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ACTUALITE MARS 2013

 

MEME EN CAS DE VIOL

Témoignage bouleversant de Rebecca Kiessling. Elle combat de toutes ses forces pour l’interdiction de l’avortement, interdiction à laquelle elle doit la vie.

Aujourd’hui, dans beaucoup de pays, l’avortement est légalisé et la plupart des femmes croient que c’est devenu un droit.

Aux Etats Unis, Rebecca Kiessling, avocate, se bat pour l’interdiction absolue de l’avortement, même en cas de viol. Elle est venue au Congrès de Biarritz défendre avec passion sa position. Voici un résumé de sa plaidoirie.

« Adoptée à ma naissance, c’est à 18 ans seulement que j’ai appris que j’avais été conçue par un viol. Sous la menace du couteau, un violeur habitué à ce genre de crime, avait menacé ma mère.

Jusque là, je n’avais jamais réfléchi à la question. Lorsque j’ai reçu cette bouleversante information, j’ai réalisé tout à coup que le problème de l’avortement me concernait personnellement et que je devais l’existence au fait qu’il m’avait été épargné. Je me suis rappelé tous ces gens qui disent : « L’avortement, non, excepté en cas de viol ».

A partir de ce moment, les gens qui me connaissaient me rappelaient la façon dont j’avais été conçue Je me suis sentie une « ordure dont on pouvait disposer. J’ai senti que je n’étais pas digne de vivre et que je devais justifier le fait que je n’avais pas été avortée.

Je leur ai dit : « Pouvez-vous me regarder dans les yeux et soutenir : « Je pense que votre mère aurait dû vous avorter ? ». Moi je ne pourrais jamais dire à quelqu’un : « Si j’avais pu intervenir, tu serais morte ». C’est pourtant la réalité que je vis.

Les gens disent : « Oh, bien sûre, je suis pro-choix. Excepté dans le cas de Rébecca ». La plupart des gens ne mettent pas de visage sur ce sujet. C’est une idée générale, et ceux qui me connaissent essaient de se justifier par une mauvaise excuse du genre : « Eh bien, tu as eu de la chance ! ». En réalité, ma vit tient au combat de ceux qui se sont battus pour que l’avortement soit illégal au Michigan même en cas de viol. J’ai été protégée par ces gens qui votaient pro-vie. Alors, mes frères et sœurs qui ont été avortés ont été « malchanceux » ?

Quand ma mère de naissance m’a rencontrée chez mes parents adoptifs, elle a été enchantée de faire ma connaissance. Pourtant, elle m’a raconté comment cela s’était passé. La police lui a dit que l’avortement était la solution et lui a donné l’adresse d’un conseiller. A cette époque il n’y avait pas de centres d’avortement. S’il y en avait eu, ma mère y serait allée, au moins pour avoir des renseignements.

Donc le conseiller l’a orientée vers des avorteurs clandestins. Le premier opérait dans des conditions épouvantables : du sang, de la saleté partout, sur la table et sur le sol. Ces conditions et le fait que ce soit illégal l’ont faire renoncer, comme la plupart des femmes.

Ensuite, on lui a indiqué un autre avorteur plus coûteux. Elle devait le rencontrer de nuit, à tel endroit. Quelqu’un l’aborderait en l’appelant par son nom, lui mettrait un bandeau sur les yeux, l’emmènerait et l’avorterait, puis lui remettrait le bandeau et la ramènerait.

Alors l’attitude désagréable et les propos grossiers du second avorteur clandestin, ainsi que la peur pour sa propre sécurité l’ont fait renoncer. Quand elle lui a dit au téléphone qu’elle n’était pas intéressée par cet arrangement risqué, il l’a insultée et traitée de tous les noms. Cependant, le lendemain, il l’a rappelée pour essayer de la convaincre. Elle a refusé de nouveau et fut injuriée.

A cette époque, ma mère abordait le second trimestre de grossesse. Ce stade est plus dangereux et plus coûteux. C’est alors qu’elle a renoncé définitivement à l’avortement. 

En entendant cela, beaucoup de personnes réagissent en exprimant leur dégoût : « C’est vraiment affreux que votre mère ait dû passer par cela ». Ils pensent qu’ils sont remplis de compassion pour ma mère... Mais en ce qui me concerne, ils restent complètement secs. Ma vie ne les intéresse pas. Si ma mère avait avorté dans des conditions acceptables, son existence aurait continué normalement. Mais moi j’aurais été tuée.

