L’AMOUR
FACE AU SIDA
Jokin
de Irala et Matthew Hanley, LAmour
face au SIDA,
Louvre éditions, Paris,
2011
Ce livre a
été écrit par un
américain et un espagnol pour
répondre aux accusations faites contre
le pape suite à ses propos sur le
préservatif lors de son premier voyage
en Afrique (mars 2009). Le premier, Matthew
Hanley, est titulaire dune
maîtrise de santé publique et
conseiller technique sur le VIH/sida
auprès du Secours Catholique des
Etats-Unis. Le second, Jokin de Irala, est
médecin et vice-doyen de l’université
de médecine de Navarre et
spécialisé en
épidémiologie.
Les auteurs ont voulu
informer le grand public sur quelques
vérités scientifiquement
vérifiées que les médias
refusent de publier car cela va contre les
programmes anti sida promus par les
organisations internationales.
On ne peut
évidemment pas résumer ce livre
de 170 pages très documentées
en quelques lignes mais notre but est
plutôt d’énumérer
quelques idées forces pour vous
inciter à le lire.
Lidée
directrice de ce livre est de dire que,
effectivement, la promotion du
préservatif n’est pas
la meilleure solution pour lutter contre la
pandémie du SIDA. Les chiffres sont
là pour le montrer : partout où
la promotion du préservatif a
été la seule mesure pour faire
reculer le SIDA, s’est maintenu
une forte contamination. Par exemple, au
Cameroun, la vente de préservatifs est
passée de 6 millions à 15
millions de 1993 à 2001, alors que la
prévalence du VIH passait de 3
à 9 %. Cette tendance est la
même dans les autres pays
dAfrique.
Le livre nous fait
découvrir que la seule mesure
susceptible de faire reculer la
pandémie est de réformer les
comportements. Mais l’opinion
dominante considère qu’il
nest pas possible de faire changer les
comportements en matière sexuelle.
Pourtant, c’est la politique qui
a été adoptée pour la
lutte contre le tabac ou pour la lutte contre
lalcool au volant. Les auteurs nous
prouvent qu’un changement de
comportement en matière sexuelle est
possible puisque cest la politique qui
a été menée en Ouganda
et qu’elle a été
couronnée par un recul spectaculaire
du SIDA. Le taux de contamination y est
passé de 15% en 1991, à 5% en
2001. Quelle méthode a pu obtenir de
tels résultats ? Celle qui consiste
à changer le discours des campagnes
d’information et de lutte contre
le SIDA en remplaçant l’incitation
à des relations sexuelles
libérées grâce à
lusage du préservatif par une
incitation à la sexualité
responsable fondée sur l’abstinence
sexuelle avant le mariage et la
fidélité mutuelle dans le
mariage. Cette campagne a touché le
bon sens des populations qui ont ainsi
retardé lâge des
premières relations sexuelles et
diminué le nombre de partenaires, ce
qui, de fait, faisait diminuer
considérablement les comportements
à risque. Malheureusement, la
diffusion de campagnes en faveur du
préservatif a eu lieu depuis dans ce
pays, entraînant par le fait même
une augmentation des comportements à
risque et de la contamination. Cest ce
que les spécialistes appellent le
« risque compensatoire » :
lorsqu’on se croit mieux
protégé, on augmente les
comportements à risque et la
contamination augmente. Devant ces
constatations vérifiées par les
statistiques officielles, mais cachées
par les médias grand publique,
pourquoi ne change-t-on pas de politique dans
la lutte contre le SIDA ? Pour des raisons
philosophiques indépendantes de toutes
considérations scientifiques. Ces
choix philosophiques sont issus de la
révolution sexuelle des années
68 : l’individualisme, qui
revendique le droit à une
activité sexuelle sans contrainte et
le relativisme, qui rejette toute morale
sexuelle et impose la nouvelle norme que l’on
peut exprimer ainsi : « tous les
comportements sont permis ».
Les auteurs concluent que
Benoît XVI a eu raison de s’élever
contre lidée reçue selon
laquelle la promotion du préservatif
serait l’unique solution contre
le SIDA même sil a
été traîné dans la
boue par ceux qui font croire le
contraire.
En
conclusion, ce livre est à lire par
les prêtres pour quils ne se
laissent pas influencer par le matraquage
médiatique des dictatures du
relativisme et sachent soutenir notre
courageux pape !...
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PHILIPPINES
Surpopulation
ou le problème résolu à
l’envers
Le président Aquino
tente d’appliquer la politique dite de
la « Santé
Reproductive », prônée
par les Nations Unies. Le pays approche des
100 millions d’habitants, avec une
croissance de 2 % par an, soit 3,1 enfant par
femme, un des taux les plus
élevés d’Asie.
Pour développer le
pays, pense-t-il, il faut stopper la
natalité, par tous les moyens. Or, les
faits disent le contraire : la plupart
des couples des classes moyennes et des
milieux urbains n’ont que deux enfants.
Par contre, dans les campagnes et dans les
bidonvilles, les familles sont encore
très nombreuses. Beaucoup d’enfants
ne sont pas désirés, ou mieux,
naissent à la suite de viols. Mais il
est clair que la solution n’est pas
dans une contraception
généralisée pour deux
raisons :
- la pilule n’est pas fiable, son
emploi quotidien est très
astreignant
- elle donne l’illusion d’une
fausse sécurité et pousse
à la multiplication des rapports
sexuels.
La vraie solution est dans
la fidélité et la
maîtrise de soi (voir l’article
ci-joint sur la lutte contre le sida en
Ouganda : le progrès a
été réalisé non
par la distribution de préservatifs,
mais par une campagne en faveur de la
continence chez les jeunes et à l’intérieur
des couples).
Par ailleurs, l’objectif
principal serait plutôt de supprimer
les bidonvilles et d’élever le
niveau de vie. Il suffit de voir ce qui se
passe en Corée ou dans la
république de Chine (Taipei).
Là, c’est l’inverse :
l’enrichissement a fait chuter la
natalité au point que l’avenir
du pays est dangereusement compromis. Les
économistes sont d’accord pour
reprocher au gouvernement de consacrer d’énormes
moyens à la contraception et
très peu au développement.
Mais le président ne veut rien
entendre. Son projet est concentré sur
trois points :
- rendre gratuite la contraception (et
les pilules abortives)
- autoriser l’avortement
- introduire l’éducation
sexuelle à l’école (ce
que refusent les parents).
La position des
évêques est totalement
opposée à la politique du
gouvernement. En le président de la
commission épiscopale avait
réussi provisoirement à faire
renoncer Aquino à son projet.
En mai, le combat a repris.
Enfin, en ce mois d’août, un vote
était prévu à la chambre
des députés.
Presque tous les
évêques (77 sur 85) sont
allés personnellement voir les
députés. Et ils ont
appelé les catholiques à
manifester massivement sur l’avenue
centrale de Manille – l’Epifania
de los Santos – là où,
dans le passé, la foule avait
réussi à chasser le dictateur
Marios et, plus tard, le président
Estrada. Malgré cela, l’issue du
vote était incertaine.
Entre temps est
arrivé le terrible typhon. Il est
tombé 800 mm d’eau en deux
jours, sans interruption, avec une centaine
de morts.
Finalement, la
chambre des députés a
accepté le projet du Président.
Il reste maintenant encore l’approbation
du Sénat. Mais l’issue ne fait
plus de doute. Les Philippins auront la
pilule. Vive la « santé
reproductive ». Pour l’éradication
des taudis, la construction de logements et
la lutte contre la corruption, en verra plus
tard...
