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SORTIR DE LA DEPENDANCE PORNO
Toute la documentation pour défendre la vie, pour vaincre le mensonge et éviter les drames.

Table des matières

L'ACTUALITE - BREVES INFO - PAROLES DE L'EGLISE - NOTES DES EVEQUES D'AMERIQUE - LES ASSCIATIONS - CE QUE DIT LA SCIENCE - LES LIVRES - DESSIN DE LA SEMAINE - LES ARCHIVES
ACTUALITE SEPTEMBRE 2012

L’AMOUR FACE AU SIDA

Jokin de Irala et Matthew Hanley, L’Amour face au SIDA, L’oœuvre éditions, Paris, 2011

Ce livre a été écrit par un américain et un espagnol pour répondre aux accusations faites contre le pape suite à ses propos sur le préservatif lors de son premier voyage en Afrique (mars 2009). Le premier, Matthew Hanley, est titulaire d’une maîtrise de santé publique et conseiller technique sur le VIH/sida auprès du Secours Catholique des Etats-Unis. Le second, Jokin de Irala, est médecin et vice-doyen de l’’université de médecine de Navarre et spécialisé en épidémiologie.

Les auteurs ont voulu informer le grand public sur quelques vérités scientifiquement vérifiées que les médias refusent de publier car cela va contre les programmes anti sida promus par les organisations internationales.

On ne peut évidemment pas résumer ce livre de 170 pages très documentées en quelques lignes mais notre but est plutôt d’’énumérer quelques idées forces pour vous inciter à le lire.

L’idée directrice de ce livre est de dire que, effectivement, la promotion du préservatif n’’est pas la meilleure solution pour lutter contre la pandémie du SIDA. Les chiffres sont là pour le montrer : partout où la promotion du préservatif a été la seule mesure pour faire reculer le SIDA, s’’est maintenu une forte contamination. Par exemple, au Cameroun, la vente de préservatifs est passée de 6 millions à 15 millions de 1993 à 2001, alors que la prévalence du VIH passait de 3 à 9 %. Cette tendance est la même dans les autres pays d’Afrique.

Le livre nous fait découvrir que la seule mesure susceptible de faire reculer la pandémie est de réformer les comportements. Mais l’’opinion dominante considère qu’’il n’est pas possible de faire changer les comportements en matière sexuelle. Pourtant, c’’est la politique qui a été adoptée pour la lutte contre le tabac ou pour la lutte contre l’alcool au volant. Les auteurs nous prouvent qu’’un changement de comportement en matière sexuelle est possible puisque c’est la politique qui a été menée en Ouganda et qu’’elle a été couronnée par un recul spectaculaire du SIDA. Le taux de contamination y est passé de 15% en 1991, à 5% en 2001. Quelle méthode a pu obtenir de tels résultats ? Celle qui consiste à changer le discours des campagnes d’’information et de lutte contre le SIDA en remplaçant l’’incitation à des relations sexuelles libérées grâce à l’usage du préservatif par une incitation à la sexualité responsable fondée sur l’’abstinence sexuelle avant le mariage et la fidélité mutuelle dans le mariage. Cette campagne a touché le bon sens des populations qui ont ainsi retardé l’âge des premières relations sexuelles et diminué le nombre de partenaires, ce qui, de fait, faisait diminuer considérablement les comportements à risque. Malheureusement, la diffusion de campagnes en faveur du préservatif a eu lieu depuis dans ce pays, entraînant par le fait même une augmentation des comportements à risque et de la contamination. C’est ce que les spécialistes appellent le « risque compensatoire » : lorsqu’’on se croit mieux protégé, on augmente les comportements à risque et la contamination augmente. Devant ces constatations vérifiées par les statistiques officielles, mais cachées par les médias grand publique, pourquoi ne change-t-on pas de politique dans la lutte contre le SIDA ? Pour des raisons philosophiques indépendantes de toutes considérations scientifiques. Ces choix philosophiques sont issus de la révolution sexuelle des années 68 : l’’individualisme, qui revendique le droit à une activité sexuelle sans contrainte et le relativisme, qui rejette toute morale sexuelle et impose la nouvelle norme que l’’on peut exprimer ainsi : « tous les comportements sont permis ».

Les auteurs concluent que Benoît XVI a eu raison de s’’élever contre l’idée reçue selon laquelle la promotion du préservatif serait l’’unique solution contre le SIDA même s’il a été traîné dans la boue par ceux qui font croire le contraire.

En conclusion, ce livre est à lire par les prêtres pour qu’ils ne se laissent pas influencer par le matraquage médiatique des dictatures du relativisme et sachent soutenir notre courageux pape !...

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PHILIPPINES

Surpopulation ou le problème résolu à l’envers

Le président Aquino tente d’appliquer la politique dite de la « Santé Reproductive », prônée par les Nations Unies. Le pays approche des 100 millions d’habitants, avec une croissance de 2 % par an, soit 3,1 enfant par femme, un des taux les plus élevés d’Asie.

Pour développer le pays, pense-t-il, il faut stopper la natalité, par tous les moyens. Or, les faits disent le contraire : la plupart des couples des classes moyennes et des milieux urbains n’ont que deux enfants. Par contre, dans les campagnes et dans les bidonvilles, les familles sont encore très nombreuses. Beaucoup d’enfants ne sont pas désirés, ou mieux, naissent à la suite de viols. Mais il est clair que la solution n’est pas dans une contraception généralisée pour deux raisons :

  1. la pilule n’est pas fiable, son emploi quotidien est très astreignant
  2. elle donne l’illusion d’une fausse sécurité et pousse à la multiplication des rapports sexuels.

La vraie solution est dans la fidélité et la maîtrise de soi (voir l’article ci-joint sur la lutte contre le sida en Ouganda : le progrès a été réalisé non par la distribution de préservatifs, mais par une campagne en faveur de la continence chez les jeunes et à l’intérieur des couples).

Par ailleurs, l’objectif principal serait plutôt de supprimer les bidonvilles et d’élever le niveau de vie. Il suffit de voir ce qui se passe en Corée ou dans la république de Chine (Taipei). Là, c’est l’inverse : l’enrichissement a fait chuter la natalité au point que l’avenir du pays est dangereusement compromis. Les économistes sont d’accord pour reprocher au gouvernement de consacrer d’énormes moyens à la contraception et très peu au développement.

Mais le président ne veut rien entendre. Son projet est concentré sur trois points :

  1. rendre gratuite la contraception (et les pilules abortives)
  2. autoriser l’avortement
  3. introduire l’éducation sexuelle à l’école (ce que refusent les parents).

La position des évêques est totalement opposée à la politique du gouvernement. En le président de la commission épiscopale avait réussi provisoirement à faire renoncer Aquino à son projet.

En mai, le combat a repris. Enfin, en ce mois d’août, un vote était prévu à la chambre des députés.

Presque tous les évêques (77 sur 85) sont allés personnellement voir les députés. Et ils ont appelé les catholiques à manifester massivement sur l’avenue centrale de Manille – l’Epifania de los Santos – là où, dans le passé, la foule avait réussi à chasser le dictateur Marios et, plus tard, le président Estrada. Malgré cela, l’issue du vote était incertaine.

