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SORTIR DE LA DEPENDANCE PORNO

Toute la documentation pour défendre la vie, pour vaincre le mensonge et éviter les drames.

Table des matières

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ACTUALITE JUILLET 2010
9 SOIREES SUR LA BIOETHIQUE
L'Alliance pour les Droits de la Vie a organisé des soirées à Bordeaux, Marseille, Toulon, Nice, Nancy, Reims, Rouen, Dijon et Paris. Partout il y a eu beaucoup de demande.
 
 
NAITRE OU NE PAS NAITRE
La traque des handicaps devient la priorité. D'où la multiplication des examens. La grossesse heureuse fait place à la grossesse anxiogène. La femme déjà fragilisée par son état est soumise à des contrôles de plus en plus nombreux, source d'angoisse. Souvent les femmes se plaignent d'un excès de médicalisation. Plus grave, nombre de césariennes (et d'épisiotomies = incisions de la vulve) sont injustifiées (dit le Collectif inter-associatif autour de la naissance, associé à l'UNAF).
 
Beaucoup de jeunes mères déplorent aussi la faiblesse du suivi après la sortie de la maternité.
 
A l'inverse, un couple sur dix privés d'enfant suit un traitement pour infertilité. Le recours à la procréation médicalement assistée est suivi d'un résultat positif. Quant à ceux qui ont recours à des procédés artificiels, la procréation devient une épreuve à cause de l'intervention d'une tierce personne dans l'intimité conjugale. Pour 280 000 embryons conçus in vitro, il y a 14 500 naissances. Beaucoup se conclut par un échec.
 
 
Adoption
 
25 000 couples sont en attente d'adoption. Mais très peu d'enfants sont confiés à l'adoption, pendant que 220 000 femmes subissent l'avortement.
 
Finalement, cette tournée a été un succès. Elle a réuni 4500 personnes au-delà des espérances. Des équipes nouvelles vont naître dans le sud.
 
 
COLLOQUE A BOLLENE
 
Les 15 et 16 mai, la Famille missionnaire "L'Evangile de la Vie" de Bollène (84), animée par le Père Lelièvre, a réuni pour un colloque des personnalités éminentes. Parmi elles, Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Mgr Cattenoz, archevêque d'Avignon, Pierre-Olivier Arduin (Commission bioéthique du diocèse de Toulon), Marc et Sabine Poujade (Mère de Miséricorde), Caroline Roux (Alliance pour les Droits de la Vie), Cécile Edel (Choisir la Vie), Mgr Suaudeau (Académie Pontificale pour la Vie)…
 
 
 
LES CHANTIERS-EDUCATION ONT 20 ANS !
 
Les Chantiers-Education ont été lancés il y a 20 ans par les Associations Familiales Catholiques. Ce sont des groupes de mamans qui se réunissent chaque mois autour d'un thème concernant l'éducation. Cette formule connaît un succès grandissant, avec près de 600 groupes représentant 4 600 familles.
 
Le 20 janvier dernier, un colloque aux Bernardins a étudié la collaboration de tous les groupes éducatifs (école, mouvements de jeunesse, clubs de sport, musique, etc..;) avec les parents, premiers éducateurs.
 
A F C 28 Place St-Georges 75009 Paris
afc-france.org
Tél. 01 48 78 81 61
 
Les Chantiers-Education existent aussi à Londres, Bruxelles, Francfort, Singapour… S'il n'y en a pas dans la ville où vous êtes arrives, contactez Xavier Artur
etranger@afc-france.org
 
et n'hésitez pas à en lancer un vous-même là où vous êtes !
 
 
CONTRACEPTION ET AVORTEMENT
 
De nombreux travailleurs sociaux et psychologues attirent notre attention sur le désarroi de nombreuses femmes devant une grossesse inattendue. La femme éprouve un sentiment d'insécurité et de culpabilité devant le regard social. La grossesse est considérée comme impossible par l'opinion qui a entière confiance dans les contraceptifs.
 