Discours de Mgr Lingayen:
« Croyez-moi, mes chers fils et
filles, nous vos anciens dans lEglise,
nous prenons position contre la contraception
et lavortement parce que nous vous
aimons, nous aimons Dieu et nous aimons ses
commandements. Notre faute est
peut-être de navoir pas dit
très clairement, demblée,
que nous ne nous battons pas pour
lemporter face à autrui. Cette
querelle nest pas pour nous. Elle est
pour vous. Je me tiens debout pour vous
défendre. Nous combattons
lerreur pour que vous ne soyez pas
induits en erreur. Nous combattons la
contraception parce que nous savons
quelle peut endommager votre âme.
Croyez-moi. La contraception, cest la
corruption.
Une culture de contraception voit
dans les bébés les raisons de
notre pauvreté. (
)
Cela ne rime pas parce que ce
nest pas vrai. Nous pourrions avoir
davantage de classes, de nourriture, de
travail et dhôpitaux, si nous
étions moins corrompus. Renvoyez les
fonctionnaires corrompus, pas les
bébés ! Mes chers jeunes, votre
naissance nétait pas une erreur.
Votre naissance, cétait un don
de Dieu à nous autres, vos anciens.
Vous nêtes pas le
problème. Vous êtes notre
bénédiction. Le
problème, cest la corruption de
vos anciens, nous, vos anciens
(
)
La contraception connaîtra
toujours des échecs, comme toutes les
inventions humaines. Lorsque la contraception
ratera, une génération du
contrôle des naissances donnera
naissance à une
génération de
lavortement. La pilule contraceptive
est considérée comme un
médicament essentiel. Si cest un
médicament, quelle maladie vient-il
soigner ? La grossesse est-elle une maladie ?
Si cest un médicament qui est
censé soigner, pourquoi des femmes en
bonne santé tombent-elles malades du
cancer après avoir pris des pilules
contraceptives ? (
)
Dieu nous a faits vieux afin que
nous puissions vous rappeler quil ne
faut pas oublier nos valeurs philippines, les
commandements de Dieu et les règles du
caractère moral. Vous mavez dit
en plaisantant de teindre mes cheveux pour
que je puisse paraître jeune et beau.
En plaisantant aussi, mais parlant vrai, je
vous ai dit : je ne le ferai pas. Cela
ma pris 51 ans de devenir comme je
suis. Je suis fier dêtre
grisonnant et vieux. Etre vieux, cela me rend
différend de vous, mais cela me donne
aussi loccasion de vous rappeler les
leçons dargent du passé
et des promesses dor de la vie à
venir. (
)
Lorsque nous vous enseignons que la
contraception, cest la corruption, ce
nest pas que nous sommes insensibles au
défi de la modernité ou sourds
au enquêtes sur le comportement social.
Bien au contraire, nous essayons de vous
protéger parce que nous savons
quelle peut vous détruire plus
vite que vous ne le pensez. LEurope est
sur la pente descendante. Elle perd son
âme parce quaujourdhui elle
compte sur lafflux dimmigrants
pour la garder à flot. Elle fait face
à un hiver sévère des
naissances. Elle perd son identité
parce quelle na pas
denfants, pas de jeunes pour porter la
flamme. En Europe, ils ont commencé
avec la contraception, ils ont
embrassé la contraception et
maintenant ils tuent leurs grands-parents
faibles et malades. Paul VI la
prophétisé : la contraception
artificielle peut ouvrir grandes les portes
de linfidélité conjugale
et une baisse générale de
létat moral. Cest ce qui
se produit en Europe. Nous, vos anciens, nous
plaidons pour que vous nempruntiez pas
ce chemin de la corruption morale. Osez
être différents ! Osez
être meilleurs ! (
)
Il ny a pas de mot Tagalog ou
Panganisan pour la contraception parce que
non seulement cela va contre Dieu, en outre
ce nest pas philippin.
La contraception, cest la
corruption. La contraception est la
mère de lavortement. La
contraception met le plaisir sexuel à
bon marché, sans la
responsabilité. La contraception dit
que les bébés et les enfants
sont casse-pieds. La contraception est contre
la jeunesse. La contraception est contre les
enfants. La contraception est contre
nous.
Combattez la contraception, ou bien
nous périrons en tant que nation
craignant Dieu. Jeunesse de Panganisan, je
vous aime. Parce que je vous aime, je
combattrai la contraception. Cette bataille
est pour vous et je me bats pour amour de
vous".
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PRIESTS
FOR LIFE
Priests for life est –
avec Prêtres pro Vie-Canada – la
grande sœur des Prêtres pour la
Vie. Mais ce n’est pas comparable avec
notre modeste site français ! C’est
une association très importante avec
un secrétariat, un prêtre, le
père Franck Pavone, directeur,
détaché à plein temps. L’association
participe aux marches pour la vie à
Washington.
Le père Franck
Pavone a présidé, le 21 juillet
2011, à Orlando, en Floride, une
cérémonie en présence du
corps d’une petite fille victime d’un
avortement tardif.
« Ce
bébé a été
tué dans l’obscurité.
Nous sommes venus l’honorer à la
lumière du jour... Il nous faut
organiser encore beaucoup de
cérémonies comme celle-ci pour
que des milliers de personnes regardent ces
enfants et prennent l’engagement de
mettre fin à l’avortement. »
L’Évangile
de la Vie
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RENCONTRE
MONDIALE POUR LES FAMILLES A
MILAN
Discours de Benoît
XVI du 1-3 juin 2012
« C’est en
famille que l’on expérimente
pour la première fois que la personne
humaine n’est pas créée
pour vivre repliée sur elle-même
mais en relation avec les autres.
Il n’y a pas d’avenir
pour l’humanité sans la famille
fondée sur le mariage entre un homme
et une femme. L’amour est l’unique
force qui puisse transformer le monde.
J’ai souligné
l’importance de la
« triade » famille,
travail et fête. Ce sont trois dons de
Dieu, trois dimensions de notre existence qui
doivent trouver un équilibre
harmonieux pour construire une
société à visage
humain.
J’ai
été très touché
par les témoignages d’époux
et d’enfants de divers continents sur
les thèmes brûlants de notre
temps : la crise économique, la
difficulté de concilier le temps de
travail et la vie de famille, la
multiplication des séparations et des
divorces.
Je voudrais rappeler ce que
j’ai répété en
faveur de la vie de famille menacée
par une sorte de prépondérance
des engagements du travail : le dimanche
est le jour du Seigneur et de l’homme,
un jour où chacun doit pouvoir
être libre, libre pour sa famille et
libre pour Dieu. En défendant le
dimanche, nous défendons la
liberté de l’homme !
Il est important que la
législation et les institutions de l’Etat
soient au service de la personne et la
protègent dans ses multiples aspects,
à commencer par le droit à la
vie. Jamais, en effet, on ne peut consentir
à la suppression
délibérée de
celle-ci.