D’après le livre de David Reardon (viol et avortement), la plupart des femmes qui tombent enceintes suite à une agression sexuelle ne veulent pas d’avortement. Et si elles y vont quand même, elles vont plus mal après. Mais beaucoup de gens pensent le contraire : la victime ira mieux après l’avortement. De toute manière, la vie de l’enfant ne vaut pas la peine, donc il faut avorter.

Ma mère ne voulait pas l’avorter. Ce sont les autres qui l’avaient convaincue qu’elle devait avorter : c’est l’attitude désagréable du second avorteur et la peur de sa propre sécurité qui l’avaient fait renoncer. Je lui suis reconnaissante que ma vie ait été épargnée.

Des chrétiens bien intentionnés me disent : « Oui, tu vois, Dieu voulait vraiment que tu sois là ». Je n’ai pas à me justifier en disant : « J’ai réussi professionnellement, regardez ce que j’ai fait de ma vie ». Des millions d’autres ne l’ont pas pu. D’autres disent que j’ai été désirée. C’est une façade de compassion, mais à l’intérieur c’est une froideur de marbre et du vide.

En faculté de droit, des camarades m’ont dit : « Si tu avais été avortée, tu ne serais pas là. De toute façon, tu n’aurais pas eu le choix. Qu’est-ce que ça peu faire ? ». Certains philosophes partisans de l’avortement ont le même argument : le fœtus ne sait pas ce qui lui arrive, donc il n’y a pas de fœtus qui regrette la vie. Cela veut dire que si vous poignardez quelqu’un dans son sommeil, c’est bien, parce qu’il ne saura pas ce qui lui arrive ?? J’ai expliqué à mes camarades que si on suit cette logique, je peux les tuer aujourd’hui puisqu’elles ne seront pas là demain pour se plaindre. Alors qu’est-c e que cela peut faire ? Ils restaient bouche bée.

Il faut être logique, comme dans un cours de droit. Il y a des vies qui ne sont pas là parce qu’elles ont été avortées. Vous connaissez le diction : « Si un arbre tombe dans la forêt et que personne n’est là pour entendre, est-ce que cela fait du bruit ? » Eh bien oui. Si un bébé est avorté, même si personne d’autre est là pour le voir, est-ce que c’est important ? La réponse est oui. Ma vie est importante. Ne laissez personne dire le contraire.

Autrefois, l’avortement était illégal. Aujourd’hui il est légal. Il y a quelque chose qui nous manque à tous parce que des générations ont été avortées.

Ma valeur et mon identité ne sont pas basées parce que je suis le produit d’un viol mais parce que je suis enfant de Dieu qui est le « père des orphelins. Dieu donne à l’isolé le secours d’une maison. » (Ps 68). « Si mon père et ma mère m’abandonnent, le Seigneur m’a accueillie » (Ps 27). Il n’y a pas de honte à être adopté. C’est dans l’esprit d’adoption que nous sommes appelés enfants de Dieu par le Christ. Alors il a dû avoir une haute idée de l’adoption pour utiliser cette image de son amour pour nous !

Notre valeur ne se fonde pas sur les circonstances de notre conception, ni sur nos parents, notre apparence, notre quotient intellectuel, notre standing, nos performances... Ce sont des mensonges. Vous n’avez pas besoin de prouver votre valeur. Si vous voulez connaître réellement votre valeur, vous n’avez qu’à regarder la Croix, parce que c’est le prix qui a été payé pour votre vie ! C’est la valeur infinie que Dieu a investie pour votre vie ! Il pense que vous avez beaucoup de valeur, et moi aussi. Je suis très reconnaissante de ce que ma vie ait été épargnée.

Ceux qui disent : « Je ne crois pas en Dieu, alors je suis pro-choix », n’ont qu’à lire mon livre « Le droit de l’enfant à ne pas être injustement tué – Une philosophie de l’approche des droits ».

Etant moi-même enfant d’un viol, j’espère apporter un témoignage sur ce que je suis.

Ne voulez-vous pas vous joindre à moi pour affirmer la valeur des autres, en parole et en action ?

