LE
PECHE DE SODOMIE
Il faut appeler les choses
par leur nom : l’homosexualité
est une faute morale, un péché.
Un lecteur de Famille Chrétienne
(13/10/2012) déplore que les
évêques insistent uniquement sur
l’accueil des homosexuels, au nom du
respect des personnes, en évitant de
condamner l’homosexualité
elle-même. D’accord, on doit
aimer les personnes, quel que soit leur
comportement. On doit aimer tout le monde,
mais en désapprouvant leurs actes
quand ils sont mauvais. Ce qui est en cause
ce sont des rapports sexuels entre hommes, ou
des comportements amoureux entre femmes, qui
sont contraires à la nature, et donc
opposés à la loi de Dieu.
Le lecteur de Famille
Chrétienne conclut :
« Quand donc nos
évêques auront-ils le courage d’appeler
chat un chat ? ».
Que dit la
Bible ? « Au commencement
Dieu fit l’homme à son image...
il les fit mâle et femelle. Dieu les
bénit et leur dit :
« Fructifiez-vous et
multipliez-vous » (Genèse 1,
26-27). Le mariage est
béni ; il est donc une
institution sainte. Jésus confirme le
caractère sacré eu mariage en
ajoutant : « Ne séparez
pas ce que Dieu a uni » (Mat. 19,
6).
Au temps d’Abraham,
deux cités, Sodome et
Gomorrhe, pratiquent des actes contre
nature (Gen 19, 5). Dieu décide de les
détruire : « Le cri
contre Sodome et Gomorrhe, qu’il
est intense, et que leur péché
est grave » (Gen 18, 20 ; voir
Jude 7). C’est alors qu’Abraham
intercède pour les villes
coupables : « S’il se
trouve 50 justes dans la ville, vas-tu
vraiment la faire
périr ? ». Abraham
insiste, il descend à 45, puis 40, 30,
20, 10... » Mais en vain.
« Yahvé fit pleuvoir sur
Sodome et Gomorrhe du soufre et du feu venu
du ciel (Gen 19, 24).
Lévitique (18,
22) : « Tu ne t’uniras
pas avec un homme comme on couche avec une
femme. C’est abominable ».
(20, 13) : « L’homme qui
couche avec un mâle comme on couche
avec une femme, c’est une abomination.
Ils seront mis à mort ».
Voir Juges 19, 22.
Jésus fait allusion
à la destruction de Sodome : Luc
17, 29).
Saint Paul confirme l’enseignement
du Lévitique et condamne les
païens qui pratiquent la
sodomie : « Les hommes,
abandonnant les relations naturelles avec les
femmes, se sont enflammés de
désir les uns pour les autres, ayant d’homme
à homme des rapports
infâmes » (Romains 1,
27).
En conclusion, la Bible
condamne les actes homosexuels. En affirmant
cela, elle ne fait que confirmer la loi
naturelle.
Il est étonnant que
les Anglicans, qui sont très
attachés à la Bible, et
habituellement très prudes, admettent
des homosexuels à l’épiscopat.
C’est d’ailleurs entre eux un
grave motif de division.
Les actes sexuels entre
personnes du même sexe sont contre
nature. Mais il faut distinguer les
tendances ou désirs et
les actions. Que certains éprouvent
une attirance envers une personne du
même sexe, cela existe, même si c’est
rare. Il n’y a pas là de mal.
Mais si l’on passe à l’acte,
il y a faute.
La plupart des hommes sont
attirés par les femmes. C’est
naturel. Mais cette attirance n’est pas
une raison pour céder à ce
désir sexuel.
Les célibataires
doivent s’efforcer de ne pas
céder à cette tendance. Ceux
qui sont mariés doivent être
fidèles à leurs épouses
De même ceux qui sont attirés
par des personnes du même sexe doivent
rester chastes. Ils ne doivent pas
dire : « Je suis comme
ça, ce n’est pas de ma
faute ».