La rencontre mondiale de
Milan s’est
révélée être une
« épiphanie » de
la vie qui s’est montrée dans la
variété des expressions, mais
aussi dans l’unité de son
identité substantielle : celle d’une
communion d’amour fondée sur le
mariage et appelée à être
sanctuaire de la vie, petite Église,
cellule de la société. Un
message d’espérance a
été lacé au monde
entier, nourri d’expériences
vécues : même si c’est
exigeant, il est possible de vivre un amour
fidèle « pour
toujours », ouvert à la vie,
et de le vivre joyeusement. Il est possible
de participer, comme famille, à la
mission de l’Église et à
la construction de la
société. »
Benoît
XVI avec les familles à Milan, 1-3
juin 2012
Discours
présenté par l’Évangile
de la Vie
32,
cours de la République – 84500
Bollène
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LA
PRIERE NATIONALE POUR L’ASSOMPTION
Il semblait opportun au
Cardinal Vingt Trois d’adresser un
« signal » fort eu moment
où le législateur se penche sur
la famille pour autoriser le mariage pour les
couples homosexuels et l’adoption des
enfants. Lors d’une entrevue avec
François Hollande, le cardinal avait
rappelé que le mariage était
une institution sociale fondatrice qu’il
s’agit de préserver.
Il a demandé
à tous les diocèses de
recommander une prière à l’intention
de notre pays le jour de l’Assomption.
Cette prière rappelle le vœu de
Louis XIII plaçant la France sous le
patronage de la Sainte Vierge.
Cette prière a
suscité une polémique
près des associations d’homosexuels
jugeant l’Église comme
homophobe, mais également chez des
chrétiens. En réalité, l’Église
catholique respecte les personnes avec leurs
tendances profondes. Mais il faut appeler
bien ce qui est bien et mal ce qui est mal. L’Église
demande que le mariage entre l’homme et
la femme soit gardé et
protégé. C’est important
pour tous, croyants et non-croyants.
Que les homosexuels
désirant être respectés
dans leurs droits est normal. Il suffit pour
cela d’aménager le PACS.
Mgr Barbarin s’est
expliqué sur la prière du 15
août au cours d’un interview
publié dans le Figaro.
« L’heure
est grave C’est une rupture de
civilisation de vouloir dénaturer le
mariage, qui est depuis toujours une
réalité merveilleuse et
fragile. Il suffit de voir le nombre de fois
où l’on interroge Jésus
à ce sujet dans l’Évangile
On a reproché à l’Église
son silence en d’autres temps. Mais si
sa mission première est la
prière, et j’espère qu’elle
s’en acquitte fidèlement, elle
doit parler quels que soient les courants qui
traversent l’opinion publique. C’est
la dernière consigne que Jésus
nous a laissée avant de nous quitter
et de nous promettre la force de l’Esprit-Saint :
« Vous serez mes témoins...
jusqu’aux extrémités de
la terre !.
« Je me pose la
question de savoir s’il est
légitime de décider de tout, de
changer le sens des mots. N’est-il pas
dangereux de se mettre à
redéfinir l’homme, la femme, le
mariage ?
« De même
pour l’euthanasie, une loi qui la
justifierait accréditerait l’idée
que certaines vies ne méritant pas d’être
vécues. Or, notre civilisation
reconnaît « la dignité
inhérente à tous les membres de
la famille humaine » ; c’est
la première ligne de la
Déclaration des droits de l’homme.
L’essentiel, c’est de manifester
proximité, fidélité et
tendresse à ceux qui passent la mort.
La fête du 15 août, c’est
justement une grande source d’espérance
en ce domaine : Dieu associe la Vierge
Marie à la victoire de Jésus
ressuscité sur la mort. L’Assomption
nous parle de ceux qui sont dans le
Credo : « J’attends la
résurrection des morts et la vie du
monde à venir ». Dans le
« Je vous salue Marie »,
nous demandons à la Mère de
Dieu d’être avec nous,
« maintenant et à l’heure
de notre mort ». Redisons
simplement la vérité de la
mort, même si elle est rude à
entendre. Je bénis les médecins
qui m’ont aidé à
traverser des soucis de santé... Et je
dis à tous :
« Souvenez-vous de ce que nous
sommes : des serviteurs de la vie, de l’homme
tout entier, son corps, son âme, son
esprit ...
« Le texte de la
prière englobe la gravité de la
crise économique et sociale
« La tentation
dans une crise d’une telle ampleur, qui
semble laisser aux gouvernants bien peu de
marge de manœuvre, c’est de
trouver des dérivatifs sur des sujets
dis « sociétaux »’.
Faute de pouvoir résorber le
chômage, on changerait le mariage, la
famille... et quoi encore, demain ? Je
ne suis pas sûr que cela relève
de l’autorité d’un
Parlement. Ceux qui nous gouvernent ont de
grandes responsabilités, pour l’équilibre
de la vie sociale, l’amélioration
de nos conditions de vie. Leur mission est de
veiller sur la santé, l’éducation,
la répartition des biens, les
transports, la sécurité et d’abord
la paix. C’est vraiment beaucoup !
Je ne voudrais pas qu’ils se croient la
mission de changer le monde. J’espère
que le pouvoir politique voit bien, comme
chacun de nous, ce qui dépend de lui
et ce qui le
dépasse ! »
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LA
FAMILLE DE L’AVENIR
Éditorial
de Mgr Marc Aillet – Notre
Église – juillet 2012
La famille fondée
sur le mariage, c’est-à-dire sur
l’union stable d’un homme et d’une
femme ouverts à la vie, continue d’être
plébiscitée par la
majorité de nos contemporains,
à commencer par les jeunes. Comment se
fait-il alors que ce désir soit si
souvent frustré ? Comme si la
société rendait de plus en plus
difficile la réalisation d’un
tel projet. L’exaltation de la
liberté individuelle, la
priorité donnée au sentiment
amoureux sur la volonté de construire
ensemble, l’affectivité
fragilisée par le pan-sexualisme
ambiant, le brouillage des repères
diffusé par les médias et
sanctionné par les lois, l’absence
d’une politique familiale
cohérente : autant d’obstacles
à la réussite de la
famille.
Nombre d’observateurs,
dont de nombreux élus, s’accordent
même pour voir dans les souffrances de
la famille brisée l’une des
principales causes de la délinquance
juvénile comme de l’échec
scolaire des enfants. Dans un tel contexte, n’est-il
pas difficile, voire impossible d’envisager
la faisabilité d’un tel
engagement ?
La promotion de la famille
ainsi comprise, dont le projet est inscrit
dans la nature de l’homme et de la
femme, et dont la réalisation a
assuré le renouvellement des
générations et constitué
le creuset de la cohésion sociale
depuis des siècles, passera toujours
par le témoignage plus que par les
grands discours.
Ce fut l’objet de la
VIIe rencontre mondiale des familles à
Milan que de donner une visibilité
à la famille : malgré les
nombreux obstacles et les limites de tout un
chacun, la famille est possible ! C’est
l’image prophétique
donnée au monde par cet
événement international qui a
rassemblé autour du pape Benoît
XVI plus d’un million de
personnes : des centaines de milliers de
familles unies dans la même ferveur de
l’Espérance ! Oui,
assurément, la famille normale n’est
pas la famille du passé mais la
famille de l’avenir. Force est de
constater que certains modèles
familiaux, qui pourraient être
légalisés aujourd’hui
dans notre pays, tournent le dos à l’avenir,
en privilégiant des unions de fait
fermées à la vie et
repliées sur des droits individuels...
sans compter le coût exorbitant du non
mariage, comme de nombreuses enquêtes
sociologiques le démontrent.
Comme l’affirmait
avec force le cardinal André
Vingt-Trois, au cours d’une
conférence donnée à
Milan : la famille est la cellule de
base de la société, car elle
est le lieu de rencontre des
générations, le premier lieu d’apprentissage
du respect de l’autre, antidote le plus
fort à la violence qui gagne le corps
social.
Prenons le temps de la
prière en famille :
« La famille qui est unie dans la
prière demeure unie » (Jean
Paul II).
