-
-
-
-
-
Dessin de la
semaine
Décembre
2010
Novembre 2010
Juillet 2010
Janvier
2010
SORTIR DE LA DEPENDANCE
PORNO
|
Toute la documentation pour
défendre la vie, pour vaincre le
mensonge et éviter les drames.
Table
des
matières
|
|
9
SOIREES SUR LA BIOETHIQUE
- L'Alliance pour les Droits de
la Vie a organisé des soirées à
Bordeaux, Marseille, Toulon, Nice, Nancy, Reims,
Rouen, Dijon et Paris. Partout il y a eu beaucoup de
demande.
-
-
- NAITRE OU NE
PAS NAITRE
- La traque des handicaps devient
la priorité. D'où la multiplication des
examens. La grossesse heureuse fait place à la
grossesse anxiogène. La femme
déjà fragilisée par son
état est soumise à des contrôles
de plus en plus nombreux, source d'angoisse. Souvent
les femmes se plaignent d'un excès de
médicalisation. Plus grave, nombre de
césariennes (et d'épisiotomies =
incisions de la vulve) sont injustifiées (dit
le Collectif inter-associatif autour de la naissance,
associé à l'UNAF).
-
- Beaucoup de jeunes mères
déplorent aussi la faiblesse du suivi
après la sortie de la
maternité.
-
- A l'inverse, un couple sur dix
privés d'enfant suit un traitement pour
infertilité. Le recours à la
procréation médicalement assistée
est suivi d'un résultat positif. Quant à
ceux qui ont recours à des
procédés artificiels, la
procréation devient une épreuve à
cause de l'intervention d'une tierce personne dans
l'intimité conjugale. Pour 280 000 embryons
conçus in vitro, il y a 14 500 naissances.
Beaucoup se conclut par un
échec.
-
-
- Adoption
-
- 25 000 couples sont en attente
d'adoption. Mais très peu d'enfants sont
confiés à l'adoption, pendant que 220
000 femmes subissent l'avortement.
-
- Finalement, cette
tournée a été un succès.
Elle a réuni 4500 personnes au-delà des
espérances. Des équipes nouvelles vont
naître dans le sud.
-
-
- COLLOQUE A
BOLLENE
-
- Les 15 et 16 mai, la Famille
missionnaire "L'Evangile de la Vie" de Bollène
(84), animée par le Père
Lelièvre, a réuni pour un colloque des
personnalités éminentes. Parmi elles,
Mgr Dominique Rey, évêque de
Fréjus-Toulon, Mgr Marc Aillet,
évêque de Bayonne, Mgr Cattenoz,
archevêque d'Avignon, Pierre-Olivier Arduin
(Commission bioéthique du diocèse de
Toulon), Marc et Sabine Poujade (Mère de
Miséricorde), Caroline Roux (Alliance pour les
Droits de la Vie), Cécile Edel (Choisir la
Vie), Mgr Suaudeau (Académie Pontificale pour
la Vie)
-
-
-
- LES
CHANTIERS-EDUCATION ONT 20 ANS !
-
- Les Chantiers-Education ont
été lancés il y a 20 ans par les
Associations Familiales Catholiques. Ce sont des
groupes de mamans qui se réunissent chaque mois
autour d'un thème concernant
l'éducation. Cette formule connaît un
succès grandissant, avec près de 600
groupes représentant 4 600
familles.
-
- Le 20 janvier dernier, un
colloque aux Bernardins a étudié la
collaboration de tous les groupes éducatifs
(école, mouvements de jeunesse, clubs de sport,
musique, etc..;) avec les parents, premiers
éducateurs.
-
- A F C 28 Place St-Georges 75009
Paris
- afc-france.org
- Tél. 01 48 78 81
61
-
- Les Chantiers-Education
existent aussi à Londres, Bruxelles, Francfort,
Singapour
S'il n'y en a pas dans la ville
où vous êtes arrives, contactez Xavier
Artur
- etranger@afc-france.org
-
- et n'hésitez pas
à en lancer un vous-même là
où vous êtes !
-
-
- CONTRACEPTION
ET AVORTEMENT
-
- De nombreux travailleurs
sociaux et psychologues attirent notre attention sur
le désarroi de nombreuses femmes devant une
grossesse inattendue. La femme éprouve un
sentiment d'insécurité et de
culpabilité devant le regard social. La
grossesse est considérée comme
impossible par l'opinion qui a entière
confiance dans les contraceptifs.