Texte établi d’après l’article de France Catholique – 1er février 2013



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PHILIPPE ARINO,

HOMOSEXUEL ET ABSTINENT





Philippe Arno, 32 ans, professeur d’espagnol, vient d’une famille chrétienne. Il pratiquait l’homosexualité. Il s’est converti en janvier 2011. Il vit la chasteté. Il multiplie les conférences pour faire entendre cette voie exigeante.

L’homosexualité, on en parle beaucoup pour se justifier. « Tu est pour ou contre ? ». C’est une forme d’identité. On critique l’Eglise. On couvre cela d’une chape de non-dit.

A l’inverse, dans le milieu catho, on a peur de justifier l’homosexualité en la nommant sous forme d’identité ou d’amour. On voit surtout l’aspect antinaturel et donc immoral.

Il faut dire que le désir homosexuel est une réalité. Mais c’est une sexualité désincarnée. On confond l’amour et le désir, un désir superficiel. Il tient plus d’une pulsion désordonnée que de mon identité réelle. C’est une déchirure entre fantasme et réalité, une blessure ; il faut reconnaître notre impuissance par rapport au désir homosexuel. Mon homosexualité est profonde, mais non fondamentale. Elle ne définit pas toute ma personne. C’est complexe. Je dois faire le tri parmi les désirs intérieurs pour reconnaître ceux qui me sont profitables puis les recycler en amitié désintéressée et en continence.

Ce ne sont pas nos pulsions qui nous définissent. Le désir homosexuel se fait passer pour de l’amour. Ce qui est fondamental c’est mon identité d’homme et d’enfant de Dieu.

D’où vient l’homosexualité ? Ce n’est pas quelque chose de fondamental. Il y a différents degrés. Est-ce inné ? On ne sait pas. Sans doute que non. J’ai reçu beaucoup d’amour de mes parents. Mon frère jumeau n’est pas homosexuel.

Ce n’est pas une maladie, mais à l’origine il y a une souffrance, une perversion des pulsions qui divise la personne. Le désir homosexuel est l’expression d’une peur, d’un handicap, d’un manque, une grande blessure que notre société ne veut pas entendre. Ce n’est pas écrit dans la presse. La femme est transformée en objet.

Je cherchais à m’identifier à des stars de cinéma. J’ai mis beaucoup de temps à quitter le porno, à ne plus être obsédé par la procréation et la femme. Je crois que Dieu m’a guéri. Je ne dis pas cela pour me justifier. Il est difficile de parler de cette blessure sans culpabiliser les personnes. Mais il faut qu’on l’entende. Il faut croire à la guérison avec les sessions Agape et des psychothérapies qui aident les personnes à se réparer.

Il y a un lien entre l’homosexualité et la violence. Il y en a qui ont été violés ; c’est fréquent. Sur mon blog « L’araignée du désir », 50 homosexuels disent qu’il ont été violés. C’est hallucinant. Pourquoi on ne peux pas en parler ? On me croit et on ne pas me traiter d’homophobe. L’homophobie c’est de la souffrance, de la violence et du viol. Ce sont ceux qui ne veulent pas en parler et qui s’en cachent qui disent que tout le monde est homophobe. Un tel tabou est fait de souffrance, de violence face à l’homophobie. Celui qui ose aller contre et dire ce qu’il y a dessous, a peur. Mais on ne peut pas avancer si on ne sait pas ce que nous vivons.



Sauvé par Jésus-Christ

Dieu m’a aimé tel que je suis, avec mes forces et mes faiblesses. La découverte de’ Jésus à travers son Eglise, composée de touts les pratiquants, m’a libéré de la masturbation, de la drogue et du porno. Si on est croyant, on croit que Dieu guérit.

Mensonge. On entend une minorité d’individus prêts à jouer le rôle de militant convaincu devant les caméras. C’est une erreur de penser que les personnes homosexuelles dans leur ensemble veulent détruire le mariage hétérosexuel, la filiation, la famille. En réalité, sur le terrain, très peu veulent se marier. On demande le mariage juste au moment où notre société dévalue le mariage.

Epargnez-nous cette loi. C’est un cadeau empoisonné qui va nous retomber comme un boomerang homophobe.

Pourquoi les législateurs veulent-ils imposer leurs idées troubles ? Ils se servent des homosexuels pour faire passer les lois, alors que ce sont seulement des minorité qui le demandent.