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LES
MAIRES SONT CONCERNES PAR LA FUTURE LOI SUR
LE MARIAGE HOMOSEXUEL
Courrier
adressé par l’Abbé Yves
Jausions à M. Jacques
Pélissard, président de l’Association
des Maires de France (AMF).
Monsieur le
Président,
Suite à un
précédent courrier, je tiens
à vous confirmer mon appui et celui de
mes confrères avant les discussions
importantes qui se préparent au niveau
du gouvernement. Vous allez participer au 95e
Congrès des Maires de France du 20 au
22 novembre. Vers la même époque
aura lieu une consultation nationale à
propos du projet – déjà
décidé – du vote sur le
mariage des personnes homosexuelles. Le sujet
concerne directement les maires puisqu’une
de leurs fonctions consiste à
représenter la République
auprès des futurs époux.
Le maire est le garant du
mariage, base de la société. C’est
à ce titre qu’il doit, au cours
de la cérémonie qui essaie de
revêtir un aspect festif, donner des
conseils aux futurs époux :
amour, fidélité au long de la
vie, entraide, complémentarité
entre l’homme et la femme,
éducation des enfants...
La famille composée
d’un homme et d’une femme est la
cellule de base, la seule possible pour l’avenir
de la société. C’est elle
qui assure aux enfants le droit de grandir
avec un père et une mère, dont
ils ont besoin pour leur équilibre
personnel et social. La vie en
société s’apprend d’abord
à la maison. Donc le mariage assure
dans les meilleures conditions la survie de
la société et une certaine
sécurité, notamment aux femmes
et aux enfants.
Sans porter de jugement
moral sur différentes formes possibles
d’union, on a toujours pensé que
le mariage ne pouvait être que l’union
d’un homme et d’une femme. Pour
résoudre les problèmes
pratiques qui se posent aux couples non
mariés, on a créé le
PACS. On n’y parle pas des enfants,
aussi le PACS peut être
amélioré. Mais ce que
revendiquent les groupes homosexuels, c’est
surtout une reconnaissance à
égalité avec les couples
hétérosexuels.
Nous souhaitons donc que le
nouveau problème soit
étudié sous tous ses aspects,
juridique, humain et social.
Au plan juridique, il faut
remarquer que jusqu’ici, le code civil
a toujours envisagé le mariage comme l’union
entre un homme et une femme. Dans le chapitre
concernant la famille, il parle à
plusieurs reprises du couple en
général. Cependant, à
propos des conditions du mariage, dans l’article
144, il dit : « L’homme
et la femme ne peuvent pas se marier avant 18
ans révolus ». Dans le reste
du texte, il est question du couple. Mais le
fait qu’il s’agisse d’un
homme et d’une femme est une condition
implicite mais évidente.
En restant au seul plan
juridique, le changement envisagé ne
posera pas de problème puisque les
textes sont du domaine de la loi
ordinaire : il suffira de modifier
certains mots : par exemple au lieu de l’homme
et la femme, on pourra parler de partenaires,
etc...
Mais le vrai
problème de la réforme est d’ordre
humain et social. Il faut envisager tout le
bouleversement et les conséquences
négatives du futur mariage homosexuel,
même s’il est probable en
pratique que les demandes sont rares.
En effet, il est
prouvé que les enfants
élevés dans des familles
monoparentales ou recomposées sont
fragilisés ; c’est ce que
constatent les professeurs des IME. Quant aux
enfants élevés par des couples
homosexuels, l’enquête de Mark
Regnerus aux USA montre que ces enfants
présentent des anomalies plus
nombreuses que ceux qui viennent de couples
normaux. Voir « L’homoparentalité
en question, et l’enfant dans tout
ça » (Béatrice
Bourges, édition du Rocher).
Quand la loi sera
votée, ce qui semble inévitable
avec la majorité actuelle, le mariage
sera privé de son sens principal. Il
faudra bien aborder le sujet dans votre
congrès. Quelle sera l’attitude
vraie des maries si on les contraint de
célébrer des mariages
homosexuels en contradiction avec leurs
convictions profondes. Il faut donc savoir ce
que pensent la majorité des maires
face à ce problème. M.
François Hollande a dit qu’il
était ouvert à un
véritable échange avec le pays.
Si un nombre important de maries exprimait
publiquement leur désaccord ou leurs
réticences, cela pourrait avoir du
poids dans la discussion qui va
commencer.
Nous comptons sur vous pour
écouter le point de vue réel
des 36 780 (?) maires de France et non celui
d’une presse soumise à la
pression des lobbies...
Extraits de la
réponse de M. Jacques Pelissard,
député du Jura, maire de
Lons-le-Saunier, président de l’Association
des Maires de France (AMF).
« … L’Association
des maires de France n’a pas
été sollicitée par le
Gouvernement en vue d’un
éventuel projet de loi en ce sens. Le
cas échéant, les instances de l’AMF
se saisiront du dossier en temps opportun et
selon les formes qui lui sembleront les plus
appropriées.
Nous avons tous, pris acte
de la proposition du président de la
République mais le texte
législatif qui doit la
concrétiser n’est, à ma
connaissance, pas encore
élaboré.
A ce stade, il me
paraît utile de rappeler que les maires
et des adjoints du maire
célèbrent les mariages
républicains en leur qualité d’officier
d’état civil mais qu’ils
sont, dans cette fonction, agents de l’Etat,
placés sous l’autorité du
procureur de la République, et se
doivent d’appliquer la loi en
vigueur.
Récemment encore,
une Cour d’appel rappelait que
« le maire ne peut refuser, sous
peine d’arbitraire, d’accomplir
un acte de son ministère que pour des
motifs légaux » et qu’il
« ne peut refuser de
célébrer le mariage que si les
futurs conjoints ne remplissent pas les
conditions
légales ».
Ceci pour vous indiquer la
marge plus qu’étroite dont
disposent les maires et les adjoints et ce,
quelles que soient leurs positions
personnelles sur ce sujet de
société.
Dès lors, je ne
saurais trop vous conseiller de saisir les
parlementaires, députés comme
sénateurs, de vos observations dans la
mesure où c’est le
législateur qui sera amené
à définir le droit positif et
les éventuelles nouvelles
règles concernant le mariage et non
les officiers d’état civil qui,
pour leur part, seront tenus de les
observer.
A titre personnel
cependant, je puis rappeler la position que j’ai
régulièrement exprimée
sur ce point et plus particulièrement
à l’occasion des
dernières élections
législatives. L’opposition que
je forme à ce projet s’entend
plus précisément
vis-à-vis de l’adoption par les
couples de même sexe, qui
découle très logiquement d’une
légalisation éventuelle du
mariage homosexuel.
Je considère
personnellement que la cellule familiale doit
s’entendre comme l’union d’un
homme et d’une femme, l’agrandissement
de cette cellule étant le
résultat d’un processus
biologique et non la satisfaction d’un
« droit à l’enfant ».
Cette expression, employée de
manière abusive par les tenants de l’adoption
par les couples homosexuels, réduirait
l’enfant à une approche trop
abstraite.
Aussi, les choix intimes de
chacun, qui ne peuvent souffrir aucune
discrimination ainsi que l’a
rappelé le cardinal Vingt-Trois, le 15
août dernier, ne peuvent se projeter
systématiquement dans la sphère
publique et entraîner la modification d’une
institution multiséculaire. Encore
faut-il ajouter qu’en 2008, on a
relevé que 94 % des PACS signés
l’étaient par des couples
hétérosexuels, ce qui souligne
le peu d’engouement des couples homo
pour cette première forme d’union
civile...
