MEME
EN CAS DE VIOL
Témoignage
bouleversant de Rebecca Kiessling. Elle
combat de toutes ses forces pour l’interdiction
de l’avortement, interdiction à
laquelle elle doit la vie.
Aujourd’hui, dans
beaucoup de pays, l’avortement est
légalisé et la plupart des
femmes croient que c’est devenu un
droit.
Aux Etats Unis, Rebecca
Kiessling, avocate, se bat pour l’interdiction
absolue de l’avortement, même en
cas de viol. Elle est venue au Congrès
de Biarritz défendre avec passion sa
position. Voici un résumé de sa
plaidoirie.
« Adoptée
à ma naissance, c’est à
18 ans seulement que j’ai appris que j’avais
été conçue par un viol.
Sous la menace du couteau, un violeur
habitué à ce genre de crime,
avait menacé ma
mère.
Jusque là, je n’avais
jamais réfléchi à la
question. Lorsque j’ai reçu
cette bouleversante information, j’ai
réalisé tout à coup que
le problème de l’avortement me
concernait personnellement et que je devais l’existence
au fait qu’il m’avait
été épargné. Je
me suis rappelé tous ces gens qui
disent : « L’avortement,
non, excepté en cas de
viol ».
A partir de ce moment,
les gens qui me connaissaient me rappelaient
la façon dont j’avais
été conçue Je me suis
sentie une « ordure dont on pouvait
disposer. J’ai senti que je n’étais
pas digne de vivre et que je devais justifier
le fait que je n’avais pas
été
avortée.
Je leur ai dit :
« Pouvez-vous me regarder dans les
yeux et soutenir : « Je pense
que votre mère aurait dû vous
avorter ? ». Moi je ne
pourrais jamais dire à quelqu’un :
« Si j’avais pu intervenir,
tu serais morte ». C’est
pourtant la réalité que je
vis.
Les gens disent :
« Oh, bien sûre, je suis
pro-choix. Excepté dans le cas
de Rébecca ». La plupart des
gens ne mettent pas de visage sur ce sujet. C’est
une idée générale, et
ceux qui me connaissent essaient de se
justifier par une mauvaise excuse du
genre : « Eh bien, tu as eu de
la chance ! ». En
réalité, ma vit tient au combat
de ceux qui se sont battus pour que l’avortement
soit illégal au Michigan même
en cas de viol. J’ai
été protégée par
ces gens qui votaient pro-vie.
Alors, mes frères et sœurs qui ont
été avortés ont
été
« malchanceux » ?
Quand ma mère de
naissance m’a rencontrée chez
mes parents adoptifs, elle a
été enchantée de faire
ma connaissance. Pourtant, elle m’a
raconté comment cela s’était
passé. La police lui a dit que l’avortement
était la solution et lui a
donné l’adresse d’un
conseiller. A cette époque il n’y
avait pas de centres d’avortement. S’il
y en avait eu, ma mère y serait
allée, au moins pour avoir des
renseignements.
Donc le conseiller l’a
orientée vers des avorteurs
clandestins. Le premier opérait dans
des conditions épouvantables : du
sang, de la saleté partout, sur la
table et sur le sol. Ces conditions et le
fait que ce soit illégal l’ont
faire renoncer, comme la plupart des
femmes.
Ensuite, on lui a
indiqué un autre avorteur plus
coûteux. Elle devait le rencontrer de
nuit, à tel endroit. Quelqu’un l’aborderait
en l’appelant par son nom, lui mettrait
un bandeau sur les yeux, l’emmènerait
et l’avorterait, puis lui remettrait le
bandeau et la
ramènerait.
Alors l’attitude
désagréable et les propos
grossiers du second avorteur clandestin,
ainsi que la peur pour sa propre
sécurité l’ont fait
renoncer. Quand elle lui a dit au
téléphone qu’elle n’était
pas intéressée par cet
arrangement risqué, il l’a
insultée et traitée de tous les
noms. Cependant, le lendemain, il l’a
rappelée pour essayer de la
convaincre. Elle a refusé de nouveau
et fut injuriée.
A cette époque,
ma mère abordait le second trimestre
de grossesse. Ce stade est plus dangereux et
plus coûteux. C’est alors qu’elle
a renoncé définitivement
à l’avortement.
En entendant cela,
beaucoup de personnes réagissent en
exprimant leur dégoût :
« C’est vraiment affreux que
votre mère ait dû passer par
cela ». Ils pensent qu’ils
sont remplis de compassion pour ma
mère... Mais en ce qui me concerne,
ils restent complètement secs. Ma vie
ne les intéresse pas. Si ma
mère avait avorté dans des
conditions acceptables, son existence aurait
continué normalement. Mais moi j’aurais
été tuée.