Tout se passe comme si l'utilisation massive des moyens de contraception débouchait sur un recours accru à l'avortement en cas d'échec. L'espoir de certains personnes qu'il résulterait de la loi de 1975 un nombre d'avortements moins nombreux s'est soldé par un échec tragique.
 
Le respect dû à la vie n'existe plus. Il est remplacé par le " droit à l'avortement ". Ce n'est plus la détresse de la femme qui est reconnue et accompagnée, c'est la vie nouvelle qui est accusée comme étant la cause de la détresse.
Choisirlavie.fr Janvier 2010
 
 
 
INFORMER
 
L'obligation d'informer a été supprimée par la loi Aubry de 2001.
 
Une responsable d'un accueil social pour femmes enceintes en difficulté témoigne :
 
Dans mes différentes rencontres avec les filles enceintes en difficulté, j'ai été frappée par ce constat : elles vont demander de l'aide dans les organismes de planification familiale. Or l'unique solution proposée pour résoudre le problème de leur grossesse est l'avortement, on le présente comme quelque chose d'aussi simple que d'arracher une dent, ou retire un grain de beauté.
 
Elles ne sont pas informées sur la gravité de l'acte, ni des terribles conséquences physiques et psychologiques, pour elles-mêmes et pour l'enfant qu'elles portent.
 
D'où la nécessité d'indiquer aux femmes consultant en vue d'une IVG la liste des aides aux femmes enceintes et aux futures mères.
 
L'Alliance pour les Droits de la Vie vient de publier son propre guide.
 
 
 
APPEL AU DROIT A L'INFORMATION
 
Il nous paraît urgent d'établir un véritable droit à l'information, notamment sur les aides pour accueillir la vie, et de lancer un vaste réseau social d'accueil et d'orientation pour l'accueil de la vie, premier pas vers une plus grande liberté et dignité de la femme.
 
Soutenez la pétition pour promouvoir auprès du gouvernement le droit à l'information des femmes enceintes.
enmarchepourlavie.info
choisirlavie@choisirlavie.org
 
ou encore soutenir la campagne de l'ADV pour promouvoir les droits des femmes enceintes
auxlarmescitoyennes.org
 
Lancer des micro projets de solidarité locale par l'écoute et l'aide des femmes confrontées aux contraintes morales et matérielles. Au besoin les orienter vers un lieu d'accueil.
 
De même, soutenir les femmes atteintes du syndrome post-abortif.
 
Choisir la Vie
 
INTERVENTION DU DOCTEUR XAVIER MIRABEL
 
" J'ai rencontré le conseiller du ministre de la santé. Je lui ai solennellement demandé de rétablir les mentions d'aide aux femmes en difficulté dans le livret qui leur est distribué. Je lui ai dit que, d'après notre sondage IFOP publié dans la Croix 83 % des femmes interrogées étaient favorables à cette mesure.
 
Voilà pourquoi, sans attendre nous avons rédigé notre propre brochure à plusieurs centaines de milliers d'exemplaires : " Je suis enceinte ".
 
Docteur Xavier Mirabel
Président de l'Alliance pour les Droits de la Vie
 
 
Je suis enceinte surtout ne restez pas isolée
adv.org
Service écoute 01 45 23 08 29
ou écrire à ADV BP 10 267
75424 Paris cedex 09
 
 
 
LES INCONVENIENTS DE LA PILULE
 
Véronique de Wally, biologiste-pharmacienne, diplômée des Hôpitaux de Paris, responsable avec Laurent, son mari, de Médecins et dignité de l'Homme
laurent.dewally@wanadoo.fr
 
Il existe de nombreuses sortes de pilule. Pour en choisir une, consulter le médecin.
 
La pilule est dite "combinée" parce qu'elle contient deux hormones : l'œstrogène (hormone qui fait la femme) et la progestérone (hormone qui fait la mère).
 
La pilule est à la fois :
- contraceptive parce qu'elle empêche l'union du spermatozoïde et de l'ovule
- et abortive parce qu'elle empêche la nidation de l'ovule qui a pu être fécondée.
 