On se marie de moins en moins. Si le mariage n’était plus célébré, cela voudrait dire que les hommes et les femmes ne se rencontrent plus en vérité, et que les hommes prennent leur distance avec Dieu. L’homosexualité est le signe que la différence homme-femme, voulue par Dieu, est blessée.

L’Eglise catholique, en me reconnaissant en tant que personne avant tout, et en ne me demandant pas de nier l’existence de mon désir homosexuel, mais au contraire en le valorisant et le donnant pleinement à Dieu, m’a aimé dès le départ tel que je suis. Ce qui me permet de vivre la continence, c’est justement de la donner à Dieu. Jésus m’appelle au réel. Il m’a libéré de la masturbation.

J’ai un statut particulier parce que j’ai un désir homosexuel, mais ne je le pratique pas. J’ai tout donné à Jésus, à son Eglise. J’ai reçu la joie. Je suis abstinent pour Jésus depuis deux ans. Définitivement. Personne ne me l’a demandé. C’est moi qui ai senti que cela entravait ma liberté. Je ne suis pas malheureux, au contraire. Je découvre la joie qui m’est donnée parce que j’aime la différence des sexes, même si j’en ai un peu peur. Le mariage ne peut se célébrer que par le couple homme-femme. La différence des sexes, la complémentarité, est une richesse qui fonde l’amour et la filiation. C’est à cause d’elle qu’on est là ce soir...

Ma seule particularité c’est de dire : oui, notre société croit à l’amour, mais elle ne croit pas à l’amour incarné dans la différence durable des sexes.

Pour les personnes homosexuelles, le choix de la continence peut paraître le fait d’un marginal. Non, je ne suis pas un extra-terrestre parce que j’ai choisi l’abstinence.

J’ai beaucoup approfondi les enseignements de Benoît XVI. Je vis quelque chose de consacré. Il faut surtout aimer Jésus.

Pourtant, je ne me sens pas appelé à devenir prêtre. Ceux qui forment les prêtres ne peuvent pas prendre des anciens homos parce qu’il y a en eux une fragilité. Il faut être solide pour être prêtre.

Le fait de donner mon témoignage public est important pour moi. Maintenant je ne peux pas me contredire et renier ce que j’ai choisi. Donc vous m’aidez à être continent. Merci beaucoup.

Je suis accueilli par l’Eglise. Vous vous rendez compte que l’Eglise accueille tout le monde !! Je n’ai pas rencontré d’homophobie dans l’Eglise. Je sillonne la France. Je reçois plein d’amour. Je peux dire que les catholiques ne sont pas homophobes mais, au contraire, qu’ils sont les plus accueillants.





« La chasteté se vit dans le mariage, dans le célibat, dans toute forme d’amour », Mgr Michel Aupetit, vicaire général du diocèse de Paris.

« L’homosexualité en vérité » - ditions France Catholique.

« Les lendemains du mariage gay » - Thibaud Collin – Salvator.





NON-VIOLENCE

et

BIENVEILLANCE





Tugdual Dercille élève le débat :

« J’ai eu de belles discussions avec des jeunes adultes dont les parents se sont séparés. J’ai vu avec eux qu’une attitude de bienveillance ouvrait des cœurs. C’est l’occasion de plaider pour la famille stable avec une action paisible, sans stigmatiser ceux qui en ont manqué.

La bienveillance ouvre les cours, elle est extraordinairement féconde. La non-violence intérieure est l’arme de » construction de la paix sociale. »

Si nous regardons Jésus, nous le voyons chasser le mal par la seule « force de l’Esprit » (Luc 4, 14). Il refuse la violence. Désarmé, il affronte les chefs religieux, les notables, sans aucun moyen humain. Sa victoire sera celle de la Croix.

Au siècle dernier, Gandhi – qui admirait Jésus – et Martin Luther King nous ont montré l’efficacité de la non-violence. Vous devons nous inspirer de leur patience et de leur courage à eux qui ont été tous deux assassinés. Mais au final, ce sont eux qui ont gagné.

Nous sommes placés dans une situation de violence. Un pour cent de la population veulent imposer un changement de société, détruire la famille ! Ils s’appuient sur des slogans méprisants. Ils jugent notre discours dépassé, archaïque, d’un « autre âge ». Pour eux, notre mentalité est réactionnaire, bourgeoise. Nous sommes contre la liberté, contre l’émancipation de la femme, etc...