Entre temps est arrivé le terrible typhon. Il est tombé 800 mm d’eau en deux jours, sans interruption, avec une centaine de morts.

Finalement, la chambre des députés a accepté le projet du Président. Il reste maintenant encore l’approbation du Sénat. Mais l’issue ne fait plus de doute. Les Philippins auront la pilule. Vive la « santé reproductive ». Pour l’éradication des taudis, la construction de logements et la lutte contre la corruption, en verra plus tard...

Discours de Mgr Lingayen:

« Croyez-moi, mes chers fils et filles, nous vos anciens dans l’Eglise, nous prenons position contre la contraception et l’avortement parce que nous vous aimons, nous aimons Dieu et nous aimons ses commandements. Notre faute est peut-être de n’avoir pas dit très clairement, d’emblée, que nous ne nous battons pas pour l’emporter face à autrui. Cette querelle n’est pas pour nous. Elle est pour vous. Je me tiens debout pour vous défendre. Nous combattons l’erreur pour que vous ne soyez pas induits en erreur. Nous combattons la contraception parce que nous savons qu’elle peut endommager votre âme. Croyez-moi. La contraception, c’est la corruption.

Une culture de contraception voit dans les bébés les raisons de notre pauvreté. (…)

Cela ne rime pas parce que ce n’est pas vrai. Nous pourrions avoir davantage de classes, de nourriture, de travail et d’hôpitaux, si nous étions moins corrompus. Renvoyez les fonctionnaires corrompus, pas les bébés ! Mes chers jeunes, votre naissance n’était pas une erreur. Votre naissance, c’était un don de Dieu à nous autres, vos anciens. Vous n’êtes pas le problème. Vous êtes notre bénédiction. Le problème, c’est la corruption de vos anciens, nous, vos anciens (…)

La contraception connaîtra toujours des échecs, comme toutes les inventions humaines. Lorsque la contraception ratera, une génération du contrôle des naissances donnera naissance à une génération de l’avortement. La pilule contraceptive est considérée comme un médicament essentiel. Si c’est un médicament, quelle maladie vient-il soigner ? La grossesse est-elle une maladie ? Si c’est un médicament qui est censé soigner, pourquoi des femmes en bonne santé tombent-elles malades du cancer après avoir pris des pilules contraceptives ? (…)

Dieu nous a faits vieux afin que nous puissions vous rappeler qu’il ne faut pas oublier nos valeurs philippines, les commandements de Dieu et les règles du caractère moral. Vous m’avez dit en plaisantant de teindre mes cheveux pour que je puisse paraître jeune et beau. En plaisantant aussi, mais parlant vrai, je vous ai dit : je ne le ferai pas. Cela m’a pris 51 ans de devenir comme je suis. Je suis fier d’être grisonnant et vieux. Etre vieux, cela me rend différend de vous, mais cela me donne aussi l’occasion de vous rappeler les leçons d’argent du passé et des promesses d’or de la vie à venir. (…)

Lorsque nous vous enseignons que la contraception, c’est la corruption, ce n’est pas que nous sommes insensibles au défi de la modernité ou sourds au enquêtes sur le comportement social. Bien au contraire, nous essayons de vous protéger parce que nous savons qu’elle peut vous détruire plus vite que vous ne le pensez. L’Europe est sur la pente descendante. Elle perd son âme parce qu’aujourd’hui elle compte sur l’afflux d’immigrants pour la garder à flot. Elle fait face à un hiver sévère des naissances. Elle perd son identité parce qu’elle n’a pas d’enfants, pas de jeunes pour porter la flamme. En Europe, ils ont commencé avec la contraception, ils ont embrassé la contraception et maintenant ils tuent leurs grands-parents faibles et malades. Paul VI l’a prophétisé : la contraception artificielle peut ouvrir grandes les portes de l’infidélité conjugale et une baisse générale de l’état moral. C’est ce qui se produit en Europe. Nous, vos anciens, nous plaidons pour que vous n’empruntiez pas ce chemin de la corruption morale. Osez être différents ! Osez être meilleurs ! (…)

Il n’y a pas de mot Tagalog ou Panganisan pour la contraception parce que non seulement cela va contre Dieu, en outre ce n’est pas philippin.

La contraception, c’est la corruption. La contraception est la mère de l’avortement. La contraception met le plaisir sexuel à bon marché, sans la responsabilité. La contraception dit que les bébés et les enfants sont casse-pieds. La contraception est contre la jeunesse. La contraception est contre les enfants. La contraception est contre nous.

Combattez la contraception, ou bien nous périrons en tant que nation craignant Dieu. Jeunesse de Panganisan, je vous aime. Parce que je vous aime, je combattrai la contraception. Cette bataille est pour vous et je me bats pour amour de vous".

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PRIESTS FOR LIFE

Priests for life est – avec Prêtres pro Vie-Canada – la grande sœur des Prêtres pour la Vie. Mais ce n’est pas comparable avec notre modeste site français ! C’est une association très importante avec un secrétariat, un prêtre, le père Franck Pavone, directeur, détaché à plein temps. L’association participe aux marches pour la vie à Washington.

Le père Franck Pavone a présidé, le 21 juillet 2011, à Orlando, en Floride, une cérémonie en présence du corps d’une petite fille victime d’un avortement tardif.

« Ce bébé a été tué dans l’obscurité. Nous sommes venus l’honorer à la lumière du jour... Il nous faut organiser encore beaucoup de cérémonies comme celle-ci pour que des milliers de personnes regardent ces enfants et prennent l’engagement de mettre fin à l’avortement. »

L’Évangile de la Vie

 

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RENCONTRE MONDIALE POUR LES FAMILLES A MILAN

Discours de Benoît XVI du 1-3 juin 2012

« C’est en famille que l’on expérimente pour la première fois que la personne humaine n’est pas créée pour vivre repliée sur elle-même mais en relation avec les autres.

Il n’y a pas d’avenir pour l’humanité sans la famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme. L’amour est l’unique force qui puisse transformer le monde.

J’ai souligné l’importance de la « triade » famille, travail et fête. Ce sont trois dons de Dieu, trois dimensions de notre existence qui doivent trouver un équilibre harmonieux pour construire une société à visage humain.

J’ai été très touché par les témoignages d’époux et d’enfants de divers continents sur les thèmes brûlants de notre temps : la crise économique, la difficulté de concilier le temps de travail et la vie de famille, la multiplication des séparations et des divorces.

Je voudrais rappeler ce que j’ai répété en faveur de la vie de famille menacée par une sorte de prépondérance des engagements du travail : le dimanche est le jour du Seigneur et de l’homme, un jour où chacun doit pouvoir être libre, libre pour sa famille et libre pour Dieu. En défendant le dimanche, nous défendons la liberté de l’homme !

Il est important que la législation et les institutions de l’Etat soient au service de la personne et la protègent dans ses multiples aspects, à commencer par le droit à la vie. Jamais, en effet, on ne peut consentir à la suppression délibérée de celle-ci.