Que l’on soit
attiré par des personnes du même
sexe ou de l’autre sexe, il faut
combattre les tendances
déréglées du corps. Le
combat existe depuis toujours. La
chasteté consiste à
maîtriser les pulsions sexuelles. Elle
est une obligation universelle.
L’EGLISE
ET LE PROBLEME DEMOGRAPHIQUE AUX
PHILIPPINES
L’Eglise catholique
des Philippines se prépare pour l’épreuve
de force avec le président Aquino au
sujet de la prochaine loi sur « la
santé reproductive » qui
comporte trois points : la distribution
gratuite des contraceptifs dans les
hôpitaux, l’éducation
sexuelle à l’école et l’avortement.
La manifestation populaire
contre le texte n’a pas attiré
des foules. Cependant, les
évêques ont obtenu que le droit
des parents à s’impliquer dans l’éducation
sexuelle de leurs enfants soit reconnu.
Dans ce pays, 300 000
km² (plus petit que la France), il y a
94 millions d’habitants. La croissance
est de 2% par an, avec 3,11 enfants par
femme, et les grossesses d’adolescentes
sont en progression.
Selon le gouvernement, la
croissance démographique est cause de
la pauvreté ; la solution est l’accès
aux contraceptifs. A quoi l’épiscopat
répond : « La
pauvreté vient du manque de travail.
Donnez-leur du travail et cela sera plus
efficace pour espacer les
naissances ».
ASSEMBLEE
DES EVEQUES A LOURDES
Le cardinal Vingt-Trois a
déclaré : « Ce
ne serait pas le mariage pour tous, ce
serait le mariage de quelques uns
imposé à tous. La question
fondamentale est celle de la
réalité sexuée dans l’existence
humaine et de sa gestion par la
société.
Le mariage homosexuel
serait une supercherie qui ébranlerait
un des fondements de la société
et instaurerait une discrimination entre les
enfants. »
Monseigneur Vingt-Trois a
appelé à un débat
national qui ne se contente pas d’enregistrer
des sondages aléatoires. Il a
également invité les
chrétiens à saisir les
élus en leur exprimant leurs
convictions.
Contre l’avortement,
il a affirmé le droit de vivre de tout
être humain conçu, quel que soit
le moment de son développement.
Contre l’utilisation
d’embryons, il a précisé
le respect que la société doit
aux plus faibles de ses membres. La recherche
sur les cellules souches embryonnaires est
inacceptable et économiquement
hasardeuse.
S’appuyant sur le
droit de tout enfant à connaître
ses parents et à être
élevé par eux, il a
demandé que ne soit pas
légalisée la procréation
anonyme.
Même si l’adoption
est admise dans certaines situations
exceptionnelles, quand des personnes peuvent
assumer la responsabilité parentale,
elles ne peuvent jamais totalement se
substituer à l’homme et la femme
qui ont engendré l’enfant.
Euthanasie :
aucun être humain n’a le pouvoir
de disposer de la vie de son semblable, quels
que soient ses handicaps ou la
détérioration de son
état de santé. L’euthanasie
est un meurtre.
LE
MARIAGE POUR TOUS EST CRITIQUE DE TOUTE
PART
Très critique, le
socialiste Laurent Bouvet affirme : les
socialistes fonctionnent par slogans, sans
réfléchir, par exemple,
à la question très complexe de
la filiation. Le gouvernement a ouvert la
boîte de Pandore. L’élite
socialiste n’imagine pas combien, sur
ces questions, la société et
les élus de province ne sont pas en
phase avec elle.
Philippe de Roux,
responsable des Poissons Roses :
« La question du mariage
républicain n’est pas un
débat religieux. Il s’agit d’un
débat politique et anthropologique.
Quand prendrons nous le temps de la
discussion ? ».