D’après le
livre de David Reardon (viol et avortement),
la plupart des femmes qui tombent enceintes
suite à une agression sexuelle ne
veulent pas d’avortement. Et si elles y
vont quand même, elles vont plus mal
après. Mais beaucoup de gens pensent
le contraire : la victime ira mieux
après l’avortement. De toute
manière, la vie de l’enfant ne
vaut pas la peine, donc il faut
avorter.
Ma mère ne
voulait pas l’avorter. Ce sont les
autres qui l’avaient convaincue qu’elle
devait avorter : c’est l’attitude
désagréable du second avorteur
et la peur de sa propre
sécurité qui l’avaient
fait renoncer. Je lui suis reconnaissante que
ma vie ait été
épargnée.
Des chrétiens
bien intentionnés me disent :
« Oui, tu vois, Dieu voulait
vraiment que tu sois là ».
Je n’ai pas à me justifier en
disant : « J’ai
réussi professionnellement, regardez
ce que j’ai fait de ma vie ».
Des millions d’autres ne l’ont
pas pu. D’autres disent que j’ai
été désirée. C’est
une façade de compassion, mais
à l’intérieur c’est
une froideur de marbre et du
vide.
En faculté de
droit, des camarades m’ont dit :
« Si tu avais été
avortée, tu ne serais pas là.
De toute façon, tu n’aurais pas
eu le choix. Qu’est-ce que ça
peu faire ? ». Certains
philosophes partisans de l’avortement
ont le même argument : le fœtus
ne sait pas ce qui lui arrive, donc il n’y
a pas de fœtus qui regrette la vie.
Cela veut dire que si vous poignardez quelqu’un
dans son sommeil, c’est bien, parce qu’il
ne saura pas ce qui lui arrive ?? J’ai
expliqué à mes camarades que si
on suit cette logique, je peux les tuer
aujourd’hui puisqu’elles ne
seront pas là demain pour se plaindre.
Alors qu’est-c e que cela peut
faire ? Ils restaient bouche
bée.
Il faut être
logique, comme dans un cours de droit. Il y a
des vies qui ne sont pas là parce qu’elles
ont été avortées. Vous
connaissez le
diction : « Si un arbre
tombe dans la forêt et que personne n’est
là pour entendre, est-ce que cela fait
du bruit ? » Eh bien oui. Si
un bébé est avorté,
même si personne d’autre est
là pour le voir, est-ce que c’est
important ? La réponse est oui.
Ma vie est importante. Ne laissez personne
dire le contraire.
Autrefois, l’avortement
était illégal. Aujourd’hui
il est légal. Il y a quelque chose qui
nous manque à tous parce que des
générations ont
été
avortées.
Ma valeur et mon
identité ne sont pas basées
parce que je suis le produit d’un viol
mais parce que je suis enfant de Dieu qui est
le « père des orphelins.
Dieu donne à l’isolé le
secours d’une maison. » (Ps
68). « Si mon père et ma
mère m’abandonnent, le Seigneur
m’a accueillie » (Ps 27). Il
n’y a pas de honte à être
adopté. C’est dans l’esprit
d’adoption que nous sommes
appelés enfants de Dieu par le Christ.
Alors il a dû avoir une haute
idée de l’adoption pour utiliser
cette image de son amour pour
nous !
Notre valeur ne se
fonde pas sur les circonstances de notre
conception, ni sur nos parents, notre
apparence, notre quotient intellectuel, notre
standing, nos performances... Ce sont des
mensonges. Vous n’avez pas besoin de
prouver votre valeur. Si vous voulez
connaître réellement votre
valeur, vous n’avez qu’à
regarder la Croix, parce que c’est le
prix qui a été payé pour
votre vie ! C’est la valeur
infinie que Dieu a investie pour votre
vie ! Il pense que vous avez beaucoup de
valeur, et moi aussi. Je suis très
reconnaissante de ce que ma vie ait
été
épargnée.
Ceux qui disent :
« Je ne crois pas en Dieu, alors je
suis pro-choix », n’ont
qu’à lire mon livre
« Le droit de l’enfant
à ne pas être injustement
tué – Une philosophie de l’approche
des droits ».
Etant moi-même
enfant d’un viol, j’espère
apporter un témoignage sur ce que je
suis.
Ne voulez-vous pas vous
joindre à moi pour affirmer la valeur
des autres, en parole et en
action ?
