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EGENDER,
QUI ES-TU ?
Le gender est une
idéologie née aux Etats Unis
vers les années 1990, elle est devenue
dominante à l’O.N.U.. Elle fait
partie d’une stratégie devant
assurer le développement durable de
l’humanité, réduire la
pauvreté et la faim, assurer
l’éducation primaire pour tous,
promouvoir l’égalité des
sexes et l’autonomie des femmes.
Ces objectifs sont
parfaitement légitimes. En ce qui
concerne la promotion des droits des femmes,
ces objectifs rejoignent les revendications
des mouvements féministes : lutte
contre l’oppression séculaire des
hommes, égalité des droits et
des salaires, participation aux
décisions.
Mais sur ce socle
s’est développé
l’ultra-féminisme qui, lui, va
beaucoup plus loin, en niant la
différence entre les sexes, ce
qu’on appelle le gender. Les
différences entre hommes et femmes ne
sont pas tant basées sur des
réalités physiques corporelles,
mais sur le choix de chaque individu. Le
nombre de ces choix est infini. Il n’est
plus question de sexe mais de genre. Il
s’agit d’un mouvement subversif
dont l’objectif est de renouveler les
rapports homme-femme non plus en fonction de
leur identité masculine ou
féminine, mais en fonction de leur
volonté et de leurs désirs
souverains. L’identité ne serait
plus biologique mais sociale.
Tout serait basé sur
la volonté de l’homme de
s’affranchir des principes fondamentaux
de la nature. Nous serions à la
naissance d’un être
indifférencié sexuellement.
Chacun se construirait selon ses propres
désirs, contrairement à
l’hétérosexualité
qui serait un ordre social contraignant.
Par exemple, dans une
crèche de St Ouen, on apprend aux
filles à jouer avec un camion, et aux
garçons à s’occuper
d’une poupée (!). En
suède, à l’école
« Egalia », il n’est
plus question de garçons et de filles.
Les maîtres ne doivent plus employer
les mots « il » ou
« elle ». Les contes
anciens sont proscrits car bâtis sur
des stéréotypes
hétérosexuels.
La principale
théoricienne du
« gender » est
aujourd’hui Judith Buttler (née
en 1955), professeur en Californie. Son
livre-phare s’intitule : Trouble
dans le genre – Pour un féminisme
de la subversion. Voir en France Jacques
Derrida (1930-2004).
Dans cette immense
construction, il convient de distinguer le
point de départ féministe juste
et les délires de
l’ultra-féminisme.
Dans la plupart des
cultures, les femmes sont réduites
à un rôle secondaire par rapport
aux hommes. Elles sont exclues des centres de
décision (discrimination). En France,
le droit de vote des femmes n’a
été acquis qu’en
1946 ! Un détail
significatif : les noms de rue sont
à 95 % des noms d’hommes...
Les féministes
réclament l’égalité
des salaires, la participation aux
décisions, etc... La surpopulation
mondial est un réel problème.
Mais est-ce à la contraception
généralisée et à
l’avortement de le
résoudre ?
Voyons maintenant les
excès.
Le coupable, c’est
l’homme.
Ce qui est important,
c’est le désir et le plaisir.
D’où l’élimination du
mariage et de la famille. L’amour stable
et l’entraide entre l’homme et la
femme sont supprimés. La
procréation est devenue suspecte,
contraception et avortement deviennent des
droits. La maternité est un
asservissement dont la science permettra de
se passer. L’homosexualité
masculine ou féminine est un choix
normal. La procréation
médicalement assistée (PMA)
pour les femmes et la gestion pour autrui
pour les hommes (GPA) doivent être
autorisée. L’union est libre,
sans engagement de durée. La
chasteté, c’est-à-dire la
maîtrise de la sexualité,
n’a aucun sens.
Les traditions
archaïques humaines et religieuses sont
à supprimer. Il s’agit de
créer, spécialement par un
engagement politique, un monde nouveau, une
nouvelle civilisation basée sur la
liberté totale de chaque individu. Le
gender en particulier est totalement
opposé au christianisme.
C’est la promotion du
désir et de l’individualisme
forcené. On peut être
hétérosexuel, homosexuel,
bisexuel ou changer de sexe
(transsexuel) !
Bibliographie :
Gender qui es-tu ? Emmanuel
LA
REPRESSION DE LA MANIF POUR
TOUS
«De nombreuses
manifestations contre la loi Taubira ont
été l’objet de poursuites
de la part de policiers lourdement
protégés. Des jeunes
manifestants non-violents ont
été arrêtés.
En avril, un groupe de
Veilleurs rassemblés sur
l’esplanade des Invalides, ont lu des
textes et chanté le chant de
l’espérance. Ils ont
été entourés par des
policiers. 63 garçons et filles ont
passé la nuit dans le local de la
police.
Le 18 mai, devant le
Panthéon un jeune noir a
été poursuivi par la police,
jeté à terre. Le fait a
été filmé et est
passé sur You Tube.
Le 25 mai, veille de la
grande Manif pour tous, Mathieu Colombani,
délégué
général du Parti
Chrétien Démocrate, a
été arrêté. Il a
passé la nuit dans un commissariat
puis dans un second. Il a
déposé une plainte pour
arrestation arbitraire. Un ami, Luca Volonti,
président du Parti Populaire au
Conseil de l’Europe, a
rédigé dans le Figaro,
dénonçant une atteinte aux
droits de l’homme : « Je
présenterai tous ces faits au Conseil
de l’Europe ».
Le 20 juin, on a
recensé 1 000 arrestations et 600
gardes à vue, en dehors de tout cadre
légal. De nombreux témoignages
montrent que les forces de l’ordre ont
agi parfois de manière provocatrice et
illégale. Des contrôles
d’identité ont abouti à
des rétentions abusives. Le port du
tee-shirt « La Manif pour
Tous » est devenu un délit.
Ajoutons qu’au lycée Saint
Vincent de Rennes, des jeunes portant le
tee-shirt ont été priés
de partir.
Nous sommes maintenant dans
la « dictature
socialiste ».
Article extrait
du livre « La répression
pour tous » Lethielleux, par
François Biblot de Lochner –
Préface de Ludovine de la
Rochère –
France
Catholique 28 juin 2013
DAVID
CONTRE GOLIATH
La défense du mariage et de la vie
va nécessiter de grands combats. Les
nouveaux témoins (en particulier les
Veilleurs) sont appelés à
souffrir la persécution de la part des
services du gouvernement.
Dans les écoles, des enfants seront
martyrs. En Allemagne, des parents ont
été condamnés à
la prison pour avoir refusé que leurs
enfants participent à des cours sur le
gender.
En France, les prochains combats vont se
livrer contre l’utilisation des embryons
pour la recherche, contre l’euthanasie
et le suicide assisté. On n’a pas
fini de se battre... Étudions
l’Évangile de la Vie de Jean-Paul
II.
Le Pape François rappelle sans
cesse l’existence du diable à
ceux qui pourraient l’avoir
oubliée. Aujourd’hui comme hier,
l’Église est
persécutée. Mais elle n’a
rien à craindre. Elle a les promesses
de la vie éternelle.
« Pourquoi avez-vous peur ?
(Matthieu 8, 23).
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