Ceci est ma prise de
position personnelle qui ne peut engager l’opinion
des maires qui sera vraisemblablement
interrogée en temps
opportun. »
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PRIERE,
MARIAGE HOMOSEXUEL
Régis
Hutin - Ouest-France – 15 août
2012
Le cardinal Vingt-Trois,
président de la Conférence
épiscopale de France, vient d’écrire
une prière pour la France qui sera lue
dans tous les diocèses en ce 15
août. Il évoque, à cette
occasion, les projets législatifs en
cours, en ce qui concerne notamment le
mariage homosexuel, mais aussi l’euthanasie.
Cette attitude choque certaines personnes qui
prétendent que l’Église,
en exprimant une opinion sur ces questions,
porte atteinte à la
laïcité. Mais enfin, la
laïcité est la garantie de la
liberté d’opinion, d’expression
et de culte. Les Églises ou quelque
religion que ce soit peuvent s’exprimer
en France et ont le droit de prier pour qui
et pour quoi elles le désirent.
Prétendre limiter ce droit serait en
effet porter atteinte à la
laïcité.
L’Église est
opposée au mariage homosexuel. Qui
peut s’étonner de ce
choix ? Tout le monde connaît son
attitude en ce domaine depuis toujours. L’Église
catholique condamne l’homophobie, c’est-à-dire
le mépris ou la persécution des
homosexuels, tout en refusant d’accepter
ces pratiques qu’elle condamne, mais
sans condamner les personnes
concernées.
Au reste, on peut se
demander quelles sont les raisons de la
revendication du mariage par les homosexuels.
A l’heure même où le
mariage est décrié,
abandonné, remplacé par la
pratique généralisée du
concubinage, ce que l’on appelait
autrefois l’union libre, alors
même qu’en France 50 % des
mariages donnent lieu à divorce,
pourquoi le mariage devient-il si essentiel
pour ces personnes ?
La formule du Pacs n’a-t-elle
pas été élaborée
justement pour garantir, à bon droit,
un minimum de sécurité dans la
relation de personnes qui, homosexuelles ou
non, désirent vivre ensemble ? On
ne voit pas bien ce que le mariage
apporterait en plus.
Par
contre, on voit bien que la notion même
de mariage serait encore plus
dévaluée et même
privée de son sens profond qui est,
croyait-on jusqu’à
présent, d’assurer dans de
meilleures conditions la prolongation de la
vie de la société en
garantissant une certaine
sécurité, notamment aux femmes
et aux enfants, qu’ainsi l’homme
ne peut abandonner au gré de ses
désirs.
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QU’EST-CE
QUE LE MARIAGE ?
Depuis l’apparition
des animaux sexués, il y a trois
millions d’années, le vie s’est
transmise par l’union des sexes entre
mâle et femelle, sinon elle aurait
disparu. C’est le BA-BA de la zoologie.
Sans l’union de nos parents, nous n’existerions
pas. Qu’il puisse y avoir des pulsions
suivies ou non d’actes homosexuels,
peut-être. Mais il ne s’agit pas
de mariage. Il faut appeler les choses par
leur nom.
Le mot mariage vient
de maritagium, terme bas latin
utilisé au Moyen-Age. L’origine
est maritus, le mari. Maritare
(unir) se dit de la femme qui prend un
mari. (Michel Rouche dans Famille
chrétienne du 1/09/2012). Le mariage
est donc nécessairement l’union
d’un homme et d’une femme. L’idée
de mariage homosexuel n’a aucun
sens.
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LA
DEFERLANTE DU MARIAGE
GAY
Depuis toujours, le mariage
a désigné l’union d’un
homme et d’une femme qui s’engagent
à rester ensemble tout la vie et
à élever leurs enfants.
Voici que récemment
l’idée folle d’un mariage
entre personnes du même sexe a fait son
entrée. Sous la pression des lobbies
homosexuels, l’Etat de New York vient
de voter la légalisation du
« mariage gay ». Pourquoi
pas lancer la même chose chez
nous ?
Le 14 juin, la gauche a
soumis à l’Assemblée un
texte proposant la reconnaissance du mariage
homosexuel.
Cette proposition de loi a
été rejetée par 293 voix
contre 222. La semaine
précédente, le gouvernement s’était
prononcé contre ce texte.
« La loi n’a
pas à se mettre au service des
sollicitations communautaristes. Sinon,
pourquoi ne pas étendre le mariage
à trois, quatre ou cinq personnes qui
souhaiteraient vivre ensemble ? En
revanche, il appartient à l’Etat
de protéger et de valoriser par la loi
les liens qui constituent le socle de la
société », ont dit
Véronique Besse et Dominique
Souchet.
Les députés
ont rappelé que le mariage, cadre de
la filiation, constitue une institution
facteur de stabilité sociale et de
protection pour les enfants.
Mais il est navrant de
constater que des députés de la
majorité ont voté comme le
groupe socialiste : Jean-Louis Borloo,
Roselyne Bachelot, Dominique de Villepin, et
même Alain Juppé... Tous sont
victimes de la pression médiatique qui
présente l’évolution des
mœurs comme inéluctable. D’après
les sondages, 63 % des Français
seraient favorables au mariage
homosexuel ! Ce qui est faux. Roselyne
Bachelot bouche la trompette :
« Un jour, le mariage entre
personnes du même sexe existera dans
notre pays ».
Il s’agit donc de
donner une légitimité aux
pratiques homosexuelle. S’opposer au
mariage gay serait faire preuve « d’homophobie ».
Dans ce cas, pourquoi s’obstiner
à refuser la polygamie ?
Que deviendrait la
société si on continuait
à discréditer le mariage ?
La société a besoin de couples
stables, capables d’élever des
enfants.
La France est en tête
de l’Europe, juste après l’Irlande,
pour la fécondité des familles.
Que nos députés soient ferment
dans le combat pour promouvoir le seul vrai
mariage.
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POURQUOI
UN«MARIAGE
HOMOSEXUEL» ?
17
mai 2012, « Journée mondiale
de l’homophobie »
L’homosexualité
a toujours existé comme
phénomène marginal, par exemple
chez les Grecs et les Romains. La Bible y
fait allusion : Genèse 13, 13
(Sodome), Lévitique 18, 28 ; 20,
13, Juge 10,23, Romains 1, 27.
Aujourd’hui il
devient un sujet d’actualité
avec le projet français de
« mariage entre personnes du
même sexe ».
L’homosexualité
ne fait pas l’objet d’études
officielles. Seule l’association
SOS-homophobie relève les plaintes
reçues (cf. Ouest-France 17 mars
2012). En 2011, elle a reçu 1 560
plaintes, soit une augmentation de 5 % par
an. Il est question d’insultes, de
menaces. Pire : il y aurait eu 29
meurtres en dix ans ! Internet fourmille
d’insultes anonymes. SOS-homophobie a
reçu 200 témoignages de
harcèlement, de discrimination. Dans
56 % des cas, c’est le fait d’un
chef. Il y aurait des licenciements ou des
démissions. Cas ont
entraîné un arrêt maladie.
Les victimes se plaignent de n’avoir
reçu aucun soutien des
collègues. A l’école, les
conséquences sont souvent l’isolement,
la détresse, l’échec
scolaire.
A travers ces
témoignages, il ressort que les
homosexuels sont l’objet d’une
réprobation assez
générale. Ils sont souvent
victimes d’une confusion : en
rejetant des actes, on en vient à
rejeter les personnes. On ou lie que toute
personne est respectable.