La rencontre mondiale de Milan s’est révélée être une « épiphanie » de la vie qui s’est montrée dans la variété des expressions, mais aussi dans l’unité de son identité substantielle : celle d’une communion d’amour fondée sur le mariage et appelée à être sanctuaire de la vie, petite Église, cellule de la société. Un message d’espérance a été lacé au monde entier, nourri d’expériences vécues : même si c’est exigeant, il est possible de vivre un amour fidèle « pour toujours », ouvert à la vie, et de le vivre joyeusement. Il est possible de participer, comme famille, à la mission de l’Église et à la construction de la société. »

Benoît XVI avec les familles à Milan, 1-3 juin 2012

Discours présenté par l’Évangile de la Vie

32, cours de la République – 84500 Bollène

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LA PRIERE NATIONALE POUR L’ASSOMPTION

Il semblait opportun au Cardinal Vingt Trois d’adresser un « signal » fort eu moment où le législateur se penche sur la famille pour autoriser le mariage pour les couples homosexuels et l’adoption des enfants. Lors d’une entrevue avec François Hollande, le cardinal avait rappelé que le mariage était une institution sociale fondatrice qu’il s’agit de préserver.

Il a demandé à tous les diocèses de recommander une prière à l’intention de notre pays le jour de l’Assomption. Cette prière rappelle le vœu de Louis XIII plaçant la France sous le patronage de la Sainte Vierge.

Cette prière a suscité une polémique près des associations d’homosexuels jugeant l’Église comme homophobe, mais également chez des chrétiens. En réalité, l’Église catholique respecte les personnes avec leurs tendances profondes. Mais il faut appeler bien ce qui est bien et mal ce qui est mal. L’Église demande que le mariage entre l’homme et la femme soit gardé et protégé. C’est important pour tous, croyants et non-croyants.

Que les homosexuels désirant être respectés dans leurs droits est normal. Il suffit pour cela d’aménager le PACS.

Mgr Barbarin s’est expliqué sur la prière du 15 août au cours d’un interview publié dans le Figaro.

« L’heure est grave C’est une rupture de civilisation de vouloir dénaturer le mariage, qui est depuis toujours une réalité merveilleuse et fragile. Il suffit de voir le nombre de fois où l’on interroge Jésus à ce sujet dans l’Évangile On a reproché à l’Église son silence en d’autres temps. Mais si sa mission première est la prière, et j’espère qu’elle s’en acquitte fidèlement, elle doit parler quels que soient les courants qui traversent l’opinion publique. C’est la dernière consigne que Jésus nous a laissée avant de nous quitter et de nous promettre la force de l’Esprit-Saint : « Vous serez mes témoins... jusqu’aux extrémités de la terre !.

« Je me pose la question de savoir s’il est légitime de décider de tout, de changer le sens des mots. N’est-il pas dangereux de se mettre à redéfinir l’homme, la femme, le mariage ?

« De même pour l’euthanasie, une loi qui la justifierait accréditerait l’idée que certaines vies ne méritant pas d’être vécues. Or, notre civilisation reconnaît « la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine » ; c’est la première ligne de la Déclaration des droits de l’homme. L’essentiel, c’est de manifester proximité, fidélité et tendresse à ceux qui passent la mort. La fête du 15 août, c’est justement une grande source d’espérance en ce domaine : Dieu associe la Vierge Marie à la victoire de Jésus ressuscité sur la mort. L’Assomption nous parle de ceux qui sont dans le Credo : « J’attends la résurrection des morts et la vie du monde à venir ». Dans le « Je vous salue Marie », nous demandons à la Mère de Dieu d’être avec nous, « maintenant et à l’heure de notre mort ». Redisons simplement la vérité de la mort, même si elle est rude à entendre. Je bénis les médecins qui m’ont aidé à traverser des soucis de santé... Et je dis à tous : « Souvenez-vous de ce que nous sommes : des serviteurs de la vie, de l’homme tout entier, son corps, son âme, son esprit ...

« Le texte de la prière englobe la gravité de la crise économique et sociale

« La tentation dans une crise d’une telle ampleur, qui semble laisser aux gouvernants bien peu de marge de manœuvre, c’est de trouver des dérivatifs sur des sujets dis « sociétaux »’. Faute de pouvoir résorber le chômage, on changerait le mariage, la famille... et quoi encore, demain ? Je ne suis pas sûr que cela relève de l’autorité d’un Parlement. Ceux qui nous gouvernent ont de grandes responsabilités, pour l’équilibre de la vie sociale, l’amélioration de nos conditions de vie. Leur mission est de veiller sur la santé, l’éducation, la répartition des biens, les transports, la sécurité et d’abord la paix. C’est vraiment beaucoup ! Je ne voudrais pas qu’ils se croient la mission de changer le monde. J’espère que le pouvoir politique voit bien, comme chacun de nous, ce qui dépend de lui et ce qui le dépasse ! »

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LA FAMILLE DE L’AVENIR

Éditorial de Mgr Marc Aillet – Notre Église – juillet 2012

La famille fondée sur le mariage, c’est-à-dire sur l’union stable d’un homme et d’une femme ouverts à la vie, continue d’être plébiscitée par la majorité de nos contemporains, à commencer par les jeunes. Comment se fait-il alors que ce désir soit si souvent frustré ? Comme si la société rendait de plus en plus difficile la réalisation d’un tel projet. L’exaltation de la liberté individuelle, la priorité donnée au sentiment amoureux sur la volonté de construire ensemble, l’affectivité fragilisée par le pan-sexualisme ambiant, le brouillage des repères diffusé par les médias et sanctionné par les lois, l’absence d’une politique familiale cohérente : autant d’obstacles à la réussite de la famille.

Nombre d’observateurs, dont de nombreux élus, s’accordent même pour voir dans les souffrances de la famille brisée l’une des principales causes de la délinquance juvénile comme de l’échec scolaire des enfants. Dans un tel contexte, n’est-il pas difficile, voire impossible d’envisager la faisabilité d’un tel engagement ?

La promotion de la famille ainsi comprise, dont le projet est inscrit dans la nature de l’homme et de la femme, et dont la réalisation a assuré le renouvellement des générations et constitué le creuset de la cohésion sociale depuis des siècles, passera toujours par le témoignage plus que par les grands discours.

Ce fut l’objet de la VIIe rencontre mondiale des familles à Milan que de donner une visibilité à la famille : malgré les nombreux obstacles et les limites de tout un chacun, la famille est possible ! C’est l’image prophétique donnée au monde par cet événement international qui a rassemblé autour du pape Benoît XVI plus d’un million de personnes : des centaines de milliers de familles unies dans la même ferveur de l’Espérance ! Oui, assurément, la famille normale n’est pas la famille du passé mais la famille de l’avenir. Force est de constater que certains modèles familiaux, qui pourraient être légalisés aujourd’hui dans notre pays, tournent le dos à l’avenir, en privilégiant des unions de fait fermées à la vie et repliées sur des droits individuels... sans compter le coût exorbitant du non mariage, comme de nombreuses enquêtes sociologiques le démontrent.