-
- Tout se passe comme si
l'utilisation massive des moyens de contraception
débouchait sur un recours accru à
l'avortement en cas d'échec. L'espoir de
certains personnes qu'il résulterait de la loi
de 1975 un nombre d'avortements moins nombreux s'est
soldé par un échec
tragique.
-
- Le respect dû à la
vie n'existe plus. Il est remplacé par le "
droit à l'avortement ". Ce n'est plus la
détresse de la femme qui est reconnue et
accompagnée, c'est la vie nouvelle qui est
accusée comme étant la cause de la
détresse.
- Choisirlavie.fr Janvier
2010
-
-
-
- INFORMER
-
- L'obligation d'informer a
été supprimée par la loi Aubry de
2001.
-
- Une responsable d'un accueil
social pour femmes enceintes en difficulté
témoigne :
-
- Dans mes différentes
rencontres avec les filles enceintes en
difficulté, j'ai été
frappée par ce constat : elles vont demander de
l'aide dans les organismes de planification familiale.
Or l'unique solution proposée pour
résoudre le problème de leur grossesse
est l'avortement, on le présente comme quelque
chose d'aussi simple que d'arracher une dent, ou
retire un grain de beauté.
-
- Elles ne sont pas
informées sur la gravité de l'acte, ni
des terribles conséquences physiques et
psychologiques, pour elles-mêmes et pour
l'enfant qu'elles portent.
-
- D'où la
nécessité d'indiquer aux femmes
consultant en vue d'une IVG la liste des aides aux
femmes enceintes et aux futures
mères.
-
- L'Alliance pour les Droits de
la Vie vient de publier son propre
guide.
-
-
-
- APPEL AU
DROIT A L'INFORMATION
-
- Il nous paraît urgent
d'établir un véritable droit à
l'information, notamment sur les aides pour accueillir
la vie, et de lancer un vaste réseau social
d'accueil et d'orientation pour l'accueil de la vie,
premier pas vers une plus grande liberté et
dignité de la femme.
-
- Soutenez la pétition
pour promouvoir auprès du gouvernement le droit
à l'information des femmes
enceintes.
- enmarchepourlavie.info
- choisirlavie@choisirlavie.org
-
- ou encore soutenir la campagne
de l'ADV pour promouvoir les droits des femmes
enceintes
- auxlarmescitoyennes.org
-
- Lancer des micro projets de
solidarité locale par l'écoute et l'aide
des femmes confrontées aux contraintes morales
et matérielles. Au besoin les orienter vers un
lieu d'accueil.
-
- De même, soutenir les
femmes atteintes du syndrome
post-abortif.
-
- Choisir la Vie
-
- INTERVENTION
DU DOCTEUR XAVIER MIRABEL
-
- " J'ai rencontré le
conseiller du ministre de la santé. Je lui ai
solennellement demandé de rétablir les
mentions d'aide aux femmes en difficulté dans
le livret qui leur est distribué. Je lui ai dit
que, d'après notre sondage IFOP publié
dans la Croix 83 % des femmes interrogées
étaient favorables à cette
mesure.
-
- Voilà pourquoi, sans
attendre nous avons rédigé notre propre
brochure à plusieurs centaines de milliers
d'exemplaires : " Je suis enceinte ".
-
- Docteur Xavier
Mirabel
- Président de l'Alliance
pour les Droits de la Vie
-
-
- Je suis enceinte surtout ne
restez pas isolée
- adv.org
- Service écoute 01 45 23
08 29
- ou écrire à ADV
BP 10 267
- 75424 Paris cedex
09
-
-
-
- LES
INCONVENIENTS DE LA PILULE
-
- Véronique de Wally,
biologiste-pharmacienne, diplômée des
Hôpitaux de Paris, responsable avec Laurent, son
mari, de Médecins et dignité de
l'Homme
- laurent.dewally@wanadoo.fr
-
- Il existe de nombreuses sortes
de pilule. Pour en choisir une, consulter le
médecin.
-
- La pilule est dite
"combinée" parce qu'elle contient deux hormones
: l'strogène (hormone qui fait la femme)
et la progestérone (hormone qui fait la
mère).