Les homosexuels sont en
général très
discrets ; minoritaires, ils font des
complexes ; souvent ils se taisent sur
leur comportement. D’où une
grande différence entre le discours
des associations gays et la
réalité. Les manifestations de
rue tendent à faire croire que les
homosexuels sont très nombreux, ce qui
est faux. Les médias, toujours
à la recherche du sensationnel,
reprennent et amplifient leurs
revendications.
Quant à la
revendication du mariage homosexuel, elle est
surtout la recherche d’une
légitimité, un besoin de s’affirmer
face au rejet de l’opinion
générale. Car le PACS suffirait
à régler les problèmes
liés à la vie en commun.
Le projet du gouvernement a
le grave inconvénient de majorer le
phénomène homosexuel et de
brouiller les problèmes réels.
En fait, le mariage entre un homme et une
femme est depuis toujours le seul capable d’assurer
pleinement la survie de la
société et l’éducation
équilibrée des enfants.
En fait, l’opération
« mariage homosexuel »
est le rideau de fumée qui tente de
masquer les gigantesques vrais
problèmes actuels qui sont avant tout
d’ordre financier.
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LE
DEBAT INTERDIT
(Famille
Chrétienne)
« Le mariage sera
ouvert aux personnes du même sexe. C’est
décidé », a dit
Jean-Marc Ayrault. Cela veut dire qu’il
n’y aura pas de vrai débat
démocratique. Les médias ont
saisi l’occasion de la prière
proposée par le cardinal Vingt-Trois
pour lancer la polémique :
« l’Église ose s’immiscer
dans le débat
démocratique ! ». C’est
un scandale, comme aurait dit Georges
Marchais. Pensez donc : demander que les
enfants bénéficient pleinement
de l’amour d’un père et d’une
mère, c’est de la
provocation ! Dictature :
« Quiconque sort de la position
majoritaire devient quasiment
hérétique ». Cardinal
Vingt-Trois).
Ce qui était un sujet fou il y a
vingt ans est devenu d’actualité.
Le lobby homosexuel, en
réalité très marginal,
réclame le mariage pour tous
avec comme objectif d’effacer la
famille -homme-femme-enfant) comme cellule de
base de la société.
Le mariage
homosexuel est basé sur la soif de
reconnaissance sociale, à quoi
s’ajoute le désir d’enfant.
C’est un bouleversement anthropologique
radical qui se profile.
Mais il faut voir plus
loin. Derrière la revendication
homosexuelle de l’adoption, il y a le
projet de certains apprentis sorciers qui
rêvent de généraliser des
banques de gamètes et l’utérus
artificiel. C’est l’homme
artificiel, contre l’écologie
humaine (Tugdual Derville : France
Catholique du 13/07/2012).
Aux États Unis, une
partie du mouvement pour les droits des
homosexuels est composée d’extrémistes.
Ceux-ci estiment qu’il n’y a qu’une
seule opinion acceptable qui est l’approbation
complète du style de vie gay. Les
Américains sont sensibles à
leur propagande. 50 % d’entre eux
estiment qu’il serait injuste que les
homosexuels soient privés du
« droit au mariage ». Le
président Obama avait
déclaré, en 2008 :
« Je crois que le mariage est l’union
entre un homme et une femme ». Mais
en mai 2012, il annonce que sa position a
évolué. (L’Homme Nouveau
du 01/09/2012).
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L’AFFAIRE
DE NANTES
Début août
2012, des jeunes ont foncé en voiture
sur des gendarmes. Ils ont été
arrêtés. Le meneur à 17
ans, les plus jeunes 12-13 ans. Parmi eux,
une fille. L’un des jeunes s’est
jeté dans la Loire. Son corps a
été retrouvé quelques
semaines après.
Le père de l’un
d’entre eux a dit de son fils :
« Je ne peux rien en
faire ». Sa mère, elle ne s’en
occupe pas. C’est donc un foyer sans
entente.
Le juge des enfants ne sait
pas quelle décision prendre. L’avocat
de l’un des jeunes a dit :
« Mettre un garçon de 12 ans
au milieu de ceux de 17 ans est la pire
solution ».
Si, dans des familles
« normales », on en
arrive à de tels problèmes, qu’en
sera-t-il dans des couples
homosexuels ?... Mark Regnerus nous
avertit que les enfants élevés
par des couples homosexuels présentent
en moyenne plus de problèmes que ceux
qui ont grandi dans un couple
« normal », c’est-à-dire
avec un père et une mère.
Avant de lancer le projet
de « mariage
homosexuel », M. Jean Marc
Ayrault, ex-maire de Nantes, devrait bien
réfléchir à la question.
Le problème principal des couples
homos, ce sont les enfants. Un enfant doit
être élevé par un
père et une mère. C’est
un droit naturel strict.
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TOUT
LE MONDE N’EST PAS D’ACCORD
Des socialistes osent
contester le projet du gouvernement.
Bernard Poignant, maire socialiste de
Quimper, a exprimé son
désaccord sur son blog. « Je
crois que l’enfant a besoin de l’altérité.
Comme orphelin, je me suis construit dans l’altérité
du père absent. Tout enfant doit
savoir qu’il a un père et une
mère... Après la lecture de mon
blog, la revue Têtu
(homosexuelle) m’a sommé de lui
répondre. Et moi j’ai
refusé. Je suis libre de ma
pensée. Je n’ai tué
personne. Je n’ai pas à passer
devant un tribunal. »
Patrick Kéchichian
explique dans le Monde : « Les
journalistes répètent une
opinion majoritaire ». Dans son
livre « Petit éloge du
catholicisme », il poursuit :
« Être de gauche c’est
forcément être pour le mariage
et l’adoption homosexuels. Affirmer le
contraire ou émettre un doute vous
range immédiatement dans l’autre
camp. Si vous êtes de gauche ou
écologiste, vous êtes dans le
camp des
traîtres !!! »
André Gérin,
conseiller municipal communiste à Vaux
en Velin, près de Lyon, a
décidé d’écouter
sa conscience : « Pour
moi, ce sujet relève de l’éthique
personnelle ».
Un parlementaire P.S.
Explique, sous couvert d’anonymat :
« Je ne répondrai pas aux
oukases de mon parti sur une question qui
touche la conscience. II Le premier
débat sera celui au sein du P.S. Je ne
me ferai pas que des amis. J’espère
avoir la force de le faire... »
D’après
Famille Chrétienne du 01/09/2012
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LES
POISSONS ROSES
Les 26-28 octobre 2012 aura
lieu le congrès du Parti Socialiste
à Toulouse. Un courant fondé
surtout par des catholiques, et comprenant
600 membres, s’oppose à l’idéologie
de la majorité : ce sont les
Poissons Roses.
A propos du mariage
homosexuel, ils affirment le droit
fondamental de l’enfant à
connaître ses parents et à
être élevé par eux.
Autre point de
désaccord, la détresse des
personnes en fin de vie. « La
réponse de la société
est-elle de leur offrir un droit à
mourir ? ».
D’accord
sur les questions sociales, les Poissons
Roses ne le sont plus quand on touche aux
bases de la société et de la
vie. Michel Rocard a signé.
Sur cette question de l’euthanasie,
d’autres socialistes les rejoignent
pour s’opposer au projet de
François Hollande. Robert Badinter,
ancien garde des sceaux est ferme sur le
sujet : « Nul ne peut retirer
la vie dans une
démocratie ».