Comme l’affirmait avec force le cardinal André Vingt-Trois, au cours d’une conférence donnée à Milan : la famille est la cellule de base de la société, car elle est le lieu de rencontre des générations, le premier lieu d’apprentissage du respect de l’autre, antidote le plus fort à la violence qui gagne le corps social.

Prenons le temps de la prière en famille : « La famille qui est unie dans la prière demeure unie » (Jean Paul II).

 

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LES MAIRES SONT CONCERNES PAR LA FUTURE LOI SUR LE MARIAGE HOMOSEXUEL

 

Courrier adressé par l’Abbé Yves Jausions à M. Jacques Pélissard, président de l’Association des Maires de France (AMF).

Monsieur le Président,

Suite à un précédent courrier, je tiens à vous confirmer mon appui et celui de mes confrères avant les discussions importantes qui se préparent au niveau du gouvernement. Vous allez participer au 95e Congrès des Maires de France du 20 au 22 novembre. Vers la même époque aura lieu une consultation nationale à propos du projet – déjà décidé – du vote sur le mariage des personnes homosexuelles. Le sujet concerne directement les maires puisqu’une de leurs fonctions consiste à représenter la République auprès des futurs époux.

Le maire est le garant du mariage, base de la société. C’est à ce titre qu’il doit, au cours de la cérémonie qui essaie de revêtir un aspect festif, donner des conseils aux futurs époux : amour, fidélité au long de la vie, entraide, complémentarité entre l’homme et la femme, éducation des enfants...

La famille composée d’un homme et d’une femme est la cellule de base, la seule possible pour l’avenir de la société. C’est elle qui assure aux enfants le droit de grandir avec un père et une mère, dont ils ont besoin pour leur équilibre personnel et social. La vie en société s’apprend d’abord à la maison. Donc le mariage assure dans les meilleures conditions la survie de la société et une certaine sécurité, notamment aux femmes et aux enfants.

Sans porter de jugement moral sur différentes formes possibles d’union, on a toujours pensé que le mariage ne pouvait être que l’union d’un homme et d’une femme. Pour résoudre les problèmes pratiques qui se posent aux couples non mariés, on a créé le PACS. On n’y parle pas des enfants, aussi le PACS peut être amélioré. Mais ce que revendiquent les groupes homosexuels, c’est surtout une reconnaissance à égalité avec les couples hétérosexuels.

Nous souhaitons donc que le nouveau problème soit étudié sous tous ses aspects, juridique, humain et social.

Au plan juridique, il faut remarquer que jusqu’ici, le code civil a toujours envisagé le mariage comme l’union entre un homme et une femme. Dans le chapitre concernant la famille, il parle à plusieurs reprises du couple en général. Cependant, à propos des conditions du mariage, dans l’article 144, il dit : « L’homme et la femme ne peuvent pas se marier avant 18 ans révolus ». Dans le reste du texte, il est question du couple. Mais le fait qu’il s’agisse d’un homme et d’une femme est une condition implicite mais évidente.

En restant au seul plan juridique, le changement envisagé ne posera pas de problème puisque les textes sont du domaine de la loi ordinaire : il suffira de modifier certains mots : par exemple au lieu de l’homme et la femme, on pourra parler de partenaires, etc...

Mais le vrai problème de la réforme est d’ordre humain et social. Il faut envisager tout le bouleversement et les conséquences négatives du futur mariage homosexuel, même s’il est probable en pratique que les demandes sont rares.

En effet, il est prouvé que les enfants élevés dans des familles monoparentales ou recomposées sont fragilisés ; c’est ce que constatent les professeurs des IME. Quant aux enfants élevés par des couples homosexuels, l’enquête de Mark Regnerus aux USA montre que ces enfants présentent des anomalies plus nombreuses que ceux qui viennent de couples normaux. Voir « L’homoparentalité en question, et l’enfant dans tout ça » (Béatrice Bourges, édition du Rocher).

Quand la loi sera votée, ce qui semble inévitable avec la majorité actuelle, le mariage sera privé de son sens principal. Il faudra bien aborder le sujet dans votre congrès. Quelle sera l’attitude vraie des maries si on les contraint de célébrer des mariages homosexuels en contradiction avec leurs convictions profondes. Il faut donc savoir ce que pensent la majorité des maires face à ce problème. M. François Hollande a dit qu’il était ouvert à un véritable échange avec le pays. Si un nombre important de maries exprimait publiquement leur désaccord ou leurs réticences, cela pourrait avoir du poids dans la discussion qui va commencer.

Nous comptons sur vous pour écouter le point de vue réel des 36 780 (?) maires de France et non celui d’une presse soumise à la pression des lobbies...

Extraits de la réponse de M. Jacques Pelissard, député du Jura, maire de Lons-le-Saunier, président de l’Association des Maires de France (AMF).

« … L’Association des maires de France n’a pas été sollicitée par le Gouvernement en vue d’un éventuel projet de loi en ce sens. Le cas échéant, les instances de l’AMF se saisiront du dossier en temps opportun et selon les formes qui lui sembleront les plus appropriées.

Nous avons tous, pris acte de la proposition du président de la République mais le texte législatif qui doit la concrétiser n’est, à ma connaissance, pas encore élaboré.

A ce stade, il me paraît utile de rappeler que les maires et des adjoints du maire célèbrent les mariages républicains en leur qualité d’officier d’état civil mais qu’ils sont, dans cette fonction, agents de l’Etat, placés sous l’autorité du procureur de la République, et se doivent d’appliquer la loi en vigueur.

Récemment encore, une Cour d’appel rappelait que « le maire ne peut refuser, sous peine d’arbitraire, d’accomplir un acte de son ministère que pour des motifs légaux » et qu’il « ne peut refuser de célébrer le mariage que si les futurs conjoints ne remplissent pas les conditions légales ».

Ceci pour vous indiquer la marge plus qu’étroite dont disposent les maires et les adjoints et ce, quelles que soient leurs positions personnelles sur ce sujet de société.

Dès lors, je ne saurais trop vous conseiller de saisir les parlementaires, députés comme sénateurs, de vos observations dans la mesure où c’est le législateur qui sera amené à définir le droit positif et les éventuelles nouvelles règles concernant le mariage et non les officiers d’état civil qui, pour leur part, seront tenus de les observer.

A titre personnel cependant, je puis rappeler la position que j’ai régulièrement exprimée sur ce point et plus particulièrement à l’occasion des dernières élections législatives. L’opposition que je forme à ce projet s’entend plus précisément vis-à-vis de l’adoption par les couples de même sexe, qui découle très logiquement d’une légalisation éventuelle du mariage homosexuel.

Je considère personnellement que la cellule familiale doit s’entendre comme l’union d’un homme et d’une femme, l’agrandissement de cette cellule étant le résultat d’un processus biologique et non la satisfaction d’un « droit à l’enfant ». Cette expression, employée de manière abusive par les tenants de l’adoption par les couples homosexuels, réduirait l’enfant à une approche trop abstraite.