Texte
établi d’après l’article
de France Catholique – 1er
février 2013
PHILIPPE
ARINO,
HOMOSEXUEL
ET ABSTINENT
Philippe Arno, 32 ans,
professeur d’espagnol, vient d’une
famille chrétienne. Il pratiquait l’homosexualité.
Il s’est converti en janvier 2011. Il
vit la chasteté. Il multiplie les
conférences pour faire entendre cette
voie exigeante.
L’homosexualité,
on en parle beaucoup pour se justifier.
« Tu est pour ou
contre ? ». C’est une
forme d’identité. On critique l’Eglise.
On couvre cela d’une chape de
non-dit.
A l’inverse, dans
le milieu catho, on a peur de justifier l’homosexualité
en la nommant sous forme d’identité
ou d’amour. On voit surtout l’aspect
antinaturel et donc immoral.
Il faut dire que le
désir homosexuel est une
réalité. Mais c’est une
sexualité désincarnée.
On confond l’amour et le désir,
un désir superficiel. Il tient plus d’une
pulsion désordonnée que de mon
identité réelle. C’est
une déchirure entre fantasme et
réalité, une blessure ; il
faut reconnaître notre impuissance par
rapport au désir homosexuel. Mon
homosexualité est profonde, mais non
fondamentale. Elle ne définit pas
toute ma personne. C’est complexe. Je
dois faire le tri parmi les désirs
intérieurs pour reconnaître ceux
qui me sont profitables puis les recycler en
amitié
désintéressée et en
continence.
Ce ne sont pas nos
pulsions qui nous définissent. Le
désir homosexuel se fait passer pour
de l’amour. Ce qui est fondamental c’est
mon identité d’homme et d’enfant
de Dieu.
D’où vient
l’homosexualité ? Ce n’est
pas quelque chose de fondamental. Il y a
différents degrés. Est-ce
inné ? On ne sait pas. Sans doute
que non. J’ai reçu beaucoup d’amour
de mes parents. Mon frère jumeau n’est
pas homosexuel.
Ce n’est pas une
maladie, mais à l’origine il y a
une souffrance, une perversion des pulsions
qui divise la personne. Le désir
homosexuel est l’expression d’une
peur, d’un handicap, d’un manque,
une grande blessure que notre
société ne veut pas entendre.
Ce n’est pas écrit dans la
presse. La femme est transformée en
objet.
Je cherchais à m’identifier
à des stars de cinéma. J’ai
mis beaucoup de temps à quitter le
porno, à ne plus être
obsédé par la
procréation et la femme. Je crois que
Dieu m’a guéri. Je ne dis pas
cela pour me justifier. Il est difficile de
parler de cette blessure sans culpabiliser
les personnes. Mais il faut qu’on l’entende.
Il faut croire à la guérison
avec les sessions Agape et des
psychothérapies qui aident les
personnes à se
réparer.
Il y a un lien entre l’homosexualité
et la violence. Il y en a qui ont
été violés ; c’est
fréquent. Sur mon blog « L’araignée
du désir », 50 homosexuels
disent qu’il ont été
violés. C’est hallucinant.
Pourquoi on ne peux pas en parler ? On
me croit et on ne pas me traiter d’homophobe.
L’homophobie c’est de la
souffrance, de la violence et du viol. Ce
sont ceux qui ne veulent pas en parler et qui
s’en cachent qui disent que tout le
monde est homophobe. Un tel tabou est fait de
souffrance, de violence face à l’homophobie.
Celui qui ose aller contre et dire ce qu’il
y a dessous, a peur. Mais on ne peut pas
avancer si on ne sait pas ce que nous
vivons.
Sauvé par
Jésus-Christ
Dieu m’a aimé
tel que je suis, avec mes forces et mes
faiblesses. La découverte de’
Jésus à travers son Eglise,
composée de touts les pratiquants, m’a
libéré de la masturbation, de
la drogue et du porno. Si on est croyant, on
croit que Dieu guérit.
Mensonge. On entend une
minorité d’individus prêts
à jouer le rôle de militant
convaincu devant les caméras. C’est
une erreur de penser que les personnes
homosexuelles dans leur ensemble veulent
détruire le mariage
hétérosexuel, la filiation, la
famille. En réalité, sur le
terrain, très peu veulent se marier.
On demande le mariage juste au moment
où notre société
dévalue le mariage.
Epargnez-nous cette loi. C’est
un cadeau empoisonné qui va nous
retomber comme un boomerang
homophobe.
Pourquoi les
législateurs veulent-ils imposer leurs
idées troubles ? Ils se servent
des homosexuels pour faire passer les lois,
alors que ce sont seulement des
minorité qui le demandent.