-
- La pilule est à la fois
:
- - contraceptive parce qu'elle
empêche l'union du spermatozoïde et de
l'ovule
- - et abortive parce qu'elle
empêche la nidation de l'ovule qui a pu
être fécondée.
-
- Son efficacité
théorique est de 100 %. En pratique le taux
d'échec est de 2 à 4%.
-
- La minipilule ne contient pas
d'strogène mais seulement de la
progestérone. Elle est déjà
abortive.
-
- Les contraceptifs oraux doivent
être pris tous les jours. Pendant 21 jours le
composé strogène est
assimilé par le corps. Pour les 7 jours
suivants, la pilule ne contient qu'un produit neutre.
Il n'y plus de cycle
-
- Il existe aussi
:
-
- - des patchs : petit pansement
adhésif qui s'applique sur la
peau
- - des implants (placé
dans le bras au moyen d'une incision)
- - des dispositifs
intra-utérins (stérilet : dispositif en
plastique ou en cuivre placé dans
l'utérus).
-
-
- Ces différents
contraceptifs permanents contiennent les mêmes
hormones que la pilule. Leur effet dure plusieurs
années. Les inconvénients sont les
mêmes que pour la pilule.
-
-
- LA PILULE
DECONSEILLEE
-
- en cas :
-
- 1/ de phlébite
(coagulation du sang) ou d'embolie pulmonaire
;
-
- 2/ de tabagisme
;
-
- 3/ d'antécédent
d'infarctus ou d'hémorragie
cérébrale ;
-
- 4/ de cancer du sein, du col de
l'utérus, de l'utérus ou des ovaires
;
-
- 5/ de saignement anormal du
vagin ;
-
- 6/ de migraines
;
-
- 7/ d'antécédents
familiaux en teneur élevée de lipides
(dyslipidémies) ;
-
- 8/ de tension artérielle
;
-
- 9/ de diabète
;
-
- 10/ de crises de
dépression dans le
passé.
-
-
- EFFETS SECONDAIRES DE LA
PILULE
-
- Les effets secondaires sont
tellement sérieux qu'il vaut la peine de les
expliciter.
-
- 1/ Formation de caillots de
sang, origine de thromboses dans les vaisseaux
sanguins ;
-
- 2/ risque d'infarctus
;
-
- 3/ parfois la tension
artérielle augmente ;
-
- 4/ avec l'utilisation de la
minipilule, il y a un risque de grossesse
extra-utérine (dans la trompe de Fallope).
Cause : la minipilule ne contient pas
d'strogène, mais seulement de la
progestérone ; aussi la muqueuse qui tapisse la
cavité de l'utérus ne se
développe pas normalement. La grossesse
extra-utérine est dangereuse.
-
- 5/ La pilule est un facteur
aggravant de l'herpès génital
(éruptions douloureuses) et d'infections
(candidoses) par diminution de la glaire
;
-
- 6/ la pilule modifie la
transformation (métabolisme) des hydrates de
carbone (sucre + eau) entraînant une prise de
poids dans 15 à 40 % des cas ;
-
- 7/ baisse du désir
sexuel (chute de la libido) ;
-
- 8/ la prise de la pilule
modifie la sécrétion de la glaire. Les
unions sexuelles sont douloureuses pour la femme, en
raison d'une certaine sécheresse du vagin. Une
plus grande attention du mari envers sa femme
(tendresse) peut y suppléer et permettre que la
femme soit prête.
-
-
- LA FEMME
DOIT CONNAITRE SON CORPS
- Les époux sont
cur, corps et esprit. Il faut les trois. Si le
mari n'est pas attentif à son épouse il
n'y a pas de véritable union. Il faut une
discussion dans le couple.
-
- La femme doit connaître
son corps. Savoir dire oui et non, et s'unir en
connaissant les périodes du cycle :
période féconde ou inféconde. Il
faut travailler ces questions pendant les
fiançailles pour que l'union physique soit la
somme des discussions. Savoir exprimer sa tendresse
autrement que par l'union sexuelle. Les jeunes doivent
s'entraîner à la maîtrise de soi.
Plus tard le couple devra s'entraîner à
cette maîtrise pour vivre toutes les
périodes du cycle. On offre le sacrifice pour
l'autre.