Le projet de loi
présenté le 7 novembre au
conseil des ministres comporte une
modification touchant
- code civilisation
- code de l’action sociale et des
familles
- code du travail
- code de l’environnement
- code de l’expropriation
- code des transports
- code des pensions civiles et
militaires
- statut de la fonction publique
territoriale
- statut de la fonction publique
hospitalière
- code général des
impôts
Les termes
« mari » et
« femme » seront
remplacés par
« époux », ou
« personne » ;
« père » et
« mère » seront
remplacés par
« parents » ;
« beau-père » et
« belle-mère » par
« beaux-parents » ;
« aïeuls et
aïeules » par
« aïeuls ».
Autrement dit, il faudra
changer tous les livres de codes dans toutes
les administrations officielles et
privées. Ce sera une aubaine pour les
imprimeurs et une dépense
considérable pour le
pays !...
Il y a 250 000 mariages par
an en France. 6 % de PACS entre homosexuels.
Changer ce sens du mariage,
réécrire tous les codes de la
loi française pour se plier aux
revendications des militants LGBT.
Le grand argument : le
mariage pour tous, était dans le
programme de François Hollande...
Le projet 31 (sur 50?). On
peut être d’accord sur la
majorité des intentions, et en
désaccord sur tel ou tel point.
IL
FAUT UN DEBAT
« Ce serait le mariage de
quelques-uns imposé à tous
(Cardinal Vingt-Trois à Lourdes). Les
conséquences qui en découlent
sont suffisamment éloquentes :
a-t-on demandé aux citoyens s’ils
étaient d’accord pour ne plus
être le père ou la mère
et ne devenir qu’un parent
indifférencié, parent A ou
parent B ? La question fondamentale est
celle du respect de la réalité
sexuée de l’existence humaine et
de sa gestion par la
société »
« Ce serait du
terrorisme », affirme Xavier Bongibault,
homosexuel, président de l’association
Plusgaysansmariage, en ajoutant : que c’est
une minorité militants qui fait croire
que toute la communauté est pour le
mariage homosexuel.
M. Walls,
ministre français, a
déclaré à Rome :
« Quand on passe à des
questions fondamentales telles que le
mariage, le mariage de personne du même
sexe, ou la fin de vie, toutes les voix
doivent se faire entendre. Il faut prendre
son temps ».
Or c’est
l’inverse qui se passe : il faut
se dépêcher de voter la loi, de
passe en force.
L’Action Catholique
Ouvrière : On détourne l’attention
des vrais problèmes : aujourd’hui,
les problèmes sont la
précarité, les licenciements.
Certains sont épuisés. Ne
déstabilisons pas la
société en imposant de nouveaux
repères qui vont la fragiliser
davantage.
L’UNAF (Union
Nationale des Associations familiales) s’oppose
au projet du gouvernement en constatant qu’il
modifie profondément le code civil en
supprimant la notion de
« mère » et
« mère » au profit
de « parent » et en
instaurant un droit à l’enfant.
L’UNAF propose de
créer une nouvelle institution civile
pour les couples du même sexe. Elle
permettrait l’adoption simple en faveur
du père ou de la mère. L’adoption
plénière serait refusée
car un enfant ne peut naître de deux
personnes du même sexe.
L’UMP
demande le report du texte afin que soient
organisés des états
généraux de la famille.
François
Bayrou accepte l’adoption mais souhaite
que le terme mariage soit réserve aux
couples hétérosexuels. Il
demande une simple union pour les couples du
même sexe.
Thibaud Collin,
agrégé de philosophie, auteur
du livre « les lendemains du
mariage gay », Salvator :
« Actuellement, dans les
recompositions familiales, l’enfant
sait qui est son père, qui est sa
mère. Demain, on décidera que
certains enfants ont soit deux pères,
soit deux mères. Ils seront donc
privés d’une de leur double
origine. Un état de droit se doit de
respecter le droit des plus
faibles ».