On se marie de moins en
moins. Si le mariage n’était
plus célébré, cela
voudrait dire que les hommes et les femmes ne
se rencontrent plus en vérité,
et que les hommes prennent leur distance avec
Dieu. L’homosexualité est le
signe que la différence homme-femme,
voulue par Dieu, est
blessée.
L’Eglise catholique,
en me reconnaissant en tant que personne
avant tout, et en ne me demandant pas de nier
l’existence de mon désir
homosexuel, mais au contraire en le
valorisant et le donnant pleinement à
Dieu, m’a aimé dès le
départ tel que je suis. Ce qui me
permet de vivre la continence, c’est
justement de la donner à Dieu.
Jésus m’appelle au réel.
Il m’a libéré de la
masturbation.
J’ai un statut
particulier parce que j’ai un
désir homosexuel, mais ne je le
pratique pas. J’ai tout donné
à Jésus, à son Eglise. J’ai
reçu la joie. Je suis abstinent pour
Jésus depuis deux ans.
Définitivement. Personne ne me l’a
demandé. C’est moi qui ai senti
que cela entravait ma liberté. Je ne
suis pas malheureux, au contraire. Je
découvre la joie qui m’est
donnée parce que j’aime la
différence des sexes, même si j’en
ai un peu peur. Le mariage ne peut se
célébrer que par le couple
homme-femme. La différence des sexes,
la complémentarité, est une
richesse qui fonde l’amour et la
filiation. C’est à cause d’elle
qu’on est là ce
soir...
Ma seule
particularité c’est de
dire : oui, notre société
croit à l’amour, mais elle ne
croit pas à l’amour
incarné dans la différence
durable des sexes.
Pour les personnes
homosexuelles, le choix de la continence peut
paraître le fait d’un marginal.
Non, je ne suis pas un extra-terrestre parce
que j’ai choisi l’abstinence.
J’ai beaucoup
approfondi les enseignements de Benoît
XVI. Je vis quelque chose de consacré.
Il faut surtout aimer
Jésus.
Pourtant, je ne me sens
pas appelé à devenir
prêtre. Ceux qui forment les
prêtres ne peuvent pas prendre des
anciens homos parce qu’il y a en eux
une fragilité. Il faut être
solide pour être
prêtre.
Le fait de donner mon
témoignage public est important pour
moi. Maintenant je ne peux pas me contredire
et renier ce que j’ai choisi. Donc vous
m’aidez à être continent.
Merci beaucoup.
Je suis accueilli par l’Eglise.
Vous vous rendez compte que l’Eglise
accueille tout le monde !! Je n’ai
pas rencontré d’homophobie dans
l’Eglise. Je sillonne la France. Je
reçois plein d’amour. Je peux
dire que les catholiques ne sont pas
homophobes mais, au contraire, qu’ils
sont les plus accueillants.
« La
chasteté se vit dans le mariage, dans
le célibat, dans toute forme d’amour »,
Mgr Michel Aupetit, vicaire
général du diocèse de
Paris.
« L’homosexualité
en vérité » - ditions
France Catholique.
« Les lendemains
du mariage gay » - Thibaud Collin –
Salvator.
NON-VIOLENCE
et
BIENVEILLANCE
Tugdual Dercille
élève le
débat :
« J’ai eu
de belles discussions avec des jeunes adultes
dont les parents se sont
séparés. J’ai vu avec eux
qu’une attitude de bienveillance
ouvrait des cœurs. C’est l’occasion
de plaider pour la famille stable avec une
action paisible, sans stigmatiser ceux qui en
ont manqué.
La bienveillance
ouvre les cours, elle est extraordinairement
féconde. La non-violence
intérieure est l’arme
de » construction de la paix
sociale. »
Si nous regardons
Jésus, nous le voyons chasser le mal
par la seule « force de l’Esprit »
(Luc 4, 14). Il refuse la violence.
Désarmé, il affronte les chefs
religieux, les notables, sans aucun moyen
humain. Sa victoire sera celle de la
Croix.
Au siècle dernier,
Gandhi – qui admirait Jésus –
et Martin Luther King nous ont montré
l’efficacité de la non-violence.
Vous devons nous inspirer de leur patience et
de leur courage à eux qui ont
été tous deux
assassinés. Mais au final, ce sont eux
qui ont gagné.
Nous sommes placés
dans une situation de violence. Un pour cent
de la population veulent imposer un
changement de société,
détruire la famille ! Ils s’appuient
sur des slogans méprisants. Ils jugent
notre discours dépassé,
archaïque, d’un « autre
âge ». Pour eux, notre
mentalité est réactionnaire,
bourgeoise. Nous sommes contre la
liberté, contre l’émancipation
de la femme, etc...