-
- La Fédération
Internationale du Planning Familial (IPPF) fait part
de l'importance de la connaissance de l'ovulation par
la femme et la nécessité de son
enseignement de routine.
-
- L'enseignement TEENSTAR, sur la
connaissance du corps féminin devrait
être donné à l'Université,
comme cela se fait en Allemagne.
- TEMOIGNAGES
AVORTEMENT
-
- 1 ELLES ONT FAIT LE GESTE
FATAL
-
- J'ai avorté. J'avais 22
ans. Issue d'une famille catholique aisée, je
suis amoureuse d'un garçon depuis 3 ans. Mais
je réalise un jour que je suis enceinte
Le sol se dérobe sous mes pas : je
m'empêche de toutes mes forces de penser
à ce petit qui est dans mon ventre sans l'avoir
demandé.
-
- J'informe le père, mais
il refuse toute discussion. Il refuse que je mette au
monde un enfant qui porterait son nom. Il refuse d'en
parler à ses parents. Bref, il refuse
totalement ses responsabilités.
-
- Quant à moi, impossible
d'en parler à ma mère : j'ai
terriblement peur d'elle et je pense qu'elle a
déjà eu suffisamment de
difficultés dans la vie : violence conjugale,
divorce, chômage.
-
- Je me sens plus seule que
jamais et le courage commence à me manquer.
L'idée d'avorter fait ainsi son chemin.
Malheureusement, je ne connaissais pas alors les
associations d'aide aux femmes en détresse qui
existent dans ma ville. Je ne connais pas non plus les
terreurs physiques et psychologiques que je
m'apprête à vivre car, de cela personne
ne parle. La visite chez le gynécologue qui
doit pratiquer l'avortement me laisse un souvenir
amer, agressif et très profondément
triste.
-
- §§§§§§§§§§§§§§§§§§
-
-
- Je voudrais vous confier cette
histoire dramatique d'une jeune de 16 ans, enceinte
d'un garçon de 14 ans, que son père a
obligé à avorter à 5 mois et demi
de grossesse : il l'a prise dans la voiture et l'a
emmenée en Hollande pour la faire avorter. Et
cela contre la volonté de sa propre fille et de
sa mère, prête à accueillir et
à élever l'enfant.
-
- Cette jeune est marquée
pour toujours par cette violence
paternelle.
-
- Plus commun est le cas
d'abandon par le conjoint, fiancé, ami etc qui
laissent leur femme, fiancée ou amie dans la
rue dès qu'elles refusent d'avorter, unique
solution offerte par ceux qui devraient
protéger et aimer la vie qu'ils ont
engendrée.
-
- Dans cette période
difficile pour une femme, les laisser sans information
correcte et vraie, ou sans appui de ceux qui devraient
les soutenir, ou les brutaliser et les violenter,
c'est les pousser vers l'avortement.
-
-
- §§§§§§§§§§§§§§§§§§
-
-
- Sylvie. J'étais groggy
en sortant de l'hôpital. J'ai mis du temps
à réaliser. J'ai joué la forte,
avant de m'effondrer en larmes en criant : Mon
bébé à la poubelle
!
-
- Ne croyez pas ceux qui vous
disent : ce n'est rien du tout.
-
- J'ai réalisé
après ce qu'est une vie, un bébé,
un être humain qui meurt. On est passé
à quelque chose de médicalisé,
caché, mais c'est tout à fait horrible
!
-
- Lorette. En tuant cet enfant,
j'ai tué une certaine idée de moi. J'ai
l'impression que la société m'a eue,
elle m'a menti. Avorter est une blessure qui ne
guérit pas.
-
- Sophie a avorté. Depuis
ce temps elle a été hospitalisée
plusieurs fois pour dépression. Elle ne
travaille plus qu'à mi-temps.
-
- Maintenant qu'elle est de
nouveau enceinte, elle a peur de ne pas savoir aimer
cet enfant. Elle ne le sent pas, elle ne lui parle
pas.
-
- Elle se rappelle ses deux
premières grossesses heureuses. "
C'était différent. Je savais leur
parler, j'étais capable de les aimer
".
-
- L'IVG est habituellement
réalisée par opération ou avec
une pilule ; mais quel que soit le moyen, c'est
l'horreur !