Et Claude Even, ancien
ministre de la santé, affirme que
« l’euthanasie est un geste d’une
grande violence. Ce que l’on
présente comme un progrès est
maintenant une idée
archaïque », si l’on
tient compte des avancées que
connaissent aujourd’hui les soins
palliatifs.
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QUE
FAIRE ?
Ne pas rester
seuls. Beaucoup de personnes n’osent
rien dire. Il faut libérer la
parole.
A Chicago, le
cardinal Georges affirme que « le
mariage homosexuel est une contradiction dans
les termes, comme un cercle carré. La
nature s’oppose à un
nouveau droit civil en faveur du mariage
gay ».
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COLLECTIF
CONTRE L’ADOPTION
HOMOSEXUELLE
Béatrice Bourges se
bat pour la famille
« normale »,elle qui a
été abandonnée avec deux
enfants. Quand Ségolène Royal,
lors de la campagne présidentielle, a
fait part de son intention de
légaliser l’adoption
homosexuelle, son sans n’a fait qu’un
tour.
Après
deux heures de mailing, des coups de
téléphone, des nuits et des
jours de peine et de larmes, elle publie
« L’homoparentalité
en question, et l’enfant dans tout
ça ? (Edition du Rocher).
Elle donne des
conférences, elle est invitée
par les médias. Elle lance le
collectif pour l’enfant pour
faire face à la puissante association
Inter LGBT (Inter associative lesbienne,
gaie, bi et trans). Elle lance une
pétition qui reçoit des
milliers de signatures. Elle inonde les
boîtes aux lettres des
députés.
Elle ose dire haut et fort
que Nicolas Sarkozy, sous couvert d’aider
les familles recomposées, était
en train de faire passer en douce l’adoption
d’enfants par des personnes du
même sexe.
Au printemps 2009, Nadine
Morano, secrétaire d’État
à la famille, annonce la
création d’un « statut
de beau-parent ».
Finalement, Béatrice
Bourges, avec son courage – et l’aide
du Saint-Esprit qu’elle invoque avant
chaque intervention – a gagné.
Le gouvernement a reculé sur la
légalisation de l’adoption par
des couples homosexuels.
Famille
Chrétienne 9 janvier 2010
Divorce ou
homosexualité – ce sont les
enfants qui trinquent
Voir
« Les enfants du
Divorce »
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APPEL
AUX DEFENSEURS DE LA VIE
L’Union
pour la Vie-Canada
En marche
pour la Vie
et tous les
mouvements pro-vie
Cher(e)s
Ami(e)s,
L’initiative
courageuse du cardinal Vingt-Trois, une
prière pour la France le 15
août, a eu un grand retentissement dans
presque toutes les paroisses. Il y eut
à Paris la marche vers Notre Dame, l’homélie
du cardinal Eisichella ; ailleurs, des
processions ici et là (Rennes...).
Les médias en ont
parlé. Les réactions
négatives parues dans la presse ont en
cela de bon que le public a été
atteint, ce qui est l’essentiel.
Pensez-vous qu’une
marche pour la famille à paris, Lyon
(Bordeaux, etc...) serait possible ?
« Perdre sans se battre serait
déshonorant » (Tugdual
Derville dans France Catholique). Voir cela
avec tous les différents mouvements
pro-vie, avec les AFC, l’UNAF,
etc...
Nous prions
pour qu’il y ait des
réalisations face aux projets
désastreux du gouvernement.
« Ce genre de démon ne peut
être chassé que par la
prière et le jeûne »
(Mat 17, 21)
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QUESTIONS
AU SOCIALISME
Le socialisme c’est
la solidarité, le souci des faibles et
des pauvres.
Jésus-Christ a
été le premier socialiste. Il a
vécu pauvrement, ne possédant
rien. Il s’est soucié des
pauvres, il a guéri les malades. Il a
dit : « Heureux les
pauvres... Malheureux les riches... Si tu
veux être parfait, vends tes
biens... ».
Les premiers
chrétiens mettaient tout en commun.
Aujourd’hui encore, les religieux, les
moines, font vœu de pauvreté, ne
possèdent rien.
L’Église a
toujours créé des
écoles, des universités (la
Sorbonne...), des hôpitaux
(Hôtel-Dieu), des léproseries
(le P. Damien, apôtre des
lépreux)... En Amérique Latine,
Las Casas défend les Indiens. Les
papes s’opposent à l’esclavage.
L’Église, quand elle a
été fidèle à sa
mission, a toujours été du
côté des petits (Saint Louis).
En Afrique, les missionnaires (catholiques et
protestants) ont créé des
dispensaires, des écoles. Dans le
monde : Abbé Pierre, Mère
Teresa, Jean Vanier, l’ACAT... La
doctrine sociale de l’Église :
encycliques Rerum Novarum sur la condition
des ouvriers. Aujourd’hui Caritas in
Veritate, l’argent, le commerce sont au
service de l’homme : la logique du
don. Respect de l’homme et de la
nature : Jean-Paul II a beaucoup
parlé de l’écologie.
Les chrétiens sont
ou devraient être sociaux. Socialistes
c’est autre chose. Le socialisme est
une idéologie, une option
politique.
Questions
- Pourquoi le socialisme en France (et
en Europe ; pas en Amérique)
a-t-il été dès l’origine
athée, anticlérical,
laïque ?
- Pourquoi les socialistes se sont-ils
alliés aux ennemis de la vie :
contraception, avortement,
euthanasie ? Affaiblissement de la
famille avec le mariage
homosexuel ?
Tout cela n’a rien
à voir avec le social.
Expliquez-nous.
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UN
PRESIDENT ATHEE
Après une jeunesse
croyante (éducation chez les
Frères des Ecoles Chrétiennes),
François Hollande s’engage en
politique et passe par l’agnosticisme
avant d’aboutir à l’athéisme.
« J’ai été
longtemps agnostique. Désormais mes
doutes se sont transformés en
certitude : Dieu n’existe pas. J’ai
réglé la question de la mort
quand j’ai réglé celle de
la religion. Le seul Dieu que nous devons
servir c’est celui de l’émancipation
de l’individu, le progrès
de l’humanité. »
Ce n’est pas
compliqué : il suffisant d’y
penser. « Le fou a dit dans son cœur :
il n’y a pas de Dieu »
-psaume 13. D’où la conclusion,
tirée par Dostoïevski dans
« les Frères
Karamazov » : Si Dieu n’existe
pas, tout est permis ». C’est
exactement ce qui va se passer aujourd’hui.
« Le changement,
c’est maintenant. » Oui, mais
quel changement ? Si c’est pour
voter des lois absurdes, merci du changement.
Avec le nouveau gouvernement, on va pouvoir
faire n’importe quoi.
La famille avec le
père, la mère et les enfants, c’est
dépassé. Maintenant on a une
ministre des familles. On va donner
à l’union de deux hommes ou de
deux femmes la valeur d’un
mariage. Et, en fin de vie, à
ceux qui estiment souffrir trop, on offrira
la solution d’une mort digne et
rapide, en attendant d’autoriser le
suicide assisté. Si c’est
ça le progrès, merci !
De
dérive en dérive, les
socialistes bradent la loi naturelle. On fait
dans la démagogie pour gagner des
voix. Le changement, c’est maintenant.
Bonne chance !
* * * * *
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NOUS
SOMMES FOUS
L’ATHEISME
L’athéisme
moderne, pourtant né sur la terre
chrétienne, semble triompher en France
et en Europe, même s’il n’y
a que 18 % de Français à se
dire athées... Dans le reste du monde
il est marginal.