Valérie
Pécresse est opposée au projet
« parce que cela touche à la
filiation. Nous ne voulons pas voir
disparaître la référence
au père et à la mère
dans le code civil ». Laurent
Wauquiez accuse le gouvernement de vouloir
passer en force.
L’UMP demande un
grand débat national sous forme d’états
généraux et le report de l’examen
du texte.
Les députés
UMP lancent sur un site une pétition
pour un grand débat national :
demandonsundebatnational.fr.
Le débat à l’Assemblée
Nationale et prévu pour le 29
janvier.
Une manifestation contre le
projet insensé aura lieu le 13 janvier
et une grande marche nationale le 20
janvier, à la place de la
traditionnelle Marche pour la Vie.
16 000 maires (sur
36 000) ont donné leur accord au
collectif « maires pour l’enfance ».
Un grand débat aura lieu au
congrès national des maires, qui se
déroulera à Paris, porte de
Versailles, les 20, 21 et 22 novembre
2012.
L’UNAF propose de
créer une union civile pour les
couples homosexuels, offrant les mêmes
droits que le mariage, sauf l’adoption.
Les Caisses nationales d’Allocations
Familiales (CNAF), les Caisse d’Assurance
Vieillesse (CNAV) et d’Assurance
Maladie (CNAM) ont voté contre le
projet.
Les derniers sondages
confirment le changement des Français
face à l’adoption homosexuelle.
D’après le sondage IFOP
commandité par les adoptés, 63
% des personnes interrogées ont
répondu qu’« il faut
que les enfants puissent avoir un père
et une mère ».
En conclusion, les homosexuels
sont en réalité très
minoritaires. Ce sont les médias qui
ont fait la publicité autour du
« mariage pour tous ». Le
gouvernement fera tout pour refuser un
débat ou un référendum
car il sait bien que le résultat
serait certainement NON.
LES
RELIGIONS
L’Eglise
catholique :
« Les actes d’homosexualité
sont intrinsèquement
désordonnés »
(Déclaration sur certaines questions d’éthique
sexuelle – Congrégation pour la
doctrine de la foie 1975).
Cette condamnation s’appuie
sur la Bible Genèse chapitre 18 et
19 ; Lévitique 18, 22 et 20,
13 ; Romains 1, 27).
La Bible ne fait là
que suivre l’ordre naturel.
Bouddhisme (d’après
le Dalaï Lama)
Selon ses textes
fondamentaux, demande d’éviter
10 actes nuisibles parmi lesquels l’inconduite
sexuelle, c’est-à-dire l’adultère,
l’homosexualité et la
masturbation. La position de l’Eglise
est strictement conforme à la loi
naturelle. Dans le bouddhisme, l’essentiel
est de rester maître de soi, de ne pas
se laisser dominer par les sens ou les
passions.
Islam – Le
conseil français du culte
musulman réaffirme son opposition
au projet gouvernemental :
« Selon la
religion musulmane, le mariage est
fondé sur le consentement mutuel et il
établit une union légale et
durable entre un homme et une
femme » (Coran 4, 21). Le mariage
est une institution qui a une mission.
DES
ARGUMENTS ANTHROPOLOGIQUES
SERIEUX
Notre position est
basée sur le bien de l’homme,
non seulement sur une morale venue des
siècles passés, ou sur de
simples traditions.
Il ne faut pas confondre le
contrat entre deux personnes homosexuelles
avec le mariage qui, de tout temps, a
consisté en l’union d’un
homme et d’une femme. C’est la
reconnaissance de l’altérité
qui fonde la communauté.
Tout enfant a le droit d’être
confronté à l’altérité
des sexes tout au long de sa construction,
dit Guy Cordier,
pédo-psycho-thérapeute. Il
émet de sérieux doutes sur la
fiabilité des études
invoquées par les promoteurs de la
cause homosexuelle. L’enfant
élevé par deux parents du
même sexe rencontrera des
problèmes d’identification au
cours de son évolution
psychologique.