-
- Une IVG peut provoquer
hémorragie, infections génitales,
perforation de l'utérus,
stérilité
avec dépression
et tentative de suicide. Mais on ne vous le dit pas
!
-
- 2 ELLES ONT GARDE LEUR
ENFANT
-
- CAROLE A 17 ans j'ai
été enceinte. Ma mère voulait que
je me fasse avorter. J'ai refusé. J'ai
été très bien aidée par
une association. Quand Adrienne est née, avec
François on a tout stoppé, sorties et
autres. Adrienne m'a donné une raison de vivre.
Elle nous a donné une énergie formidable
pour nous battre dans la vie.
-
- BLANDINE Tout était
contre moi : j'étais seule, sans travail et je
menais une vie de désordre. Eh bien j'ai fait
le choix déraisonnable : il vaut mieux avoir un
bébé sur les bras qu'une IVG sur la
conscience !
-
- LORIANE On vit dans une
société qui n'accepte pas les
différences, comme si on n'avait pas le droit
de donner la vie à 17 ans. Moi je suis
fière d'avoir un enfant. Si je suis femme c'est
aussi pour être Maman !
-
- Début 2000 le verdict
tombe : je suis enceinte ! Je devrais être
heureuse, mais je pleure. J'ai peur de l'annoncer
à mon mari. Sa réaction est vive en
effet. Le dialogue est impossible. Pour lui il n'y a
pas d'autre issue possible que l'IVG. Jamais notre
couple n'avait abordé ce sujet
délicat.
-
- Je me sens complètement
seule face à cette décision.
-
- Mais 48 heures après mon
test de grossesse, ma décision est prise : je
fonce, je garde mon bébé. Une
décision qui m'appartient, que personne ne
pouvait prendre à ma place, pas même mon
mari.
-
- Une amie me donne l'adresse
d'une association d'aide aux femmes enceintes en
détresse. J'appelle et je trouve là
quelqu'un qui me réconforte et qui ne juge ni
mon mari ni moi, qui m'aidera
psychologiquement.
-
- SABINE Je vais entrer dans mon
septième mois de grossesse et tout est
génial. J'ai senti mon bébé
bouger pour la première fois et depuis il
n'arrête plus !
- Je suis tellement heureuse que
des personnes aient été là pour
me convaincre de ne pas avorter. Si je l'avais fait,
je m'en serais voulue toute ma vie, car ce que je vis
avec ce petit être est
indescriptible.
- Quand je pose ma main sur mon
ventre et qu'il bouge comme pour dire qu'il est
là, quand j'écoute de la musique et
qu'il tape comme s'il dansait
- Ce sont des moments
merveilleux, uniques, que je n'aurais jamais pu vivre
s'il n'y avait pas eu une personne pour me soutenir et
me dire : " Tu es capable d'élever ton enfant !
"
-
- GWENDOLINE Après 3 mois
passés à la Maison Tom Pouce, je vous
écris pour vous remercier. Je redémarre
une nouvelle vie avec mon bébé qui
arrive. Vous êtes devenues comme une seconde
famille. C'est vrai que ça n'a pas
été tous les jours facile, la femme
enceinte peur avoir un certain caractère ! Mais
jamais vous ne m'avez laissé tomber
J'ai
beaucoup appris avec vous, en si peu de temps : la
cuisine, s'organiser, préparer les choses
Vous faites vraiment un très beau métier
! Si on peut appeler cela un métier, mais
plutôt une façon de vivre ! Ne changez
rien car ce qui fait votre force c'est une belle
équipe que vous constituez. Vous me manquez
déjà, mais de toute façon,
à très bientôt à la
maternité !
-
- LEÏLA (Tunisie) raconte :
" J'ai rencontré Sur Marie dans la rue.
Elle m'a fait l'école quand j'étais
petite. Nous parlons 'Mon mari est gentil. Mon fils,
ça va
mais j'ai failli mourir à sa
naissance. Le cur
Le médecin m'a
dit : " Plus d'enfant si tu veux que celui-ci garde sa
mère ". Et je suis de nouveau enceinte.
Celui-là je vais le faire partir'
".
-
- Soeur Marie m'a
regardée. J'ai ajouté " Ce ne sera rien.
Est-ce que je peux risquer la mort avec ce cur ?
