- Benoît
XVI
- Choisir la vie
- La grande défection du christianisme en Occident, au
cours des cent dernières années, s'est
réalisée au nom de l'option pour la vie.
- On a dit -je pense à Nietzche, mais aussi à
bien d'autres - que le christianisme est une option contre la vie.
Avec la Croix, avec tous les commandements, avec tous les "non"
qu'il nous propose, il nous ferme la porte de la vie. Mais
nous
nous optons finalement pour la vie en nous
libérant de la Croix, en nous libérant de tous ces
commandements et de tous ces "non".
- Il devient visible qu'une société qui exclut
Dieu, précisément pour avoir la vie, tombe dans une
culture de mort. C'est en voulant la vie qu'on dit "non" à
l'enfant, parce qu'il enlève quelque chose de ma vie. On
dit "non" à l'avenir pour avoir tout le présent. On
dit "non" tant à la vie qui naît qu'à la vie
qui souffre et qui va vers la mort. Cette culture apparente de la
vie devient la culture de la mort.
- Quant à nous, nous faisons l'option pour la vie.
"Ecoute les commandements que je te donne : aimer le Seigneur ton
Dieu, marcher dans ses chemins, garder ses ordres, ses
commandements et ses décrets. Alors tu vivras"
(Deuteronome).
- En donnant la vie, et en ne la prenant pas, nous pouvons la
trouver. C'est le sens dernier de la Croix. Le cur de notre
pastorale c'est faire une option pour la vie, renouveler la
relation avec Dieu qui nous donne la vie.
Benoît
XVI
DC 16 avril
2006
- -=-=-=-
- Le 20 avril 2008, Benoît XVI à New York a
invité les jeunes à prendre publiquement la
défense des plus faibles parmi les humains, les enfants non
encore nés dans le sein maternel.
- Lueur d'espoir 1456
- Utilisation des embryons
- Les nouveaux problèmes qui apparaissent avec, par
exemple, la congélation des embryons humains, la
réduction embryonnaire, le diagnostic
pré-implantatoire, les recherches sur les cellules souches
embryonnaires et les tentatives de clonage humain, montrant
clairement que, avec la fécondation artificielle
extra-corporelle, on a brisé la barrière
élevée pour protéger la dignité
humaine.
- Lorsque des êtres humains, au stade le plus faible et
le plus fragile de leur existence, sont
sélectionnés, abandonnés, tués ou
utilisés comme un simple matériel biologique,
comment nier que l'on remet en question le concept de
dignité de l'homme ?
Benoît XVI devant
la Congrégation pour la doctrine de la
foi
Documentation catholique
6 avril 2008
-
- Une société qui ne réussit pas
à accepter les souffrants et qui n'est pas capable de
contribuer, par la compassion, à faire en sorte que le
souffrance soit partagée et portée aussi
intérieurement, est une société cruelle et
inhumaine.
Benoît
XVI
à
l'Académie Pontificale pour la Vie
-
-
- Benoît XVI défend le droit des pharmaciens
à l'objection de conscience
- "L'objection de conscience est un droit vous permettant de
ne pas fournir des produits ayant pour but par exemple
l'avortement et l'euthanasie."
- Ce droit à l'objection de conscience n'est pas
reconnu en Italie.
- Benoît XVI souligne la responsabilité de faire
connaître les "implications éthiques" de la prise de
tel médicament.
- "En tant qu'intermédiaires entre le médecin
et le patient, les pharmaciens doivent réfléchir
à leur rôle éducatif auprès des
patients, afin que les médicaments remplissent
véritablement leur rôle
thérapeutique."
-
-
- PAROLES
D'EVEQUES
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- Une société ne doit pas décider qui
doit vivre et qui doit mourir, et si telle vie vaut la peine
d'être vécue.
- Mgr Dominique Rey
- évêque de Fréjus-Toulon
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- Ce qui est en jeu, c'est la valeur que nous accordons
à notre humanité même
La dignité
n'est pas une variable, fonction de notre état de
santé physique ou mentale, de notre âge, de notre
fortune ou de n'importe quoi. Elle nous est donnée avec la
vie, elle est inaliénable.
- Mgr Roland Minnerath
- Archevêque de Dijon
- DC 20 avril 2008
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- Comme dans toutes les situations que nous ne
maîtrisons pas, nous demandons que le principe de
précaution soit appliqué et donc que l'embryon soit
protégé par un statut juridique.
Entretien du Cardinal
André Vingt-Trois
avec le magazine
Pèlerin
DC 20 avril
2008
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- JE VIS PARCE QUE QUELQU'UN M'AIME
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- A la Casa del Carita dont s'occupe un prêtre, deux
religieuses et 50 volontaires, Patrizia, victime d'un
anévrisme, ne peut plus ni bouger ni parler. Elle
communique par un mouvement des paupières et un ordinateur.
Sur un foulard où repose sa tête, est imprimé
: "Je vis parce que quelqu'un m'aime".
- Nous avons la responsabilité d'annoncer
l'espérance. La modernité ne doit pas nous faire
peur. "Nous sommes des citoyens de ce monde et non des demandeurs
d'asile (Cardinal Danneels).
Cardinal Jean-Louis Tauran
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