Xavier Lacroix : au
plan du couple, le mariage sécurise la
relation entre les époux. Il permet d’articuler
conjugalité et procréation, la
transmission de la vie et l’éducation
des futurs citoyens, il garantit la
présomption de paternité.
La richesse de la
complémentarité homme-femme est
gommée dans l’union
homosexuelle.
L’Etat doit garder la
justice, donc avoir le souci du plus
faible : la femme, le conjoint
délaissé, l’enfant.
UN
PROJET INJUSTE ET
DISCRIMINANT
Mgr d’Ornellas s’est
exprimé le mardi 20 novembre dans un
communiqué :
« Il faut
réfléchir sur les questions
graves que pose le projet de loi relatif
à l’ouverture du mariage aux
personnes de même sexe, ce qui
entraîne l’ouverture à l’adoption.Il
ne faut pas enfermer le débat dans un
clivage gauche-droite. Le but est de trouver
de justes lois respectueuses de tous.
« Suite aux
manifestations de samedi et dimanche, le
gouvernement a précisé que le
débat aura lieu au parlement. Il est
légitime d’écouter les
demandes diverses des personnes
homosexuelles. Mais il n’y a pas
unanimité puisque certains se sont
regroupés en association pour exprimer
leur opposition au projet de loi.
« L’Eglise
est surtout attentive aux enfants et à
leur croissance : chaque enfant a droit
à un père et une mère.
Le projet est injuste en créant une
discrimination envers les enfants qui sont
des personnes fragiles : certains
enfants se verront imposés d’être
sans père ou sans
mère ». (Ouest-France du
21/11/2012)
Samedi, sur FR3 Mgr d’Ornellas
était affronté aux questions d’une
journaliste de FR3. Celle-ci avait fait venir
un couple de lesbiennes ayant adopté
un enfant : « Alors vous
condamnez ces femmes qui
élèvent bien leur
enfant ? »
- « Je les
respecte. Je dis seulement que cet enfant
grandira sans la présence d’un
père. Par ailleurs, vous serez d’accord
avec moi pour dire que si cet enfant est venu
au monde, il a bien fallu un
père ! ».
« Mais le projet
de oi faisait partie des promesses de
François
Hollande ? »
- « M. Hollande a
fait beaucoup de promesses. Il avait promis d’améliorer
le niveau de vie. Or il vient d’augmenter
la TVA... »
LE
COMBAT POUR LA FAMILLE
La lutte contre le sida a
permis de récolter des sommes
considérables qui ont
été réinvesties dans la
télé, les videos, etc... L’opinion
publique, martelée par les
médias, s’est faite peu à
peu à l’idée d’un
« mariage » alors qu’en
réalité seulement 1 à 2
% de personnes vivent des pratiques
homosexuelles. Et l’actuel gouvernement
a cédé aux revendications des
lobbies. Marier deux hommes (ou deux femmes
est contradictoire jusque dans les
mots : marier veut dire prendre un
mari ! Le mariage est depuis toujours la
base de la société. Ce qui
était impensable en France – et
qui l’est encore dans le reste du monde
– s’impose chez nous sous l’offensive
insensée d’une petite
minorité. La masse des gens de bon
sens semble tétanisée. Ce
silence est affligeant.
Heureusement, des
réactions se manifestent. Les
« Poissons Roses »
socialistes ne sont pas d’accord.
Franck Mayer, maire de Sotteville-sous-le-Val
a relancé le collectif des Maires
pour l’Enfance qui avait
rassemblé 12 000 signatures en 2006.
Des parlementaires et sénateurs se
sont réunis avec l’objectif de
« chercher l’intérêt
supérieur de l’enfant ».
Jacques Bonpard, député du
Vaucluse, a écrit à tous les
maires en proposant d’inclure dans la
future loi une clause de conscience.
Des maires ont
annoncé leur opposition.