Ca me fait une telle angoisse ". Sur Marie m'a
dit très doucement : " Je te comprends ". Alors
j'ai continué " Le gynécologue m'a dit :
'Tu peux facilement t'en débarrasser. Mais si
je te parle comme un père, tu peux aussi le
garder, laisser venir cette vie qui est en toi. Je te
soignerai'.
-
- - Leïla peux-tu faire
confiance à ce médecin ?
- -
Peut-être
-
- On a parlé d'autre
chose. Mais j'ai senti l'affection de la Sur et
cela m'a décidé à garder
l'enfant. Maintenant quand je vois Farid jouer avec
son frère, je pense : C'est le fils de la
Sur. Pourtant elle ne m'a rien dit dans un sens
ou dans un autre. Mais j'ai senti qu'elle a
aimé tout de suite ce fils en moi, en pleine
rue, qu'il faillait qu'il vienne au monde et qu'il
donne à son frère et à moi la
preuve de l'immense protection du Tout-Puissant
".
-
- APRES UN
DIVORE, RESTER FIDELE, EST-CE POSSIBLE
?
-
- Suite et fin
-
- Résumé des deux
premiers chapitres.
-
-
- Après 19 ans de vie
commune, sa femme lui a dit qu'elle avait
trouvé un nouveau compagnon. Ses deux enfants
sont rentrés en France. De son
côté lui a tenté de refaire sa vie
avec une femme, elle-même divorcée. Cela
a duré 6 ans. Puis, suite à une retraite
à l'Abbaye de Kergonan, il a rompu avec cette
deuxième liaison.
-
-
- III RETROUVER UN
EQUILIBRE
-
- Je voudrais donner le rester de
ma vie à Dieu pour combler tout le temps que je
n'ai pas passé à l'aimer, et aussi pour
la conversion de mes enfants et celle de leur
mère.
-
- Je suis devenu oblat de
l'abbaye de Kergonan. Je suis également membre
de la communauté des Coopérateurs
Paroissiaux de Bieuzy-Lanvaux où je fais
régulièrement des retraites de Saint
Ignace.
-
- J'ai aussi participé
à une école d'oraison. Par la suite j'ai
intégré l'équipe d'animation et
je viens de donner un enseignement sur la
prière.
-
- Je revois mon épouse de
temps en temps. Nos rapports sont bons. Mais je sens
que chez elle la blesssure n'est pas guérie.
Elle m'a dit une fois que ce divorce a
été le plus grand traumatisme de sa vie.
Il semble qu'elle souhaite en reparler plus à
fond un jour. Mais il faudra du temps.
-
- En ce qui concerne, mon
état d'âme est complexe ; cela
dépend des jours. Il y a encore des alternances
de colère, mais pas de haine. Je ne lui
souhaite pas de malheur. C'est surtout un sentiment
d'échec irréparable. Ai-je
pardonné ? Il me semble que oui. Mais le pardon
est-il complet, assumé ? Il n'y a pas de
réponse. Quelquefois je me dis que c'est oui.
Mais ce n'est pas certain. Cela dépend de mon
humeur.
-
- Ce qui est dur, c'est la
solitude. Heureusement que je travaille. Je circule
beaucoup. Ma famille - frères et surs -
est nombreuse. Mais il me manque une présence
chaleureuse, une tendresse.
-
- Ce qui m'aide ce sont les
activités des Coopérateurs Paroissiaux.
Egalement je fais partie des Familles de Nazareth. On
se retrouve un soir par mois. Nous récitons les
vêpres. On lit un texte. Ensuite chacun
s'exprime librement, à tour de rôle.
C'est très enrichissant. On termine par une
prière. Cela aide à supporter les
difficultés.
-
- Quant aux enfants, je les vois
à peu près tous les 15 jours, suivant
les opportunités. Mon fils est en train de
passer son bac. Ma fille va partir en Thaïlande
en vue de préparer un diplôme de
commerce.
-
- Mais ma situation est
très difficile car le vieil homme qui est en
moi se bat encore et j'ai bien du mal à
renoncer à ma volonté propre. Le chemin
à parcourir est encore bien long et souvent,
dans les moments où la solitude devient trop
lourde, le manque affectif trop pesant, je suis bien
près du désespoir.
-
- Pour ceux qui se retrouvent
dans cette situation, les plus grandes
difficultés, je pense, concernant d'abord les
manques liés à la chasteté, et
ensuite à l'affectif. Mais les deux vont
ensemble. Poussées à l'extrême,
ces carences peuvent mener à la
folie.