Aussi, les choix intimes de chacun, qui ne peuvent souffrir aucune discrimination ainsi que l’a rappelé le cardinal Vingt-Trois, le 15 août dernier, ne peuvent se projeter systématiquement dans la sphère publique et entraîner la modification d’une institution multiséculaire. Encore faut-il ajouter qu’en 2008, on a relevé que 94 % des PACS signés l’étaient par des couples hétérosexuels, ce qui souligne le peu d’engouement des couples homo pour cette première forme d’union civile...

Ceci est ma prise de position personnelle qui ne peut engager l’opinion des maires qui sera vraisemblablement interrogée en temps opportun. »

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PRIERE, MARIAGE HOMOSEXUEL

Régis Hutin - Ouest-France – 15 août 2012

Le cardinal Vingt-Trois, président de la Conférence épiscopale de France, vient d’écrire une prière pour la France qui sera lue dans tous les diocèses en ce 15 août. Il évoque, à cette occasion, les projets législatifs en cours, en ce qui concerne notamment le mariage homosexuel, mais aussi l’euthanasie. Cette attitude choque certaines personnes qui prétendent que l’Église, en exprimant une opinion sur ces questions, porte atteinte à la laïcité. Mais enfin, la laïcité est la garantie de la liberté d’opinion, d’expression et de culte. Les Églises ou quelque religion que ce soit peuvent s’exprimer en France et ont le droit de prier pour qui et pour quoi elles le désirent. Prétendre limiter ce droit serait en effet porter atteinte à la laïcité.

L’Église est opposée au mariage homosexuel. Qui peut s’étonner de ce choix ? Tout le monde connaît son attitude en ce domaine depuis toujours. L’Église catholique condamne l’homophobie, c’est-à-dire le mépris ou la persécution des homosexuels, tout en refusant d’accepter ces pratiques qu’elle condamne, mais sans condamner les personnes concernées.

Au reste, on peut se demander quelles sont les raisons de la revendication du mariage par les homosexuels. A l’heure même où le mariage est décrié, abandonné, remplacé par la pratique généralisée du concubinage, ce que l’on appelait autrefois l’union libre, alors même qu’en France 50 % des mariages donnent lieu à divorce, pourquoi le mariage devient-il si essentiel pour ces personnes ?

La formule du Pacs n’a-t-elle pas été élaborée justement pour garantir, à bon droit, un minimum de sécurité dans la relation de personnes qui, homosexuelles ou non, désirent vivre ensemble ? On ne voit pas bien ce que le mariage apporterait en plus.

Par contre, on voit bien que la notion même de mariage serait encore plus dévaluée et même privée de son sens profond qui est, croyait-on jusqu’à présent, d’assurer dans de meilleures conditions la prolongation de la vie de la société en garantissant une certaine sécurité, notamment aux femmes et aux enfants, qu’ainsi l’homme ne peut abandonner au gré de ses désirs.

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QU’EST-CE QUE LE MARIAGE ?

Depuis l’apparition des animaux sexués, il y a trois millions d’années, le vie s’est transmise par l’union des sexes entre mâle et femelle, sinon elle aurait disparu. C’est le BA-BA de la zoologie. Sans l’union de nos parents, nous n’existerions pas. Qu’il puisse y avoir des pulsions suivies ou non d’actes homosexuels, peut-être. Mais il ne s’agit pas de mariage. Il faut appeler les choses par leur nom.

Le mot mariage vient de maritagium, terme bas latin utilisé au Moyen-Age. L’origine est maritus, le mari. Maritare (unir) se dit de la femme qui prend un mari. (Michel Rouche dans Famille chrétienne du 1/09/2012). Le mariage est donc nécessairement l’union d’un homme et d’une femme. L’idée de mariage homosexuel n’a aucun sens.

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LA DEFERLANTE DU MARIAGE GAY

Depuis toujours, le mariage a désigné l’union d’un homme et d’une femme qui s’engagent à rester ensemble tout la vie et à élever leurs enfants.

Voici que récemment l’idée folle d’un mariage entre personnes du même sexe a fait son entrée. Sous la pression des lobbies homosexuels, l’Etat de New York vient de voter la légalisation du « mariage gay ». Pourquoi pas lancer la même chose chez nous ?

Le 14 juin, la gauche a soumis à l’Assemblée un texte proposant la reconnaissance du mariage homosexuel.

Cette proposition de loi a été rejetée par 293 voix contre 222. La semaine précédente, le gouvernement s’était prononcé contre ce texte.

« La loi n’a pas à se mettre au service des sollicitations communautaristes. Sinon, pourquoi ne pas étendre le mariage à trois, quatre ou cinq personnes qui souhaiteraient vivre ensemble ? En revanche, il appartient à l’Etat de protéger et de valoriser par la loi les liens qui constituent le socle de la société », ont dit Véronique Besse et Dominique Souchet.

Les députés ont rappelé que le mariage, cadre de la filiation, constitue une institution facteur de stabilité sociale et de protection pour les enfants.

Mais il est navrant de constater que des députés de la majorité ont voté comme le groupe socialiste : Jean-Louis Borloo, Roselyne Bachelot, Dominique de Villepin, et même Alain Juppé... Tous sont victimes de la pression médiatique qui présente l’évolution des mœurs comme inéluctable. D’après les sondages, 63 % des Français seraient favorables au mariage homosexuel ! Ce qui est faux. Roselyne Bachelot bouche la trompette : « Un jour, le mariage entre personnes du même sexe existera dans notre pays ».

Il s’agit donc de donner une légitimité aux pratiques homosexuelle. S’opposer au mariage gay serait faire preuve « d’homophobie ». Dans ce cas, pourquoi s’obstiner à refuser la polygamie ?

Que deviendrait la société si on continuait à discréditer le mariage ? La société a besoin de couples stables, capables d’élever des enfants.

La France est en tête de l’Europe, juste après l’Irlande, pour la fécondité des familles. Que nos députés soient ferment dans le combat pour promouvoir le seul vrai mariage.

 

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POURQUOI UN«MARIAGE HOMOSEXUEL» ?

17 mai 2012, « Journée mondiale de l’homophobie »

L’homosexualité a toujours existé comme phénomène marginal, par exemple chez les Grecs et les Romains. La Bible y fait allusion : Genèse 13, 13 (Sodome), Lévitique 18, 28 ; 20, 13, Juge 10,23, Romains 1, 27.

Aujourd’hui il devient un sujet d’actualité avec le projet français de « mariage entre personnes du même sexe ».

L’homosexualité ne fait pas l’objet d’études officielles. Seule l’association SOS-homophobie relève les plaintes reçues (cf. Ouest-France 17 mars 2012). En 2011, elle a reçu 1 560 plaintes, soit une augmentation de 5 % par an. Il est question d’insultes, de menaces. Pire : il y aurait eu 29 meurtres en dix ans ! Internet fourmille d’insultes anonymes. SOS-homophobie a reçu 200 témoignages de harcèlement, de discrimination. Dans 56 % des cas, c’est le fait d’un chef. Il y aurait des licenciements ou des démissions. Cas ont entraîné un arrêt maladie. Les victimes se plaignent de n’avoir reçu aucun soutien des collègues. A l’école, les conséquences sont souvent l’isolement, la détresse, l’échec scolaire.