Son efficacité théorique est de 100 %. En pratique le taux d'échec est de 2 à 4%.
 
La minipilule ne contient pas d'œstrogène mais seulement de la progestérone. Elle est déjà abortive.
 
Les contraceptifs oraux doivent être pris tous les jours. Pendant 21 jours le composé œstrogène est assimilé par le corps. Pour les 7 jours suivants, la pilule ne contient qu'un produit neutre. Il n'y plus de cycle…
 
Il existe aussi :
 
- des patchs : petit pansement adhésif qui s'applique sur la peau
- des implants (placé dans le bras au moyen d'une incision)
- des dispositifs intra-utérins (stérilet : dispositif en plastique ou en cuivre placé dans l'utérus).
 
 
Ces différents contraceptifs permanents contiennent les mêmes hormones que la pilule. Leur effet dure plusieurs années. Les inconvénients sont les mêmes que pour la pilule.
 
 
LA PILULE DECONSEILLEE
 
en cas :
 
1/ de phlébite (coagulation du sang) ou d'embolie pulmonaire ;
 
2/ de tabagisme ;
 
3/ d'antécédent d'infarctus ou d'hémorragie cérébrale ;
 
4/ de cancer du sein, du col de l'utérus, de l'utérus ou des ovaires ;
 
5/ de saignement anormal du vagin ;
 
6/ de migraines ;
 
7/ d'antécédents familiaux en teneur élevée de lipides (dyslipidémies) ;
 
8/ de tension artérielle ;
 
9/ de diabète ;
 
10/ de crises de dépression dans le passé.
 
 
EFFETS SECONDAIRES DE LA PILULE
 
Les effets secondaires sont tellement sérieux qu'il vaut la peine de les expliciter.
 
1/ Formation de caillots de sang, origine de thromboses dans les vaisseaux sanguins ;
 
2/ risque d'infarctus ;
 
3/ parfois la tension artérielle augmente ;
 
4/ avec l'utilisation de la minipilule, il y a un risque de grossesse extra-utérine (dans la trompe de Fallope). Cause : la minipilule ne contient pas d'œstrogène, mais seulement de la progestérone ; aussi la muqueuse qui tapisse la cavité de l'utérus ne se développe pas normalement. La grossesse extra-utérine est dangereuse.
 
5/ La pilule est un facteur aggravant de l'herpès génital (éruptions douloureuses) et d'infections (candidoses) par diminution de la glaire ;
 
6/ la pilule modifie la transformation (métabolisme) des hydrates de carbone (sucre + eau) entraînant une prise de poids dans 15 à 40 % des cas ;
 
7/ baisse du désir sexuel (chute de la libido) ;
 
8/ la prise de la pilule modifie la sécrétion de la glaire. Les unions sexuelles sont douloureuses pour la femme, en raison d'une certaine sécheresse du vagin. Une plus grande attention du mari envers sa femme (tendresse) peut y suppléer et permettre que la femme soit prête.
 
 
LA FEMME DOIT CONNAITRE SON CORPS
Les époux sont cœur, corps et esprit. Il faut les trois. Si le mari n'est pas attentif à son épouse il n'y a pas de véritable union. Il faut une discussion dans le couple.
 
La femme doit connaître son corps. Savoir dire oui et non, et s'unir en connaissant les périodes du cycle : période féconde ou inféconde. Il faut travailler ces questions pendant les fiançailles pour que l'union physique soit la somme des discussions. Savoir exprimer sa tendresse autrement que par l'union sexuelle. Les jeunes doivent s'entraîner à la maîtrise de soi. Plus tard le couple devra s'entraîner à cette maîtrise pour vivre toutes les périodes du cycle. On offre le sacrifice pour l'autre.
 
La Fédération Internationale du Planning Familial (IPPF) fait part de l'importance de la connaissance de l'ovulation par la femme et la nécessité de son enseignement de routine.
 