François Lebel, maire du 8e
arrondissement de Paris, Bernard Poignant,
maire de Quimper, Jean-Marc Mesne (Paray le
Monial), plusieurs maires corses, et beaucoup
d’autres ont affirmé qu’ils
ne marieraient pas des couples
homosexuels.
En Martinique, Raymond
Occolier, maire socialiste de Vauclin, a pris
la tête de la fronde. « C’est
le chrétien qui parle, pas seulement
le citoyen. L’immense majorité
de la population est derrière
nous ».
Une pétition
tous-pour-le-mariage.fr a recueilli 71
000 signatures. Le groupe
lamanifpourtous.fr va rassembler des
opposants à Paris, Lyon, etc...
Alliance-Vita a lancé ce 23 octobre
des manifestations dans 75 villes. Une marche
ouverte à tous est prévue
à Paris. Au cours d’une
rencontre de l’UNAF avec Christiane
Taubira, Antoine Renard a
présenté la position des
Associations Familiales Catholiques. Il a
demandé aux 350 associations locales
de rencontrer chaque parlementaire. Une
marche de prière a eu lieu à
Paris le 20 octobre ; deux
manifestations ont lieu les 17 et 18
novembre.
Le cardinal Vingt Trois et
le cardinal Barbarin ont suscité des
réactions par leurs interventions. Bon
nombre d’évêques ont
parlé clairement. Que faire ? Ne
pas avoir peur. Ne pas rester seul. Signer
les pétitions qui circulent sur la
toile, écrire, manifester, et surtout
prier pour que tout enfant puisse
grandir avec un père et une
mère. « L’Eglise
descend dans l’arène. C’est
inéluctable » (Mgr Rey).
« Il y a bien des façons de
vivre le martyr : le martyre du sang, le
martyre médiatique »
(Cardinal Jean-Pierre Ricard).
L’ERREUR
DES ECOLOGISTES
« Le Seigneur
Dieu prit l’homme et l’établit
dans le jardin d’Eden pour cultiver le
sol et le garder » Genèse
2,15.
Les chrétiens sot ou
devraient être écologistes. Le
Pape Jean-Paul II a souvent parlé de l’écologie :
respecter la terre, la nature, c’est
important.
Mais, en France, la
majorité des écologistes
commettent une double erreur :
- « l’écologie
est nécessairement de
gauche ». Pourquoi cela ?
Etre de gauche ou de droite, ce sont des
options politiques qui n’ont rien
à voir avec le respect de la
nature
- avec les gauchistes, la plupart des
écologistes sont pour la
contraception, l’avortement
et le mariage homosexuel, actes
hautement en opposition avec la loi
naturelle. Ce sont là des
dérives graves.
LE
SCANDALE : L’ABSENCE DE
DEBAT
Mgr Vingt-Trois a
été interviewé à
Lourdes.
Question :
« Est-ce que le débat n’a
pas eu lieu dans la
presse ? »
- Mgr : « Si
le débat a eu lieu dans la presse, c’est
précisément parce que nous
avons tiré les signaux d’alarme.
Quand j’ai été
auditionné par Christiane Taubira et
Dominique Bertinotti, on m’a dit que c’était
une promesse du candidat élu... Il n’y
a pas eu de discussion.
Mais depuis que nous avons
posé des questions, alors on a vu
surgir ici et là des tribunes, des
interviews qui ont fait parler des gens qui n’étaient
pas d’accord. »
DICTATURE :
400
MARIAGES HOMO
IMPOSERAIENT
LE CHANGEMENT
à
250 000 MARIAGES
HOMME-FEMME !!!
L’Espagne a
voté le mariage homosexuel en 2005.
Depuis ce temps, les mariages homos
représentent 1,7 % par rapport aux
mariages homme-femme. En France, la
même proportion donnerait 4 250
mariages homos. Ces 4 250 voudraient imposer
un changement de constitution à tout
le pays. Ce n’est plus de la
démocratie, c’est un
scandale !!!