A travers ces témoignages, il ressort que les homosexuels sont l’objet d’une réprobation assez générale. Ils sont souvent victimes d’une confusion : en rejetant des actes, on en vient à rejeter les personnes. On ou lie que toute personne est respectable.

Les homosexuels sont en général très discrets ; minoritaires, ils font des complexes ; souvent ils se taisent sur leur comportement. D’où une grande différence entre le discours des associations gays et la réalité. Les manifestations de rue tendent à faire croire que les homosexuels sont très nombreux, ce qui est faux. Les médias, toujours à la recherche du sensationnel, reprennent et amplifient leurs revendications.

Quant à la revendication du mariage homosexuel, elle est surtout la recherche d’une légitimité, un besoin de s’affirmer face au rejet de l’opinion générale. Car le PACS suffirait à régler les problèmes liés à la vie en commun.

Le projet du gouvernement a le grave inconvénient de majorer le phénomène homosexuel et de brouiller les problèmes réels. En fait, le mariage entre un homme et une femme est depuis toujours le seul capable d’assurer pleinement la survie de la société et l’éducation équilibrée des enfants.

En fait, l’opération « mariage homosexuel » est le rideau de fumée qui tente de masquer les gigantesques vrais problèmes actuels qui sont avant tout d’ordre financier.

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LE DEBAT INTERDIT

(Famille Chrétienne)

« Le mariage sera ouvert aux personnes du même sexe. C’est décidé », a dit Jean-Marc Ayrault. Cela veut dire qu’il n’y aura pas de vrai débat démocratique. Les médias ont saisi l’occasion de la prière proposée par le cardinal Vingt-Trois pour lancer la polémique : « l’Église ose s’immiscer dans le débat démocratique ! ». C’est un scandale, comme aurait dit Georges Marchais. Pensez donc : demander que les enfants bénéficient pleinement de l’amour d’un père et d’une mère, c’est de la provocation ! Dictature : « Quiconque sort de la position majoritaire devient quasiment hérétique ». Cardinal Vingt-Trois).

Ce qui était un sujet fou il y a vingt ans est devenu d’actualité.

Le lobby homosexuel, en réalité très marginal, réclame le mariage pour tous avec comme objectif d’effacer la famille -homme-femme-enfant) comme cellule de base de la société.

Le mariage homosexuel est basé sur la soif de reconnaissance sociale, à quoi s’ajoute le désir d’enfant. C’est un bouleversement anthropologique radical qui se profile.

Mais il faut voir plus loin. Derrière la revendication homosexuelle de l’adoption, il y a le projet de certains apprentis sorciers qui rêvent de généraliser des banques de gamètes et l’utérus artificiel. C’est l’homme artificiel, contre l’écologie humaine (Tugdual Derville : France Catholique du 13/07/2012).

Aux États Unis, une partie du mouvement pour les droits des homosexuels est composée d’extrémistes. Ceux-ci estiment qu’il n’y a qu’une seule opinion acceptable qui est l’approbation complète du style de vie gay. Les Américains sont sensibles à leur propagande. 50 % d’entre eux estiment qu’il serait injuste que les homosexuels soient privés du « droit au mariage ». Le président Obama avait déclaré, en 2008 : « Je crois que le mariage est l’union entre un homme et une femme ». Mais en mai 2012, il annonce que sa position a évolué. (L’Homme Nouveau du 01/09/2012).

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L’AFFAIRE DE NANTES

Début août 2012, des jeunes ont foncé en voiture sur des gendarmes. Ils ont été arrêtés. Le meneur à 17 ans, les plus jeunes 12-13 ans. Parmi eux, une fille. L’un des jeunes s’est jeté dans la Loire. Son corps a été retrouvé quelques semaines après.

Le père de l’un d’entre eux a dit de son fils : « Je ne peux rien en faire ». Sa mère, elle ne s’en occupe pas. C’est donc un foyer sans entente.

Le juge des enfants ne sait pas quelle décision prendre. L’avocat de l’un des jeunes a dit : « Mettre un garçon de 12 ans au milieu de ceux de 17 ans est la pire solution ».

Si, dans des familles « normales », on en arrive à de tels problèmes, qu’en sera-t-il dans des couples homosexuels ?... Mark Regnerus nous avertit que les enfants élevés par des couples homosexuels présentent en moyenne plus de problèmes que ceux qui ont grandi dans un couple « normal », c’est-à-dire avec un père et une mère.

Avant de lancer le projet de « mariage homosexuel », M. Jean Marc Ayrault, ex-maire de Nantes, devrait bien réfléchir à la question. Le problème principal des couples homos, ce sont les enfants. Un enfant doit être élevé par un père et une mère. C’est un droit naturel strict.

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TOUT LE MONDE N’EST PAS D’ACCORD

Des socialistes osent contester le projet du gouvernement. Bernard Poignant, maire socialiste de Quimper, a exprimé son désaccord sur son blog. « Je crois que l’enfant a besoin de l’altérité. Comme orphelin, je me suis construit dans l’altérité du père absent. Tout enfant doit savoir qu’il a un père et une mère... Après la lecture de mon blog, la revue Têtu (homosexuelle) m’a sommé de lui répondre. Et moi j’ai refusé. Je suis libre de ma pensée. Je n’ai tué personne. Je n’ai pas à passer devant un tribunal. »

Patrick Kéchichian explique dans le Monde : « Les journalistes répètent une opinion majoritaire ». Dans son livre « Petit éloge du catholicisme », il poursuit : « Être de gauche c’est forcément être pour le mariage et l’adoption homosexuels. Affirmer le contraire ou émettre un doute vous range immédiatement dans l’autre camp. Si vous êtes de gauche ou écologiste, vous êtes dans le camp des traîtres !!! »

André Gérin, conseiller municipal communiste à Vaux en Velin, près de Lyon, a décidé d’écouter sa conscience : « Pour moi, ce sujet relève de l’éthique personnelle ».

Un parlementaire P.S. Explique, sous couvert d’anonymat : « Je ne répondrai pas aux oukases de mon parti sur une question qui touche la conscience. II Le premier débat sera celui au sein du P.S. Je ne me ferai pas que des amis. J’espère avoir la force de le faire... »

D’après Famille Chrétienne du 01/09/2012

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LES POISSONS ROSES

Les 26-28 octobre 2012 aura lieu le congrès du Parti Socialiste à Toulouse. Un courant fondé surtout par des catholiques, et comprenant 600 membres, s’oppose à l’idéologie de la majorité : ce sont les Poissons Roses.

A propos du mariage homosexuel, ils affirment le droit fondamental de l’enfant à connaître ses parents et à être élevé par eux.

Autre point de désaccord, la détresse des personnes en fin de vie. « La réponse de la société est-elle de leur offrir un droit à mourir ? ».

D’accord sur les questions sociales, les Poissons Roses ne le sont plus quand on touche aux bases de la société et de la vie. Michel Rocard a signé.