L'enseignement TEENSTAR, sur la connaissance du corps féminin devrait être donné à l'Université, comme cela se fait en Allemagne.
TEMOIGNAGES AVORTEMENT
 
1 ELLES ONT FAIT LE GESTE FATAL
 
J'ai avorté. J'avais 22 ans. Issue d'une famille catholique aisée, je suis amoureuse d'un garçon depuis 3 ans. Mais je réalise un jour que je suis enceinte… Le sol se dérobe sous mes pas : je m'empêche de toutes mes forces de penser à ce petit qui est dans mon ventre sans l'avoir demandé.
 
J'informe le père, mais il refuse toute discussion. Il refuse que je mette au monde un enfant qui porterait son nom. Il refuse d'en parler à ses parents. Bref, il refuse totalement ses responsabilités.
 
Quant à moi, impossible d'en parler à ma mère : j'ai terriblement peur d'elle et je pense qu'elle a déjà eu suffisamment de difficultés dans la vie : violence conjugale, divorce, chômage.
 
Je me sens plus seule que jamais et le courage commence à me manquer. L'idée d'avorter fait ainsi son chemin. Malheureusement, je ne connaissais pas alors les associations d'aide aux femmes en détresse qui existent dans ma ville. Je ne connais pas non plus les terreurs physiques et psychologiques que je m'apprête à vivre car, de cela personne ne parle. La visite chez le gynécologue qui doit pratiquer l'avortement me laisse un souvenir amer, agressif et très profondément triste.
 
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Je voudrais vous confier cette histoire dramatique d'une jeune de 16 ans, enceinte d'un garçon de 14 ans, que son père a obligé à avorter à 5 mois et demi de grossesse : il l'a prise dans la voiture et l'a emmenée en Hollande pour la faire avorter. Et cela contre la volonté de sa propre fille et de sa mère, prête à accueillir et à élever l'enfant.
 
Cette jeune est marquée pour toujours par cette violence paternelle.
 
Plus commun est le cas d'abandon par le conjoint, fiancé, ami etc qui laissent leur femme, fiancée ou amie dans la rue dès qu'elles refusent d'avorter, unique solution offerte par ceux qui devraient protéger et aimer la vie qu'ils ont engendrée.
 
Dans cette période difficile pour une femme, les laisser sans information correcte et vraie, ou sans appui de ceux qui devraient les soutenir, ou les brutaliser et les violenter, c'est les pousser vers l'avortement.
 
 
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Sylvie. J'étais groggy en sortant de l'hôpital. J'ai mis du temps à réaliser. J'ai joué la forte, avant de m'effondrer en larmes en criant : Mon bébé à la poubelle !
 
Ne croyez pas ceux qui vous disent : ce n'est rien du tout.
 
J'ai réalisé après ce qu'est une vie, un bébé, un être humain qui meurt. On est passé à quelque chose de médicalisé, caché, mais c'est tout à fait horrible !
 
Lorette. En tuant cet enfant, j'ai tué une certaine idée de moi. J'ai l'impression que la société m'a eue, elle m'a menti. Avorter est une blessure qui ne guérit pas.
 
Sophie a avorté. Depuis ce temps elle a été hospitalisée plusieurs fois pour dépression. Elle ne travaille plus qu'à mi-temps.
 
Maintenant qu'elle est de nouveau enceinte, elle a peur de ne pas savoir aimer cet enfant. Elle ne le sent pas, elle ne lui parle pas.
 
Elle se rappelle ses deux premières grossesses heureuses. " C'était différent. Je savais leur parler, j'étais capable de les aimer ".
 
L'IVG est habituellement réalisée par opération ou avec une pilule ; mais quel que soit le moyen, c'est l'horreur !
 
Une IVG peut provoquer hémorragie, infections génitales, perforation de l'utérus, stérilité… avec dépression et tentative de suicide. Mais on ne vous le dit pas !
 
