « N’ayez pas peur d’aller à contre-courant quand on veut vous voler votre espérance, quand on vous propose des valeurs qui sont avariées. En avant, soyez courageux et allez à contre-courant ».

Notre pape, dans sa vie en tant que curé, puis archevêque à Buenos Aires, était très attentif aux personnes souffrant d’une situation difficile. « Je vois l’Église comme un hôpital de campagne après une bataille. Il est inutile de demander à un blessé grave s’il a du cholestérol.. Nous devons soigner les blessures. Ensuite nous pourrons aborder le reste ». Autrement dit, aimons les personnes sans les juger.

Le pape ne préconise pas pour autant le relativisme moral. Il ne s’agit pas de dire que les blessures ne sont pas des blessures, que les fautes ne sont pas des fautes. « Les ministres de l’Église doivent être miséricordieux, prendre soin des personnes, les accompagner, comme le bon Samaritain qui relève son prochain. Dieu est plus grand que le péché. »

Le 13 octobre, anniversaire de la dernière apparition de Fatima, il a consacré le monde au cœur immaculé de Marie. De nombreux diocèses se sont associés à cette prière du rosaire.

Contre le rationalisme et l’humanisme sans Dieu trop présents en Europe, le pape François rappelle l’efficacité invisible de la prière, en particulier celle du Rosaire, ce « fouet du démon ».

Il nous en a donné une démonstration éclatante : alors que la France et les États-Unis s’apprêtaient à déclencher une opération militaire en Syrie, il a pris l’initiative d’une veillée de prière mondiale le 7 septembre. Et, aussitôt, comme par miracle, une proposition de la Russie a tout arrêté.

La Vierge à Fatima avait annoncé : « A la fin, mon cœur immaculé triomphera ».

 

Rome

Mgr d’Ornellas (archevêque de Rennes), présent à Rome le 16 juin à l’occasion de la journée sur la Vie « Evangelium Vitae), a expliqué la position de l’Église en matière de respect de la vie. La technique doit être au service de la vie et non pas un moyen afin de la maîtriser. La vie est un don de Dieu. On la reçoit ; on ne cherche pas à la maîtriser selon nos désirs.

 

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