Sur cette question de l’euthanasie, d’autres socialistes les rejoignent pour s’opposer au projet de François Hollande. Robert Badinter, ancien garde des sceaux est ferme sur le sujet : « Nul ne peut retirer la vie dans une démocratie ».

Et Claude Even, ancien ministre de la santé, affirme que « l’euthanasie est un geste d’une grande violence. Ce que l’on présente comme un progrès est maintenant une idée archaïque », si l’on tient compte des avancées que connaissent aujourd’hui les soins palliatifs.

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QUE FAIRE ?

Ne pas rester seuls. Beaucoup de personnes n’osent rien dire. Il faut libérer la parole.

A Chicago, le cardinal Georges affirme que « le mariage homosexuel est une contradiction dans les termes, comme un cercle carré. La nature s’oppose à un nouveau droit civil en faveur du mariage gay ».

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COLLECTIF CONTRE L’ADOPTION HOMOSEXUELLE

Béatrice Bourges se bat pour la famille « normale »,elle qui a été abandonnée avec deux enfants. Quand Ségolène Royal, lors de la campagne présidentielle, a fait part de son intention de légaliser l’adoption homosexuelle, son sans n’a fait qu’un tour.

Après deux heures de mailing, des coups de téléphone, des nuits et des jours de peine et de larmes, elle publie « L’homoparentalité en question, et l’enfant dans tout ça ? (Edition du Rocher).

Elle donne des conférences, elle est invitée par les médias. Elle lance le collectif pour l’enfant pour faire face à la puissante association Inter LGBT (Inter associative lesbienne, gaie, bi et trans). Elle lance une pétition qui reçoit des milliers de signatures. Elle inonde les boîtes aux lettres des députés.

Elle ose dire haut et fort que Nicolas Sarkozy, sous couvert d’aider les familles recomposées, était en train de faire passer en douce l’adoption d’enfants par des personnes du même sexe.

Au printemps 2009, Nadine Morano, secrétaire d’État à la famille, annonce la création d’un « statut de beau-parent ».

Finalement, Béatrice Bourges, avec son courage – et l’aide du Saint-Esprit qu’elle invoque avant chaque intervention – a gagné. Le gouvernement a reculé sur la légalisation de l’adoption par des couples homosexuels.

Famille Chrétienne 9 janvier 2010

Divorce ou homosexualité – ce sont les enfants qui trinquent

Voir « Les enfants du Divorce »

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APPEL AUX DEFENSEURS DE LA VIE

L’Union pour la Vie-Canada

En marche pour la Vie

et tous les mouvements pro-vie

Cher(e)s Ami(e)s,

L’initiative courageuse du cardinal Vingt-Trois, une prière pour la France le 15 août, a eu un grand retentissement dans presque toutes les paroisses. Il y eut à Paris la marche vers Notre Dame, l’homélie du cardinal Eisichella ; ailleurs, des processions ici et là (Rennes...).

Les médias en ont parlé. Les réactions négatives parues dans la presse ont en cela de bon que le public a été atteint, ce qui est l’essentiel.

Pensez-vous qu’une marche pour la famille à paris, Lyon (Bordeaux, etc...) serait possible ? « Perdre sans se battre serait déshonorant » (Tugdual Derville dans France Catholique). Voir cela avec tous les différents mouvements pro-vie, avec les AFC, l’UNAF, etc...

Nous prions pour qu’il y ait des réalisations face aux projets désastreux du gouvernement. « Ce genre de démon ne peut être chassé que par la prière et le jeûne » (Mat 17, 21)

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QUESTIONS AU SOCIALISME

Le socialisme c’est la solidarité, le souci des faibles et des pauvres.

Jésus-Christ a été le premier socialiste. Il a vécu pauvrement, ne possédant rien. Il s’est soucié des pauvres, il a guéri les malades. Il a dit : « Heureux les pauvres... Malheureux les riches... Si tu veux être parfait, vends tes biens... ».

Les premiers chrétiens mettaient tout en commun. Aujourd’hui encore, les religieux, les moines, font vœu de pauvreté, ne possèdent rien.

L’Église a toujours créé des écoles, des universités (la Sorbonne...), des hôpitaux (Hôtel-Dieu), des léproseries (le P. Damien, apôtre des lépreux)... En Amérique Latine, Las Casas défend les Indiens. Les papes s’opposent à l’esclavage. L’Église, quand elle a été fidèle à sa mission, a toujours été du côté des petits (Saint Louis). En Afrique, les missionnaires (catholiques et protestants) ont créé des dispensaires, des écoles. Dans le monde : Abbé Pierre, Mère Teresa, Jean Vanier, l’ACAT... La doctrine sociale de l’Église : encycliques Rerum Novarum sur la condition des ouvriers. Aujourd’hui Caritas in Veritate, l’argent, le commerce sont au service de l’homme : la logique du don. Respect de l’homme et de la nature : Jean-Paul II a beaucoup parlé de l’écologie.

Les chrétiens sont ou devraient être sociaux. Socialistes c’est autre chose. Le socialisme est une idéologie, une option politique.

Questions

  1. Pourquoi le socialisme en France (et en Europe ; pas en Amérique) a-t-il été dès l’origine athée, anticlérical, laïque ?
  2. Pourquoi les socialistes se sont-ils alliés aux ennemis de la vie : contraception, avortement, euthanasie ? Affaiblissement de la famille avec le mariage homosexuel ?

Tout cela n’a rien à voir avec le social. Expliquez-nous.

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UN PRESIDENT ATHEE

Après une jeunesse croyante (éducation chez les Frères des Ecoles Chrétiennes), François Hollande s’engage en politique et passe par l’agnosticisme avant d’aboutir à l’athéisme. « J’ai été longtemps agnostique. Désormais mes doutes se sont transformés en certitude : Dieu n’existe pas. J’ai réglé la question de la mort quand j’ai réglé celle de la religion. Le seul Dieu que nous devons servir c’est celui de l’émancipation de l’individu, le progrès de l’humanité. »

Ce n’est pas compliqué : il suffisant d’y penser. « Le fou a dit dans son cœur : il n’y a pas de Dieu » -psaume 13. D’où la conclusion, tirée par Dostoïevski dans « les Frères Karamazov » : Si Dieu n’existe pas, tout est permis ». C’est exactement ce qui va se passer aujourd’hui.

« Le changement, c’est maintenant. » Oui, mais quel changement ? Si c’est pour voter des lois absurdes, merci du changement. Avec le nouveau gouvernement, on va pouvoir faire n’importe quoi.

La famille avec le père, la mère et les enfants, c’est dépassé. Maintenant on a une ministre des familles. On va donner à l’union de deux hommes ou de deux femmes la valeur d’un mariage. Et, en fin de vie, à ceux qui estiment souffrir trop, on offrira la solution d’une mort digne et rapide, en attendant d’autoriser le suicide assisté. Si c’est ça le progrès, merci !

De dérive en dérive, les socialistes bradent la loi naturelle. On fait dans la démagogie pour gagner des voix. Le changement, c’est maintenant. Bonne chance !