2 ELLES ONT GARDE LEUR ENFANT
 
CAROLE A 17 ans j'ai été enceinte. Ma mère voulait que je me fasse avorter. J'ai refusé. J'ai été très bien aidée par une association. Quand Adrienne est née, avec François on a tout stoppé, sorties et autres. Adrienne m'a donné une raison de vivre. Elle nous a donné une énergie formidable pour nous battre dans la vie.
 
BLANDINE Tout était contre moi : j'étais seule, sans travail et je menais une vie de désordre. Eh bien j'ai fait le choix déraisonnable : il vaut mieux avoir un bébé sur les bras qu'une IVG sur la conscience !
 
LORIANE On vit dans une société qui n'accepte pas les différences, comme si on n'avait pas le droit de donner la vie à 17 ans. Moi je suis fière d'avoir un enfant. Si je suis femme c'est aussi pour être Maman !
 
Début 2000 le verdict tombe : je suis enceinte ! Je devrais être heureuse, mais je pleure. J'ai peur de l'annoncer à mon mari. Sa réaction est vive en effet. Le dialogue est impossible. Pour lui il n'y a pas d'autre issue possible que l'IVG. Jamais notre couple n'avait abordé ce sujet délicat.
 
Je me sens complètement seule face à cette décision.
 
Mais 48 heures après mon test de grossesse, ma décision est prise : je fonce, je garde mon bébé. Une décision qui m'appartient, que personne ne pouvait prendre à ma place, pas même mon mari.
 
Une amie me donne l'adresse d'une association d'aide aux femmes enceintes en détresse. J'appelle et je trouve là quelqu'un qui me réconforte et qui ne juge ni mon mari ni moi, qui m'aidera psychologiquement.
 
SABINE Je vais entrer dans mon septième mois de grossesse et tout est génial. J'ai senti mon bébé bouger pour la première fois et depuis il n'arrête plus !
Je suis tellement heureuse que des personnes aient été là pour me convaincre de ne pas avorter. Si je l'avais fait, je m'en serais voulue toute ma vie, car ce que je vis avec ce petit être est indescriptible.
Quand je pose ma main sur mon ventre et qu'il bouge comme pour dire qu'il est là, quand j'écoute de la musique et qu'il tape comme s'il dansait…
Ce sont des moments merveilleux, uniques, que je n'aurais jamais pu vivre s'il n'y avait pas eu une personne pour me soutenir et me dire : " Tu es capable d'élever ton enfant ! "
 
GWENDOLINE Après 3 mois passés à la Maison Tom Pouce, je vous écris pour vous remercier. Je redémarre une nouvelle vie avec mon bébé qui arrive. Vous êtes devenues comme une seconde famille. C'est vrai que ça n'a pas été tous les jours facile, la femme enceinte peur avoir un certain caractère ! Mais jamais vous ne m'avez laissé tomber… J'ai beaucoup appris avec vous, en si peu de temps : la cuisine, s'organiser, préparer les choses… Vous faites vraiment un très beau métier ! Si on peut appeler cela un métier, mais plutôt une façon de vivre ! Ne changez rien car ce qui fait votre force c'est une belle équipe que vous constituez. Vous me manquez déjà, mais de toute façon, à très bientôt à la maternité !
 
LEÏLA (Tunisie) raconte : " J'ai rencontré Sœur Marie dans la rue. Elle m'a fait l'école quand j'étais petite. Nous parlons 'Mon mari est gentil. Mon fils, ça va… mais j'ai failli mourir à sa naissance. Le cœur… Le médecin m'a dit : " Plus d'enfant si tu veux que celui-ci garde sa mère ". Et je suis de nouveau enceinte. Celui-là je vais le faire partir' ".
 
Soeur Marie m'a regardée. J'ai ajouté " Ce ne sera rien. Est-ce que je peux risquer la mort avec ce cœur ? Ca me fait une telle angoisse ". Sœur Marie m'a dit très doucement : " Je te comprends ". Alors j'ai continué " Le gynécologue m'a dit : 'Tu peux facilement t'en débarrasser. Mais si je te parle comme un père, tu peux aussi le garder, laisser venir cette vie qui est en toi. Je te soignerai'.
 