Peu importe.
« Pourquoi avez-vous
peur ? » dit Jésus
à ses apôtres au moment de la
tempête (Marc 4, 40). Jésus est
avec nous ; cela suffit. Nos armes sont
pacifiques et surtout spirituelles :
« Ce genre de démon ne peut
être chassé que par la
prière et le jeûne »
(Mat 17, 21). Et surtout par l’amour.
Nous devons aimer ceux qui ne pensent pas
comme nous, voir en eux des frères.
Rester paisibles et croire à la
victoire de la bienveillance. Tugdual
Derville suggère de privilégier
la compassion. Voir avec le cœur la
souffrance des autres, essayer de comprendre
les blocages par rapport au problème
de la vie et du mariage.
LES
HOMOS SOUFFRENT
Les cris des lobbies, des
militants, appuyés par les
médias, les sondages orientés
et les politiques sûrs de leur
majorité, tout cela cache en
réalité un malaise, une
souffrance.
Dans son
témoignage, Philippe Arino explique
que l’homosexualité vient d’une
blessure de la personnalité ;
Cette blessure, souvent inconsciente, est
aggravée par le sentiment d’un
rejet de la société. Les homos
voient bien qu’ils sont
minoritaires : 200 000 face aux 30
millions de Français vivant en couple
homme et femme. En 2011, 241 000 mariages
hétérosexuels : le mariage
traditionnel existe toujours.
En réalité,
les homos se cachent. Dans la vie courante,
au travail, dans les immeubles, ils se voient
souvent plus ou moins méprisés,
marginalisés, décalés,
voire rejetés. Ils sentent
confusément que leur comportement est
anormal, antinaturel.
Ils se rappellent qu’ils
ont eu un père et une mère. Le
désir d’adoption de plusieurs,
les solutions artificielles de la PMA pour
les femmes et du GPA pour les hommes sont l’aveu
qu’il faut les deux sexes pour donner
la vie. La fiction de la parentalité
juridique ne peut pas remplacer la
parenté naturelle d’une
père et d’une
mère.
Lors de la manif du 13
janvier, une jeune partisan du mariage pour
tous s’est sentie blessée,
choquée, déshumanisée,
comme un parasite. Une autre dit :
« Emportée par la vague, j’ai
senti le souffle et la rage des
fauves ».
Les foules du 13 janvier,
et bientôt du 23 mars, leur
organisation, la faiblesse des
contre-manifestations, font toucher du doigt
aux homos que la majorité du pays les
désapprouve.
Le refus du gouvernement d’établir
un véritable débat montre bien
le décalage qui existe entre la
majorité politique et la France
profonde. Pas question d’un
référendum, ce serait trop
risqué.
Le fait que nous soyons
sûrs du bon droit de notre cause ne
doit pas nous faire oublier la souffrance
cachée de nos frères et sœurs.
Nous devons les aimer. Nous avons à
être témoins de l’amour du
Christ, frère de tous les hommes, des
agents de réconciliation. Nous vivons
une période grave. Il s’agit d’un
combat à long terme, mais toujours
dans la charité. « Il faut
agir et prier » ont dit les
évêques. « Il faut
redevenir prophète » (Mhr d’Ornellas).
TOUS
A PARIS !
Une grande nuit de la
famille a eu lieu à paris le 24
février. 500 militants ont
écouté 5 personnalités,
philosophes, psychiatres,
juristes.
Rémi Brague :
« La vérité et la
justice ne se décident pas par une
majorité politique ». Le
mouvement de protestation s’est
décentralisé avec des manifs
devant les mairies. Ce qui est nouveau, ce
sont les échanges, les appels sur
twitter et Facebook. Les photos ont
circulé. Les médias locaux ont
été touchés.
Nous avons
déjà réussi à
dissuader le gouvernement au sujet de la PMA.
Il faut rester créatifs,
réveiller les médias qui
veulent toujours du nouveau. Il s’agit
de tenir dans la curée pour un combat
à long terme.
Maintenant, nous
préparons le 24 mars. Les
banderoles et les fanions voyagent. Frigide
Barjot sera là avec sa
« pêche ». Elle
nous dit le « Le 24 mars, les
classes populaires et les classes
possédantes seront sur les Champs
Elysées pour libérer la
politique française de la
pensée unique et de la crise
économique ».
Ce sera la marée,
humaine de l’Etoile à la
Concorde. Tous à
Paris !
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