L’IVG
REMBOURSEE
A 100 %
Tous les avortements seront
remboursés à 100 % par l’assurance
maladie (= par nos impôts...) à
partir de 2013. Jusque là, la prise en
charge concernait seulement les jeunes femmes
mineures.
La mesure devrait
coûter 13,5 millions d’euros. En
2010, 225 000 interruptions volontaires de
grossesse ont été
réalisées en France.
Comment pourrions-nous
être d’accord ?
« La vie doit être
sauvegardée avec un soin extrême
dès sa conception. L’avortement
et l’infanticide sont des crimes
abominables » (Gaudium et spes
51).
« Crimes
abominables » : où
entendez-vous aujourd’hui prononcer
cette expression ? Une humanité
qui se développe comme si Dieu n’existait
pas finit par ne plus respecter le
caractère sacré de la vie
humaine, même si le respect de la
personne fait partie de la rhétorique
de beaucoup de gouvernements.
Face à la
sécularisation des coutumes, des
mentalités et des styles de vie, le
témoignage de l’Eglise devient
prophétique. » (Famille
Chrétienne du 13/10/2012)
UN
REFERENDUM ?
SURTOUT
DES MANIFESTATIONS
« Notre
société s’extasie devant
les transgressions et oublie de respect des
fondamentaux de la loi naturelle. Sur une
telle question, l’échange social
serait un référendum, c’est
à dire le débat pour tous, l’expression
populaire légitime. »
Michel
Diefenbacher, ancien député du
Lot et Garonne
Mais « en ces
temps d’extrême urgence, la folie
de certains membres de notre
société en totale perte de
repères rend l’idée d’un
référendum totalement caduque.
Qu’attendent nos évêques,
nos prêtres, les associations
catholiques et tous les mouvements
doués d’un minimum de bon sens
pour mobiliser leurs troupes avec force et
détermination. Il y a le feu !
Alors sortons dans les rues de nos villes et
villages pour manifester notre colère,
notre totale désapprobation face
à ce projet absurde, contre nature et
dangereux pour l’avenir de l’homme ».
E.D.,
Famille Chrétienne du 13/10/2012
« LA
MANIF POUR
TOUS »
Les gens de bon sens,
chrétiens ou non, ne sont pas
suffisamment unis. Il faut savoir s’allier
à tous ceux qui sont d’accord
sur un point précis, même si on
n’est pas d’accord sur d’autres
points. Jésus enseigne la
tolérance : « Celui qui
n’est pas contre vous est pour
vous » (Matthieu 12, 3).
Samedi 17 novembre, entre
100 et 200 mille personnes manifestaient
à Paris, en particulier sous l’impulsion
de l’humoriste Frigide Barjot.
Grâce à sa foi
chrétienne, elle a réussi le
tour de force de rassembler des groupes
très différents comme l’Alliance
Vita, l’UNAF, l’UNAPEL, le
collectif pour l’enfant... à
gauche, les Poissons Roses, la Gauche pour le
mariage républicain, Pour l’humanité
durable, Tous pour le mariage, Plus gay sans
mariage avec Xavier Pongigault
(homosexuel).
Des manifestations ont eu lieu devant l’hôtel
de ville dans une douzaine de villes :
Lyon, avec le cardinal Barbarin, Marseille,
Nantes, Rennes, Toulon avec Mgr Rey, Bayonne
avec Mgr Aillet, Laon, Dax, etc...
Dimanche 18, c’était
le tour des traditionalistes avec Civitas et
10 000 manifestants.
Prochaine
très grande manifestation :
le dimanche 13 janvier
à Paris.