Dans les milieux
universitaires, on affirme avec audace :
le problème de Dieu est
réglé, sans appel (!) Notre
nouveau Président se dit athée,
sans état d’âme :
« Avec le problème de Dieu j’ai
réglé celui de la
religion »...
Le fond de l’athéisme :
vouloir ne dépendre de personne.
« L’homme moderne veut penser
par lui-même... Le sacré est
dans l’homme... On doit faire son salut
tout seul » (Luc Ferry). Dieu est
le gêneur. Avec lui, on ne peut pas
tricher. Il faut l’éliminer,
ainsi que les religions avec leurs
« interdits »...
Un dieu à taille
humaine : une religion douce. On refuse
une destinée supra-terrestre. Dieu, je
m’en passe très bien.
On vit comme si Dieu n’existait
pas. Et, plus inquiétant encore que l’athéisme,
il y a l’indifférence massive,
généralisée.
Benoît XVI parle de relativisme. Peu
importe le terme.
C’est une crise
adolescente : surtout rejeter les
croyances des parents.
Causes
multiples
Départ des campagnes
vers la ville. Homo urbanus. L’anonymat
des villes. Le niveau de vie a
quadruplé depuis 1950, sans que les
nouvelles générations en aient
conscience. Le confort est devenu une
exigence. La qualité de la nourriture
est importante. L’aide sociale a
beaucoup progressé. Les gadgets
sophistiqués font partie de la vie
courante.
L’argent. Les idoles.
Ce veau d’or. Le monde occidental n’a
jamais été aussi riche. La
crise financière est une crise de
riches, pendant qu’un milliard d’hommes
végètent dans la
pauvreté, ou même ne mangent pas
à leur faim.
Hypertrophie de la science
et de la technique dans tous les domaines.
Nouveaux moyens de communication. Les medias
dirigent l’opinion et asservissent les
consciences.
La vie est devenue
compliquée. C’est la course
contre la mort. Au travail, la pression
augmente. Tout cela prend la place de la
religion ; on n’a plus le temps et
la disponibilité pour prier. Dans l’Evangile,
les invités de la parabole ont
refusé de venir parce qu’ils
avaient des choses plus importantes à
faire (déjà!)...
Après 1960, la
libération des mœurs s’impose
comme un progrès. Le corps est une
chose, on peut s’amuser avec, et un
jour l’euthanasie si c’est
nécessaire. La culture de mort se
généralise.
« La religion de
Dieu qui s’est fait homme a
rencontré la religion de l’homme
qui s’est fait Dieu » (Paul
VI à la clôture du Concile
Vatican II).
Mais pour autant le
problème de Dieu n’est pas
réglé. L’athéisme
n’explique rien. Il reste sans issue.
Il trompe les gens. Il ne promet à l’homme
que la mort et le néant. Les
athées sont les fossoyeurs du
néant.
L’homme est à
la fois puissant et faible, insatisfait.
Malraux : « Dieu est mort... L’homme
peut-il vivre ? ». L’homme
est tiraillé. Comment fonder une
fraternité sans transcendance ?
Angoisse : il faut imaginer Sisyphe
heureux (Camus).
L’homme est
dépassé par ses
découvertes. Il a besoin d’une
explication du monde. La complexité du
monde physique, et surtout du vivant, est un
mystère pour l’incroyant. Le
hasard est un terme vide. Chez un savant, c’est
un mot qui masque son ignorance. Manque de
culture effarent chez des intellectuels qui
ignorent les Pères de l’orient
et de l’occident, les mystiques des
différentes religions. Tous ces hommes
se sont-ils trompés ?
Sartre, dans un moment de
sincérité, avoue :
« J’ai l’impression d’avoir
été voulu... ».
Beaucoup d’athées
viennent frapper à la porte des
monastères. A la fac de
théologie de Poitiers, de plus en plus
de gens se disent athées...
« Le cadavre de
Dieu bouge encore » (?)
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BILLET
DE L’ENFER
Message
du Grand Démon
chargé
de veiller à la culture de mort en
France
Mon cher
brigand,
Grâce à votre
immense victoire aux élections, on va
pouvoir travailler. Pour commencer, on fera
tout pour détruire la famille, cette
institution rétrograde d’un
autre âge. Et d’abord, on va
supprimer l’allocation parentale d’éducation
ainsi que le quotient familial ; on
mettra sous condition les ressources des
allocations familiales.
Mais votre effort va
surtout porter sur le mariage
homosexuel et le droit à l’adoption
des enfants. Avant même toute
discussion à l’Assemblée,
nos dirigeants l’ont
décidé,
démocratiquement, au nom du peuple.
Donc c’est acquis.
Ensuite, on inscrira dans
la loi l’avortement comme un droit. On
augmentera le financement du Planning
Familial, notre meilleur agent en faveur de l’IVG.
La contraception sera gratuite pour les
mineures, en attendant qu’elle le soit
pour tous.
Après cela, nous
légaliserons l’euthanasie,
bien sûr sans prononcer le mot qui
passe encore mal. On parlera seulement d’abréger
la vie, sans qu’il y ait
nécessairement des souffrances
intolérables. Chacun pourra
décider quand finir sa vie, ce que
nous appelons « mourir dans la
dignité ». Evidemment, on
dira bien fort au début que cette loi
sera strictement encadrée, afin d’éviter
les dérives. Mais plus tard, nos amis
de l’ADMD se chargeront d’ouvrir
toute grande la porte
entrebaillée.
Dans ce domaine, la
Hollande (patrie des ancêtres de notre
cher François...) est le pays le plus
avancé du monde. Chez eux, tout est
prévu pour aider ceux qui
désirent partir rapidement. Des
cliniques spécialisées sont
ouvertes pour ce service. Il suffit de
présenter le certificat d’un
médecin compréhensif attestant
que l’on souffre de douleurs physiques
ou psychiques intolérables. Et pour
ceux qui ne peuvent pas se déplacer,
cinq équipes volantes parcourent le
pays pour opérer à
domicile.
Fi des soins palliatifs. Et
puis il faut expliquer aux décideurs
qu’on est en face d’impératifs
incontournables. La durée moyenne de
la vie ne cesse d’augmenter et donc le
temps de la retraite. Les soins
médicaux sophistiqués
coûtent maintenant des fortunes. Ils
vont vers une situation ingérable.
Notre ami Jacques Attali l’avait
déjà prédit en
1981 : « L’euthanasie
deviendra un instrument essentiel du
gouvernement. Le droit au suicide sera une
liberté fondamentale... Des machines
à tuer seront de pratique courante
pour éliminer la vie lorsqu’elle
sera devenue insupportable ou
économiquement trop
coûteuse »...
Place aux
générations actives. La France,
pays des révolutions, a toujours
été à la pointe. Qu’elle
rejoigne le club des pays
avancés : Pays Bas, Belgique,
Luxembourg, Suisse. Elle doit montrer la
route de l’avenir et du
progrès.
Que diable ! Notre
spécialité a toujours
consisté à brouiller les
repères. Au plan tactique, mariage
homosexuel et euthanasie vont permettre aux
foules d’oublier les vrais
problèmes économiques. C’est
le rideau de fumée dont leurs
dirigeants ont besoin maintenant pour
détourner l’attention et
affronter les temps difficiles qui se
préparent. Il ne faut pas se faire d’illusion.
Le plus dur est devant. Courage !
- Le
Grand Démon
- Roi
des menteurs
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