- Leïla peux-tu faire confiance à ce médecin ?
- Peut-être…
 
On a parlé d'autre chose. Mais j'ai senti l'affection de la Sœur et cela m'a décidé à garder l'enfant. Maintenant quand je vois Farid jouer avec son frère, je pense : C'est le fils de la Sœur. Pourtant elle ne m'a rien dit dans un sens ou dans un autre. Mais j'ai senti qu'elle a aimé tout de suite ce fils en moi, en pleine rue, qu'il faillait qu'il vienne au monde et qu'il donne à son frère et à moi la preuve de l'immense protection du Tout-Puissant ".
 
APRES UN DIVORE, RESTER FIDELE, EST-CE POSSIBLE ?
 
Suite et fin
 
Résumé des deux premiers chapitres.
 
 
Après 19 ans de vie commune, sa femme lui a dit qu'elle avait trouvé un nouveau compagnon. Ses deux enfants sont rentrés en France. De son côté lui a tenté de refaire sa vie avec une femme, elle-même divorcée. Cela a duré 6 ans. Puis, suite à une retraite à l'Abbaye de Kergonan, il a rompu avec cette deuxième liaison.
 
 
III RETROUVER UN EQUILIBRE
 
Je voudrais donner le rester de ma vie à Dieu pour combler tout le temps que je n'ai pas passé à l'aimer, et aussi pour la conversion de mes enfants et celle de leur mère.
 
Je suis devenu oblat de l'abbaye de Kergonan. Je suis également membre de la communauté des Coopérateurs Paroissiaux de Bieuzy-Lanvaux où je fais régulièrement des retraites de Saint Ignace.
 
J'ai aussi participé à une école d'oraison. Par la suite j'ai intégré l'équipe d'animation et je viens de donner un enseignement sur la prière.
 
Je revois mon épouse de temps en temps. Nos rapports sont bons. Mais je sens que chez elle la blesssure n'est pas guérie. Elle m'a dit une fois que ce divorce a été le plus grand traumatisme de sa vie. Il semble qu'elle souhaite en reparler plus à fond un jour. Mais il faudra du temps.
 
En ce qui concerne, mon état d'âme est complexe ; cela dépend des jours. Il y a encore des alternances de colère, mais pas de haine. Je ne lui souhaite pas de malheur. C'est surtout un sentiment d'échec irréparable. Ai-je pardonné ? Il me semble que oui. Mais le pardon est-il complet, assumé ? Il n'y a pas de réponse. Quelquefois je me dis que c'est oui. Mais ce n'est pas certain. Cela dépend de mon humeur.
 
Ce qui est dur, c'est la solitude. Heureusement que je travaille. Je circule beaucoup. Ma famille - frères et sœurs - est nombreuse. Mais il me manque une présence chaleureuse, une tendresse.
 
Ce qui m'aide ce sont les activités des Coopérateurs Paroissiaux. Egalement je fais partie des Familles de Nazareth. On se retrouve un soir par mois. Nous récitons les vêpres. On lit un texte. Ensuite chacun s'exprime librement, à tour de rôle. C'est très enrichissant. On termine par une prière. Cela aide à supporter les difficultés.
 
Quant aux enfants, je les vois à peu près tous les 15 jours, suivant les opportunités. Mon fils est en train de passer son bac. Ma fille va partir en Thaïlande en vue de préparer un diplôme de commerce.
 
Mais ma situation est très difficile car le vieil homme qui est en moi se bat encore et j'ai bien du mal à renoncer à ma volonté propre. Le chemin à parcourir est encore bien long et souvent, dans les moments où la solitude devient trop lourde, le manque affectif trop pesant, je suis bien près du désespoir.
 