-
- Pour un non-chrétien,
rester comme cela est forcément une aberration.
Et pour beaucoup de chrétiens, c'est vu comme
un mal inutile. Dieu ne demande pas autant de
souffrance.
-
- " L'Eglise qui garde des
relents d'obscurantisme doit s'adapter à notre
époque " éclairée ". On ne peut
pas être tous appelés à vivre une
vie de moine ". C'est ce que j'entends souvent
dire
Je passe facilement pour un
intégriste quand je fais
référence aux Paroles de Jésus
sur l'adultère.
-
- Personnellement, je
n'échappe pas à la règle.
Souffrant de la solitude morale et affective, j'en
éprouve de la honte. Car cela signifie que ma
foi n'est pas encore suffisamment enracinée
dans l'Amour de Dieu qui devrait me combler
entièrement.
-
- Vivre dans l'obéissance
à l'Eglise quand on est divorcé est,
à mon sens, humainement impossible si on n'est
pas résolument tourné vers Dieu, ne
cherchant à accomplir que Sa volonté,
avec l'aide de Ses grâces reçues par
l'intermédiaire des sacrements - de la
communion et de la confession - et aussi par la
prière.
-
- Encore faudrait-il se le faire
rappeler par les pasteurs, qui sont bien discrets sur
le sujet, pour ne pas dire absents. Il est vrai que je
n'ai jamais entendu un prêtre y faire
référence dans son homélie.
D'ailleurs est-ce un texte d'Evangile lu le dimanche ?
Je n'en suis pas sûr.
-
- Trois phrases me reviennent
souvent à l'esprit :
-
- - Veillez et priez pour ne pas
entrer en tentation (Matthieu 26, 61)
- - Ma grâce te suffit
(2Cor. 12, 9)
- - Que Ta Volonté soit
faite sur la terre comme au ciel (Mat. 6,
10)
-
- L.J.C
-
- NOTE Dans le cycle liturgique,
l'indissolubilité du mariage revient le
27è dimanche, année B (Marc 10,
2-16).
-
- LE BILLET DE
L'ENFER
-
- Un
de nos amis, surdoué, a réussi à
pirater le message suivant venu des souterrains du
malheur :
- "Le Grand Satan" à son
neveu
-
roidesmenteurs@antifree.contrenet
-
- Comme tu le sais, nous savons
réussi un coup fumant avec les "affaires" de
prêtres pédophiles d'Irlande. Quelle
gifle pour ces chrétiens qui se croyaient les
meilleurs (l'"Ile des saints", soi-disant
évangélisateurs de la Bretagne et de la
Gaule). Le pape a reconnu les faits et a
demandé pardon aux familles.
-
- Ensuite nos équipes
spécialisées dans le département
des scandales ont attaqué la Hollande, puis la
Belgique. L'évêque de Bruges a
avoué et a démissionné. Bravo les
frères du pays flamand !
-
- En Allemagne nous avons
tenté le coup du roi avec le frère de
Benoît XVI ; malheureusement ça a
raté, le pétard était
mouillé.
-
- Dans toutes ces "affaires" nos
vaillants démons ont merveilleusement
infiltré les médias. Radios et journaux
ont joué les vertueux scandalisés ; ils
ont tenté de salir l'ensemble des prêtres
et de semer le doute chez les croyants en affirmant :
C'est le célibat imposé qui est la cause
de ces crimes. Désormais les parents se
méfient de tous les prêtres. On a
gagné !
-
- Mais la réaction
catholique a relevé la tête avec la
clôture de l'année sacerdotale. 15 000
prêtres du monde entier sont venus à Rome
! Nous étions fous de rage.
-
- Tu vois, mon cher neveu, qu'il
ne faut jamais s'endormir après une victoire.
le combat continue, en particulier avec la culture de
mort : avortement, plaisir pour tous, destruction du
mariage et de la famille : France, Portugal,
Espagne
Il faut rester
vigilants.
-
- Je compte sur toi pour relancer
tes agents, surtout dans les
médias.
-
- Ton oncle, perfidement
complice.
- Je t'embrasse à
défaut de pouvoir
t'étrangler.
-
- Le Grand Satan
-
|