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NOUS SOMMES FOUS

L’ATHEISME

L’athéisme moderne, pourtant né sur la terre chrétienne, semble triompher en France et en Europe, même s’il n’y a que 18 % de Français à se dire athées... Dans le reste du monde il est marginal.

Dans les milieux universitaires, on affirme avec audace : le problème de Dieu est réglé, sans appel (!) Notre nouveau Président se dit athée, sans état d’âme : « Avec le problème de Dieu j’ai réglé celui de la religion »...

Le fond de l’athéisme : vouloir ne dépendre de personne. « L’homme moderne veut penser par lui-même... Le sacré est dans l’homme... On doit faire son salut tout seul » (Luc Ferry). Dieu est le gêneur. Avec lui, on ne peut pas tricher. Il faut l’éliminer, ainsi que les religions avec leurs « interdits »...

Un dieu à taille humaine : une religion douce. On refuse une destinée supra-terrestre. Dieu, je m’en passe très bien.

On vit comme si Dieu n’existait pas. Et, plus inquiétant encore que l’athéisme, il y a l’indifférence massive, généralisée. Benoît XVI parle de relativisme. Peu importe le terme.

C’est une crise adolescente : surtout rejeter les croyances des parents.

 

Causes multiples

Départ des campagnes vers la ville. Homo urbanus. L’anonymat des villes. Le niveau de vie a quadruplé depuis 1950, sans que les nouvelles générations en aient conscience. Le confort est devenu une exigence. La qualité de la nourriture est importante. L’aide sociale a beaucoup progressé. Les gadgets sophistiqués font partie de la vie courante.

L’argent. Les idoles. Ce veau d’or. Le monde occidental n’a jamais été aussi riche. La crise financière est une crise de riches, pendant qu’un milliard d’hommes végètent dans la pauvreté, ou même ne mangent pas à leur faim.

Hypertrophie de la science et de la technique dans tous les domaines. Nouveaux moyens de communication. Les medias dirigent l’opinion et asservissent les consciences.

La vie est devenue compliquée. C’est la course contre la mort. Au travail, la pression augmente. Tout cela prend la place de la religion ; on n’a plus le temps et la disponibilité pour prier. Dans l’Evangile, les invités de la parabole ont refusé de venir parce qu’ils avaient des choses plus importantes à faire (déjà!)...

Après 1960, la libération des mœurs s’impose comme un progrès. Le corps est une chose, on peut s’amuser avec, et un jour l’euthanasie si c’est nécessaire. La culture de mort se généralise.

« La religion de Dieu qui s’est fait homme a rencontré la religion de l’homme qui s’est fait Dieu » (Paul VI à la clôture du Concile Vatican II).

Mais pour autant le problème de Dieu n’est pas réglé. L’athéisme n’explique rien. Il reste sans issue. Il trompe les gens. Il ne promet à l’homme que la mort et le néant. Les athées sont les fossoyeurs du néant.

L’homme est à la fois puissant et faible, insatisfait. Malraux : « Dieu est mort... L’homme peut-il vivre ? ». L’homme est tiraillé. Comment fonder une fraternité sans transcendance ? Angoisse : il faut imaginer Sisyphe heureux (Camus).

L’homme est dépassé par ses découvertes. Il a besoin d’une explication du monde. La complexité du monde physique, et surtout du vivant, est un mystère pour l’incroyant. Le hasard est un terme vide. Chez un savant, c’est un mot qui masque son ignorance. Manque de culture effarent chez des intellectuels qui ignorent les Pères de l’orient et de l’occident, les mystiques des différentes religions. Tous ces hommes se sont-ils trompés ?

Sartre, dans un moment de sincérité, avoue : « J’ai l’impression d’avoir été voulu... ».

Beaucoup d’athées viennent frapper à la porte des monastères. A la fac de théologie de Poitiers, de plus en plus de gens se disent athées...

« Le cadavre de Dieu bouge encore » (?)

 

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BILLET DE L’ENFER

Message du Grand Démon

chargé de veiller à la culture de mort en France

Mon cher brigand,

Grâce à votre immense victoire aux élections, on va pouvoir travailler. Pour commencer, on fera tout pour détruire la famille, cette institution rétrograde d’un autre âge. Et d’abord, on va supprimer l’allocation parentale d’éducation ainsi que le quotient familial ; on mettra sous condition les ressources des allocations familiales.

Mais votre effort va surtout porter sur le mariage homosexuel et le droit à l’adoption des enfants. Avant même toute discussion à l’Assemblée, nos dirigeants l’ont décidé, démocratiquement, au nom du peuple. Donc c’est acquis.

Ensuite, on inscrira dans la loi l’avortement comme un droit. On augmentera le financement du Planning Familial, notre meilleur agent en faveur de l’IVG. La contraception sera gratuite pour les mineures, en attendant qu’elle le soit pour tous.

Après cela, nous légaliserons l’euthanasie, bien sûr sans prononcer le mot qui passe encore mal. On parlera seulement d’abréger la vie, sans qu’il y ait nécessairement des souffrances intolérables. Chacun pourra décider quand finir sa vie, ce que nous appelons « mourir dans la dignité ». Evidemment, on dira bien fort au début que cette loi sera strictement encadrée, afin d’éviter les dérives. Mais plus tard, nos amis de l’ADMD se chargeront d’ouvrir toute grande la porte entrebaillée.

Dans ce domaine, la Hollande (patrie des ancêtres de notre cher François...) est le pays le plus avancé du monde. Chez eux, tout est prévu pour aider ceux qui désirent partir rapidement. Des cliniques spécialisées sont ouvertes pour ce service. Il suffit de présenter le certificat d’un médecin compréhensif attestant que l’on souffre de douleurs physiques ou psychiques intolérables. Et pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer, cinq équipes volantes parcourent le pays pour opérer à domicile.

Fi des soins palliatifs. Et puis il faut expliquer aux décideurs qu’on est en face d’impératifs incontournables. La durée moyenne de la vie ne cesse d’augmenter et donc le temps de la retraite. Les soins médicaux sophistiqués coûtent maintenant des fortunes. Ils vont vers une situation ingérable.

Notre ami Jacques Attali l’avait déjà prédit en 1981 : « L’euthanasie deviendra un instrument essentiel du gouvernement. Le droit au suicide sera une liberté fondamentale... Des machines à tuer seront de pratique courante pour éliminer la vie lorsqu’elle sera devenue insupportable ou économiquement trop coûteuse »...

Place aux générations actives. La France, pays des révolutions, a toujours été à la pointe. Qu’elle rejoigne le club des pays avancés : Pays Bas, Belgique, Luxembourg, Suisse. Elle doit montrer la route de l’avenir et du progrès.

Que diable ! Notre spécialité a toujours consisté à brouiller les repères. Au plan tactique, mariage homosexuel et euthanasie vont permettre aux foules d’oublier les vrais problèmes économiques. C’est le rideau de fumée dont leurs dirigeants ont besoin maintenant pour détourner l’attention et affronter les temps difficiles qui se préparent. Il ne faut pas se faire d’illusion. Le plus dur est devant. Courage !

Le Grand Démon
Roi des menteurs
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