Pour ceux qui se retrouvent dans cette situation, les plus grandes difficultés, je pense, concernant d'abord les manques liés à la chasteté, et ensuite à l'affectif. Mais les deux vont ensemble. Poussées à l'extrême, ces carences peuvent mener à la folie.
 
Pour un non-chrétien, rester comme cela est forcément une aberration. Et pour beaucoup de chrétiens, c'est vu comme un mal inutile. Dieu ne demande pas autant de souffrance.
 
" L'Eglise qui garde des relents d'obscurantisme doit s'adapter à notre époque " éclairée ". On ne peut pas être tous appelés à vivre une vie de moine ". C'est ce que j'entends souvent dire… Je passe facilement pour un intégriste quand je fais référence aux Paroles de Jésus sur l'adultère.
 
Personnellement, je n'échappe pas à la règle. Souffrant de la solitude morale et affective, j'en éprouve de la honte. Car cela signifie que ma foi n'est pas encore suffisamment enracinée dans l'Amour de Dieu qui devrait me combler entièrement.
 
Vivre dans l'obéissance à l'Eglise quand on est divorcé est, à mon sens, humainement impossible si on n'est pas résolument tourné vers Dieu, ne cherchant à accomplir que Sa volonté, avec l'aide de Ses grâces reçues par l'intermédiaire des sacrements - de la communion et de la confession - et aussi par la prière.
 
Encore faudrait-il se le faire rappeler par les pasteurs, qui sont bien discrets sur le sujet, pour ne pas dire absents. Il est vrai que je n'ai jamais entendu un prêtre y faire référence dans son homélie. D'ailleurs est-ce un texte d'Evangile lu le dimanche ? Je n'en suis pas sûr.
 
Trois phrases me reviennent souvent à l'esprit :
 
- Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation (Matthieu 26, 61)
- Ma grâce te suffit (2Cor. 12, 9)
- Que Ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel (Mat. 6, 10)
 
L.J.C
 
NOTE Dans le cycle liturgique, l'indissolubilité du mariage revient le 27è dimanche, année B (Marc 10, 2-16).
 
LE BILLET DE L'ENFER
 
Un de nos amis, surdoué, a réussi à pirater le message suivant venu des souterrains du malheur :
"Le Grand Satan" à son neveu
 

roidesmenteurs@antifree.contrenet

 
Comme tu le sais, nous savons réussi un coup fumant avec les "affaires" de prêtres pédophiles d'Irlande. Quelle gifle pour ces chrétiens qui se croyaient les meilleurs (l'"Ile des saints", soi-disant évangélisateurs de la Bretagne et de la Gaule). Le pape a reconnu les faits et a demandé pardon aux familles.
 
Ensuite nos équipes spécialisées dans le département des scandales ont attaqué la Hollande, puis la Belgique. L'évêque de Bruges a avoué et a démissionné. Bravo les frères du pays flamand !
 
En Allemagne nous avons tenté le coup du roi avec le frère de Benoît XVI ; malheureusement ça a raté, le pétard était mouillé.
 
Dans toutes ces "affaires" nos vaillants démons ont merveilleusement infiltré les médias. Radios et journaux ont joué les vertueux scandalisés ; ils ont tenté de salir l'ensemble des prêtres et de semer le doute chez les croyants en affirmant : C'est le célibat imposé qui est la cause de ces crimes. Désormais les parents se méfient de tous les prêtres. On a gagné !
 
Mais la réaction catholique a relevé la tête avec la clôture de l'année sacerdotale. 15 000 prêtres du monde entier sont venus à Rome ! Nous étions fous de rage.
 
Tu vois, mon cher neveu, qu'il ne faut jamais s'endormir après une victoire. le combat continue, en particulier avec la culture de mort : avortement, plaisir pour tous, destruction du mariage et de la famille : France, Portugal, Espagne… Il faut rester vigilants.
 
Je compte sur toi pour relancer tes agents, surtout dans les médias.
 
Ton oncle, perfidement complice.
Je t'embrasse à défaut de pouvoir t'étrangler.
 
Le Grand Satan
 

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