Livres
- L’homosexualité en
vérité – Philippe
Arigo – Salvator
- Homosexuels catholiques. Comment
sortir de l’angoisse – Claude
Besson – L’Atelier
- Le mariage gay – Thibaud
Collin
- Les lendemains du mariage gay –
Salvator
- Les chrétiens et l’homosexualité
– Enquête – Claire Secrétain – Presses
de la Renaissance
INTERVENTION
DE LOUIS BOUAN, MAIRE DE
SAINT-JUDOCE
SUR
LA REFORME DU MARIAGE
à l’AG de l’Association
des Maires des Côtes d’Armor (AMF
22) le 20 octobre 2012 à Plerneuf,
devant
M. le
Président de l’AMF 22
René REGNAULT,
M. le
Préfet des Côtes d’Armor,
Pierre SOUBELET,
M. le
Président du Conseil
Général des Côtes d’Armor,
Claudy LEBRETON,
M. le
Vice-Président du Conseil
Régional de Bretagne, Thierry
BURLOT,
et environ 180
maires du département.
Je souhaite
intervenir sur deux points :
1°) Le
projet de fusion « Pays d’Evran-CODI
»...
2°) Nos
engagements dans le développement
durable, y compris dans la vie sociale
- ...
- Je voudrais parler plus
précisément des projets de
réforme du mariage. On parle
de changer le sens de cette institution,
qui désigne aujourd’hui et
depuis longtemps la reconnaissance
publique de l’union d’un homme
et d’une femme pour fonder une
famille ouverte sur la transmission de la
vie.
- Ce n’est pas anodin. Jusqu’à
présent, dans son identité,
chacun est désigné comme
fils d’une mère et
généralement d’un
père. Le livret de famille que le
maire remet aux nouveaux mariés
porte ces mentions. Si certains projets
voyaient le jour, il faudrait bannir ce
vocabulaire et remplacer «
père » et « mère
» par « parent A » et
« parent B » !
- Notre président, René
REGNAULT, a dit tout à l’heure
qu’il fallait distinguer les
réformes réversibles –
et il prenait en exemple la
fiscalité – des
réformes irréversibles –
et il pensait à des réformes
qui pourraient conduire à la
disparition de nos communes. Je pense que,
comme la suppression des communes, le
changement du sens du mariage risquerait d’être
irréversible, et que cela justifie
aussi d’y réfléchir
à deux fois avant de s’y
lancer.
- Le Président de notre Conseil
Général a dit
également tout à l’heure
que nous vivions depuis 1790 sur le
schéma « Etat,
départements, communes », qu’on
pouvait certes imaginer autre chose, mais
qu’il fallait être prudent et
qu’il préférait en
rester au schéma qui avait bien
fonctionné pendant deux
siècles. Le mariage
défini par le Code Civil date de
1804, et il a peu changé depuis. Il
constitue l’armature de nos
familles. Certains peuvent souhaiter le
changer, et c’est leur droit. D’autres,
dont je suis, pensent
préférable de le garder. Je
pense que cela demande au moins un vrai
débat, comme nous arrivons à
le faire dans d’autres domaines,
avant de décider ou non de
changer.
- Dans ce débat que je souhaite,
il me semble que nous, les maires, avons
un avis spécifique à
donner.
- Cet avis spécifique est
justifié :
- pas uniquement par le fait que
nous sommes officiers d’état
civil et qu’il nous revient de
célébrer publiquement
les mariages dans nos mairies,
- mais aussi parce que par notre
action sociale et par nos contacts
avec nos administrés, nous
pouvons voir comment des familles
stables, et des jeunes qui ont des
repères clairs contribuent
à la solidité du tissu
social.
- Et que nous voyons aussi parfois
combien l’instabilité
des familles et certains manques de
repères chez les jeunes
plongent des personnes dans le
malheur, et coûtent cher, tant
à eux-mêmes qu’à
la collectivité.
- Voilà
pourquoi je souhaite que l’AMF 22 se
saisisse de ce projet de réforme
pour organiser des débats à
son sujet, comme elle a montré qu’elle
savait bien le faire sur tant d’autres
sujets.
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