Peu importe. « Pourquoi avez-vous peur ? » dit Jésus à ses apôtres au moment de la tempête (Marc 4, 40). Jésus est avec nous ; cela suffit. Nos armes sont pacifiques et surtout spirituelles : « Ce genre de démon ne peut être chassé que par la prière et le jeûne » (Mat 17, 21). Et surtout par l’amour. Nous devons aimer ceux qui ne pensent pas comme nous, voir en eux des frères. Rester paisibles et croire à la victoire de la bienveillance. Tugdual Derville suggère de privilégier la compassion. Voir avec le cœur la souffrance des autres, essayer de comprendre les blocages par rapport au problème de la vie et du mariage.



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LES HOMOS SOUFFRENT





Les cris des lobbies, des militants, appuyés par les médias, les sondages orientés et les politiques sûrs de leur majorité, tout cela cache en réalité un malaise, une souffrance.

Dans son témoignage, Philippe Arino explique que l’homosexualité vient d’une blessure de la personnalité ; Cette blessure, souvent inconsciente, est aggravée par le sentiment d’un rejet de la société. Les homos voient bien qu’ils sont minoritaires : 200 000 face aux 30 millions de Français vivant en couple homme et femme. En 2011, 241 000 mariages hétérosexuels : le mariage traditionnel existe toujours.

En réalité, les homos se cachent. Dans la vie courante, au travail, dans les immeubles, ils se voient souvent plus ou moins méprisés, marginalisés, décalés, voire rejetés. Ils sentent confusément que leur comportement est anormal, antinaturel.

Ils se rappellent qu’ils ont eu un père et une mère. Le désir d’adoption de plusieurs, les solutions artificielles de la PMA pour les femmes et du GPA pour les hommes sont l’aveu qu’il faut les deux sexes pour donner la vie. La fiction de la parentalité juridique ne peut pas remplacer la parenté naturelle d’une père et d’une mère.

Lors de la manif du 13 janvier, une jeune partisan du mariage pour tous s’est sentie blessée, choquée, déshumanisée, comme un parasite. Une autre dit : « Emportée par la vague, j’ai senti le souffle et la rage des fauves ».

Les foules du 13 janvier, et bientôt du 23 mars, leur organisation, la faiblesse des contre-manifestations, font toucher du doigt aux homos que la majorité du pays les désapprouve.

Le refus du gouvernement d’établir un véritable débat montre bien le décalage qui existe entre la majorité politique et la France profonde. Pas question d’un référendum, ce serait trop risqué.

Le fait que nous soyons sûrs du bon droit de notre cause ne doit pas nous faire oublier la souffrance cachée de nos frères et sœurs. Nous devons les aimer. Nous avons à être témoins de l’amour du Christ, frère de tous les hommes, des agents de réconciliation. Nous vivons une période grave. Il s’agit d’un combat à long terme, mais toujours dans la charité. « Il faut agir et prier » ont dit les évêques. « Il faut redevenir prophète » (Mhr d’Ornellas).




TOUS A PARIS !



Une grande nuit de la famille a eu lieu à paris le 24 février. 500 militants ont écouté 5 personnalités, philosophes, psychiatres, juristes.

Rémi Brague : « La vérité et la justice ne se décident pas par une majorité politique ». Le mouvement de protestation s’est décentralisé avec des manifs devant les mairies. Ce qui est nouveau, ce sont les échanges, les appels sur twitter et Facebook. Les photos ont circulé. Les médias locaux ont été touchés.

Nous avons déjà réussi à dissuader le gouvernement au sujet de la PMA. Il faut rester créatifs, réveiller les médias qui veulent toujours du nouveau. Il s’agit de tenir dans la curée pour un combat à long terme.

Maintenant, nous préparons le 24 mars. Les banderoles et les fanions voyagent. Frigide Barjot sera là avec sa « pêche ». Elle nous dit le « Le 24 mars, les classes populaires et les classes possédantes seront sur les Champs Elysées pour libérer la politique française de la pensée unique et de la crise économique ».

Ce sera la marée, humaine de l’Etoile à la Concorde. Tous à Paris !

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